La Coiffeuse (avec Niall Horan)

3

«Ainsi que deux chocolats chauds, s'il-vous-plaît.» Commandais-je en souriant à la caissière.

Je payais et Duncan et moi priment une table pour nous installer. Duncan commença à savourer son pain au chocolat, tandis que je l'observais. Duncan avait hérité de mes principaux traits de caractères et j'en étais fière. Ses autres caractéristiques ainsi que son physique venaient de son père qu'il ne connaîtra jamais.

«C'est bon, tu aimes ça?» Le questionnais-je.

Il hocha la tête tout en continuant à s'empiffrer. Je ris tout bas et m'attaquais à mon tour à mon pain au chocolat.

Nous étions en train de discuter, lorsqu'un groupe de jeunes hommes, entra dans le café. Ils étaient plutôt bruyant, les gens se retournèrent donc sur leur passage.

«Les monsieur font beaucoup de bruits.» Observa Duncan.

«Se sont des animaux.» Dis-je avec une grimace de dégoût. «Ne devient jamais comme eux, chéri.»

Il secoua la tête, il savait reconnaître un crétin fini, d'un bon exemple paternel. Un des hommes m'entendit et se dirigea vers nous. «Excusez-moi, madame, mais si vous vous en faites pour l'exemple paternel que choisira votre fils, pourquoi ne pas le confier à son père?»

Je relevais la tête, l'homme avait des cheveux et des yeux bruns, avec un début de moustache et une légère barbe. Il était plutôt mignon, mais il n'avait pas le droit de me parler comme ça.

«Premièrement mon cher monsieur, c'est mademoiselle. Deuxièmement, le jour où j'aurais besoin de vos conseils en matière d'éducation paternel, je vous ferez appel. Troisièmement, mêlez-vous de vos affaires. Quatrièmement, faites moins de bruits, car je ne suis pas la seule à vous trouver bruyant, ce qui est très irrespectueux de votre part.»

L'homme en resta bouche-bée et j'entendis ses amis rirent derrière lui. Les employés, ainsi que les clients nous regardaient fixement tout en suivant notre échange.

«Et pourquoi est-ce irrespectueux, mademoiselle?» Il détacha bien chaque syllabe de se dernière mot.

«Vous et vos amis entrez dans ce café en faisant tout un boucan, comme si vous étiez des animaux. Vous n'avez aucun respect pour les gens venus prendre du bon temps ici. Enfin, je ne suis pas la seule venu ici avec mon enfant, il y en a d'autres (j'englobais le café d'un geste de main) et vous leurs montrez le contraire de ce que nous voulons, ils ne reproduiront peut-être pas vos gestes, mais ils s'imagineront que les gens de notre société sont aussi désespérant que ça. Vous êtes des hommes, mais vous agissez en adolescents, grandissez donc un peu!»

Il y eut un silence pesant dans le café.

«Maman, tout le monde te regarde.» Me chuchota Duncan.

Soudain, sans que je ne puisse me l'expliquer, quelqu'un dans le café applaudi et cette personne fut suivi par le reste des gens, excepté les jeunes hommes. J'étais surprise, les gens me regardaient et me faisaient des signes de menton approbateur.

Les intéressés se regardèrent et sortirent du café. Quelques minutes plus tard, Mélanie entra à son tour dans le café. Nous nous étions appelées hier et nous étions arrangées pour se voir. Elle me fit signe qu'elle s'achèterait quelque chose et qu'elle nous rejoindrait ensuite.

«Salut Alex!» S'exclama-t-elle, sa commande à la main.

Elle me fit un câlin et se pencha pour regarder Duncan.

«C'est toi Duncan! J'attendais de faire ta connaissance!»

Il sourit et lui tendit la main. «Enchanté, moi c'est Duncan!»