Leçon n°63

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Bonjour, Salam alaykoum everybody,
C'est rare que j'écris un p'tit mot en début de chronique et c'est pour vous dire MERCI de suivre la chronique chaque jour. J'essaye de pas abuser de vous et de vous mettre une partie chaque jour et le travaille paye parce que la chronique a atteint les 10 000 👀 et les 1 600 j'aimes. N'oubliez pas d'aimer chaque partie ça compte vraiment beaucoup de voir que vous suivez et les commentaires font toujours plaisir. J'tenais aussi à vous dire que la chronique va s'achever vers les parties 100 donc bientôt, si vous pensez que je devrais la continuer encore un peu plus longtemps dites moi.
Bonne lecture les babies, Sana. 💋
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" "Cheick" : J'vais mettre un t-shirt et j'arrive. 😏

Ololo pourquoi elle lui a dit de m'accompagner. 😭 "

On descend les escaliers, j'suis loin devant. J'descends archiii vite les escaliers carrément c'est limite si j'met pas la vitesse maximale. Une fois arrivée en bas je l'attend même pas j'me dirige vers la porte du hall.

Cheick : Wesh attend moi en dirait tu cours.

J'me retourne j'suis blasée, il a pas comprit que je voulais rentrer seule ?

Moi : Écoute Cheick, j'habite à AU MOINS 20 minutes d'ici, il est - je regarde mon téléphone - 20h, il fait nuit, il fait froid et Aminata disait juste ça par politesse donc j'crois pas que tu veux vraiment m'accompagner dans le froid et tout donc tkt j'peux rentrer solo y a pas de problème, c'est pas la première fois.

Lui : Écoute Sana, c'est JUSTEMENT parce qu'il est 20h, qu'il fait froid et que Ami me l'a demandé que j'vais t'accompagne. Perso ça me dérange pas en plus. 😏

Moi : Ouai bha moi ça me dérange.

Lui : Tu sentiras même pas ma présence.

J'chuchote " Ptn il kc vraiment les couilles lui " assez fort pour qu'il m'entende 😂😂 je l'entends rigoler, on commence à marcher. J'fais des supers grands pas pour lui mettre une distance mais lui aussi il fait des grands pas et avec ses longues jambes il me rattrape facile. 😏

Lui : Tu t'appelles comment déjà ?

Moi j'soupire : Sana.

Lui : Ah pas mal, t'es marocaine ?

Moi : Algérienne, j'croyais que j'allais "même pas sentir ta présence" ?

Lui : T'es méchante, j'aime les vilaines filles.

J'me stop et j'pivote sur moi-même, ça m'a choqué ce qui vient de dire.

Moi : Déjà tu t'calmes parce que j'sais pas si tu t'es cru dans un porno ou quoi mais pour dire de la merde pareil j'préfère que tu rentres chez toi.

Lui : Oklm j'rigolais si tu sais pas rire c'est pas d'ma faute. 😂

Moi : Ouai bha on a pas le même humour.

On continue d'avancer, on en est déjà à la moitié du chemin. Fiooouh plus beaucoup de temps à tenir. On marchait quand j'sais pas pourquoi, j'sens un regard sur nous donc je m'arrête et j'tourne la tête. Aymen nous fixait avec un regard sale. Il me regardait de travers à moooort, il me lançait la pluie, la neige, la foudre, le mauvais temps, tout avec ses yeuw. J'le regardai pendant au moins 30 secondes.

Code de la rue : Survivre à la CitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant