Chapitre Seize

3.7K 303 112
                                    

« Combien de pommes a-t-on quand on enlève trois à cette pile ? » demanda Newt en souriant, attendant que quelqu'un lève la main pour répondre.

Il avait toujours – heureusement – guéri rapidement, et avait maintenant presque entièrement récupéré de son accident. Il prenait toujours des anti-douleurs, mais n'avait plus de plâtre ni de béquilles – ce qui était fantastique, à son avis. Ces trucs étaient des pièges mortels.

« Allons, ce n'est pas si difficile. » L'enseignant lança un sourire encourageant à ses élèves, bien que cela lui demande de gros efforts. Depuis qu'il avait rompu avec lui, il ne s'était pas passé un jour sans qu'il ne pense à lui, et ses sentiments ne s'étaient pas non plus affaiblis comme il l'avait espéré. Et ce n'était pas faute d'avoir essayé.

Tous les regards se tournèrent vers la porte quand quelqu'un y frappa.

« Qu'est-ce que ça peut bien être ? » murmura Newt avant de continuer, à voix haute cette fois, « Essayez de répondre à la question pendant que je vais regarder dans le couloir. »

Quand il se retrouva face au visiteur, cependant, il se raidit, ses yeux s'écarquillant de surprise. « Qu'est-ce que tu fous là » siffla t-il, sa repsiration s'accélérant. « Tu n'es pas censé être ici. Je t'ai dit de garder tes distances ! »

« Et je t'ai dit que je ne te laisserai pas partir. » La voix douce mais confiante le fit frissonner, et il se haït pour cela. Il ne devrait pas ressentir quoi que ce soit en face de lui.

« Je veux que tu t'en ailles, tout de suite. » trancha le blond, croisant les bras sur sa poitrine. Il avait fait de son mieux pour éviter les endroits que fréquentait Thomas. Cette école était supposée être l'endroit le plus sûr pour lui.

« Non, je n'irai nulle part tant que je n'aurai pas fait ce que je suis venu faire ici. » déclara calmement Thomas. Et avant que le Newt n'ait pu rétorquer quoi que ce soit, le brun s'était agenouillé et avait pris dans sa main une petite boîte, à l'intérieur de laquelle une petite chose étincelait sous les rayons du soleil.

Quelque chose qui ressemblait suspicieusement à une... bague.

« Isaac Newton, je sais que j'ai été un gros enfoiré l'année passée, et je sais que je ne te mérite absolument pas. » commença Thomas. « Tu es la plus belle personne que j'ai jamais rencontrée, que ce soit par ta beauté extérieure ou intérieure tu es comme un ange tombé du ciel, l'être le plus pur que je connais. Et après tout ce que je t'ai fait endurer, je sais que je ne mérite pas même un seul de tes regards. Mais je ne peux m'empêcher d'être égoïste, et de te vouloir pour moi seul. Je veux te chérir, t'aimer, je veux te rendre heureux, je veux être celui qui te fais sourire et qui sera toujours là pour toi. Je veux une autre chance pour te prouver que j'ai changé. J'ai demandé un travail moins important pour pouvoir passer plus de temps avec toi. Je ferai tout ce que tu voudras tant que ça me permettra de rester à tes côtés. » Il prit une profonde inspiration. « Newt, me feras-tu l'honneur de m'épouser, et ainsi de faire de moi l'homme le plus heureux de monde ? »

Newt couvrit la bouche d'une main, mais un sanglot lui échappa tout de même. Il ne pouvait croire que c'était réel. Devant lui, le tout-puissant Thomas, le Prince de Glace, était agenouillé à ses pieds, lui demandant de l'épouser. Ça devait être un rêve. D'une seconde à l'autre il se réveillerait seul dans la maison qu'il partageait avec Gally et réaliserait que tout cela n'avait été qu'un songe.

« Newt, je t'aime » murmura Thomas en le regardant avec des yeux sincères, laissant le blond voir l'amour s'y trouvant. « Je t'en prie, reviens-moi mon amour. »

Des larmes coulèrent le long des joues de Newt, et il tomba à genoux, étreignant de toutes ses forces Thomas, embrassant son visage de toutes parts.

Le brun sourit et lui rendit son étreinte, enfouissant son visage dans les mèches dorées qui lui avaient tant manqué. Ils s'embrassèrent amoureusement. 

newtmas | thérapie de couple.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant