Chapitre 10 Samedi 6 septembre

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Je me réveille l'esprit embrunis par les événements. Je regarde tout autour de moi. Mathéo était dans le petit canapé qui se situé à côté de mon lit. Soudain, mes souvenirs de la veille refont surface. C'est Mathéo qui m'avait fait dormir. Je me lève du lit et je le secoue pour qu'il se réveille.

- Non mais ça ne vas de me réveillé comme ça ! me cria t-il.

- Ta crue que j'allais te réveillé en douceur avec une rose entre les dents alors qu'hier tu m'as endormi contre mon gré.

- Hier tu étais à fleur de peau Klara. Tu essayé de faire quelque chose à Mylène mais tu étais tellement affaiblie que tu n'y es pas arrivé. Tu t'es mise en colère et il me semblait juste que je te fasse dormir pour que tu puisse te reposé.

Il me dit cela avec une voie tellement douce que je ne peux lui en vouloir bien longtemps. Puis il est tout de même resté avec moi toute la nuit. Je l'aide à se mettre dans son fauteuil roulant afin qu'il puisse m'accompagner voir Mylène. Je ne savais pas dans l'état qu'elle était aujourd'hui. Es qu'elle se rétablit ? Es que son état est stable ? Ou est-il encore pire qu'hier ? A cette pensé, les larmes menacé de tomber et de coulé le long de mes joues mais il fallait que je sois forte, pour moi mais aussi pour elle. Elle n'aimerait pas me voir dans cette état qui pour elle pourrait ressemblé un état de limace enfin c'est ce qu'elle me dirait sans gêne. D'abord elle voudrait que je sorte de cet hôpital de malheur puis elle voudrait que j'aille manger sinon je vais finir la peau sur les os.

J'entre dans sa chambre, lui fais un bisous sur le front. Je lui raconte ce que m'as fait Mathéo hier soir. Je l'imagine en train de rire aux éclats. Une fois que je lui ai raconté toutes mes péripéties et mon état de santé je demande à Mathéo de m'accompagner pour remplir nos papiers de sortie. J'ai besoin de retrouvé mon chez moi, boire une bonne poche de sang et faire à manger pour Mathéo soit dit en passant; le pauvre je ne veux pas qu'il meurt de faim. Je le regarde avec attention lorsqu'il remplie ses papiers. Il est tellement adorable avec nous, il est patient enfin quand il veut évidemment. Je ris en repensant à ce que j'ai pus lui faire jusqu'à maintenant. Il me regarda bizarrement, je finis par lui sourire. Nous appelons un taxi parce que oui ma voiture est irrécupérable. Le taxi arriva quelques minutes plus tard, nous sommes maintenant en route pour notre chez nous.

Nous sommes enfin arrivé, j'entre dans la maison accompagné de mon ami que j'ai aidé à mettre dans son fauteuil. On alla tout les deux dans la cuisine. Je lui prépare des ufs au bacon avec une petite salade. Je regarde dans le frigo pour une poche de sang. Malheureusement je vais devoir aller à la cave.

Une fois notre repas terminé, nous allons dans le salon. Mathéo allume la télé alors que moi je réfléchie. Je repense à ma meilleure amie, l'accident, j'entends encore ses cris et moi lui promettre que tout ira bien. J'ai la gorge nouée, et certainement les yeux qui ont changés de couleur. Qu'es que je vais devenir si je la perds de nouveau ?

Point de vue Mathéo

J'étais posé dans le canapé avec Klara. Un film bidon passé à la télé. Je n'avais pas très envie de regardé ce film. J'observe Klara. Elle était perdu dans ses pensées. Elle avait les yeux qui avaient changé de couleurs, ça ne m'étonne pas, elle est à deux doigts de perdre sa meilleure amie. Je ressens sa tristesse en moi, je fais tout pour ne pas y succomber. Je la vois froncé les sourcils, ses traits se tirent, je la sens être en colère tout d'un coup. Il se trame quelques choses dans sa petite tête de moineau. Je m'approche d'elle doucement : elle lève les yeux vers moi une sorte de connexion s'établit entre nous. On reste figés. Je ressens un truc dans l'estomac comme les gonzesses. Je ne la quitte plus des yeux et elle non plus. Le contact se rompt. On entendait seulement la télé en bruit de fond. Elle rougis de gêne. Je la serre dans mes bras, lui souffle une de mes formule secrète pour l'endormir. Elle tenta de dire quelque chose mais trop tard. Les mots étaient déjà sortie de ma bouche. Je prends la couverture qui était sur le canapé et je la couvre comme je peux c'est vraie qu'avec deux jambes dans le plâtre c'est loin d'être simple. J'essaie de me débrouiller comme je peux pour me remettre dans ma chaise roulante.

La Surnaturelle Royale (réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant