" Et on continue comme ça sur au moins 100m. J'tourne ma tête discrètement pour le regarder je vois quoi il matte mon cul !!!
Moi : OHH TU FOUS QUOI LÀ TROU D'BALLE ? "
Il lève sa tête et prend des yeux de chiens battus.
Lui : Ton jean est troué.
Je me pétrifie. Je met mes mains sur mes fesses et je retiens ma respiration, j'ai plus les mots.
Lui : Wesh ça va ? T'es blanche en dirait les mariées au bled.
J'espérais que ça soit un cauchemar mais nan nan j'étais bien là. Je relâche ma respiration
Moi : Ta proposition tiens toujours ?
Lui : Quoi ?
Moi : Ta proposition tiens toujours ?
Lui : Hmmm j'ai pas bien entendu ?
Moi : Vas te faire foutre.
Il ouvre sa portière.
Lui : Haha azi monte j'golri.
J'monte dans sa voiture, il démarre. On parle pas. J'ai les larmes qui montent de rage. Putain ! C'est vraiment une journée de merde. Je renifle. Il ouvre sa boîte à gants cherche un truc puis me tend des serviettes en papiers du McDo.
J'les prends sans le regarder puis je me mouche, avec un autre je m'essuie le visage puis je me refais une coupe propre. J'sors de la crème de mon sac et je commence à m'en mettre quand je sens son regard sur moi au début je fais zehma je l'ai pas cramé puis quand je vois qu'il dure je le regarde et lui dit :
Moi : Regarde la route zeubi.
Il sourit puis regarde la route, y a un blanc.
Lui : Tu parles comme un mec c'est abusé.
Moi : Nan c'est juste que je suis énervée.
Je le regarde : il est grand, matte de peau, yeux noisettes, des cheveux noirs d'arabes coupés en dégradé, il a une petite barbe zehma 2-3jours. Je regarde comment il est habillé et je m'attarde sur son torse, il a un t-shirt or que il doit faire 15°C, il est musclé mais genre pas baraqué bulldog nan juste comme il faut.
Lui : C'est bon t'as bien matté ?
Moi : T'as pas froid ?
Lui : Nop.
J'rigole quand j'entend son " nop " en dirait un bruit de notification comment il le dit.
Lui : Tu t'appelles comment ?
Moi : Et toi ?
Lui : Fares. Mais TOI tu t'appelles comment ?
Moi : Ca y est, on est arrivé ! Saha hein
J'enlève ma veste pour l'attacher autour de mes hanches, j'ouvre la portière et je sors. J'commence à avancer.
Lui : Eh eh
Moi : J'te dirais pas mon prénom force pas.
Lui : Ton jean. (Il sourit de ouf) Il était pas troué.
Moi : P'tit .....
Et là il démarre comme un dingue. Pfff. Après toutes ses péripéties j'entre dans le lycée, on me dit j'suis en avance de 10min.
