Chapitre 6: Mardi 2 septembre

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5 heure du matin.

Je me réveille encore très tôt ce matin ; j'ai envie de prendre mon temps aujourd'hui et j'ai décidé que se sera ma journée. Je me fais toute belle, toute pimpante. Cette nuit a été une bonne nuit, pas de cauchemar en vue, pas de crie rien. C'était une nuit calme, paisible. C'est surement pour cette raison que je suis de très bonne humeur ce matin : enfin je ne sais pas vraiment.

Une fois que je me suis fait belle, je vais réveiller ma meilleure amie. Ça ne m'aurait pas surpris de la voir encore dans le lit en train de dormir. Je la secoue un bon coup : aucune réponse. Je retente une nouvelle tentative : toujours rien.

-Je suis désolé ma chère, tu ne me laisse pas le choix. Lui dis-je sachant que je n'allais pas avoir de réponse.

Je retourne dans la salle de bain, je remplie un verre d'eau puis je rejoins la chambre de mon amie. Je dégage toutes les choses sur lesquels je pourrais me cogner les orteils ce qui me mettrais de très mauvaise humeur et se serait dommage par cette belle journée. Une fois le rangement fait, je lui balance l'eau sur le visage. Jai eu la réaction que j'attendais, elle me regarde de ses yeux les plus noirs et c'est à ce moment que je commence à prendre la fuite. Je ne sais pas vraiment pourquoi je cours parce que dans tous les cas elle ne me rattrapera jamais.

Je me cache dans un endroit très discret et dans l'obscurité. Je la vois plusieurs fois passer devant moi. J'en ris, ça en devient ridicule. Au moment où je l'entends revenir vers moi je sors de ma cachette. Nous rions à gorge déployé puis on se dit bonjour. Nous allons dans la cuisine prendre notre petit déjeuner. Elle prend des céréales au chocolat et moi je bois comme à mon habitude une poche de sang.

On finit de se préparer pour ensuite prendre la route vers le lycée. Le trajet se fait dans le calme ; nous sommes encore toutes les deux à demi-réveiller ; quoi que si je jette un coup d'il à mon avis je suis persuadé qu'elle dort.

Nous arrivons à destination assez vite, nous descendons de la voiture ; elle part rejoindre sa pote Clem. Je n'aurais pas pus rêver mieux. J'espère que vous avez noter l'ironie dans cette phrase. Je prends sur moi et je souris dit bonjours oralement et je rentre dans le lycée et je rejoins ma salle laissant les deux filles à l'arrière. Elle avait l'air trop occuper à parler de je ne sais quoi pour s'occuper de moi lors j'ai préféré les laisser. Mon camarade qui est mon voisin de cours était déjà là. Toujours bien habiller et bien coiffer. Je m'assoie à ses côtés sans vraiment montrer mon intérêt pour lui. Ce n'est pas qu'il nest pas intéressant bien au contraire je le trouve fascinant mais je veux faire la fille inaccessible c'est mieux ainsi et puis à quoi bon m'attacher à un garçon ? Ça ne pourrait pas durer, je resterais toujours la même lui il vieillira puis il commencera à se poser des questions. Après il est au courant pour moi mais ce n'est pas une raison pour que je montre mon intérêt pour lui. Imagine il me friendzone : mon égo en prendrait vraiment un coup.

-Tu pourrais me dire bonjour, je t'ai tout de même rendu ton téléphone. Me dit mon voisin.

-Qui a dit que je voulais te parler et pour mon téléphone tu n'avais pas vraiment le choix.

- Tu m'aurais fait quoi sinon ? Tu aurais sorti tes crocs et me les auraient plantés dans ma carotide ? Tu ne m'impressionne pas tu sais, des gens comme toi j'en ai vue pas mal durant toute ma vie. Me chuchota-t-il.

Je tourne mon regard rempli d'interrogation. Je n'avais pas très bien compris. Lui il ne fait que me regarder en haussant les épaules puis il tourne son regard vers le professeur qui venait de rentré dans la salle de classe. Je tourne également mon regard vers le professeur. Je repense à la phrase qu'il ma dite mais ça voudrait dire qu'il connaissait beaucoup de personne comme moi ou du moins différentes espèces surnaturelles. Après il ne doit pas y en avoir énormément qui existe. En revanche je voudrais bien savoir comment il s'appelle. Je lui tape sur l'épaule puis il se tourne vers moi.

La Surnaturelle Royale (réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant