- Harold, je suis pas mal certaines que tu tiens ta carte dans le mauvais sens.- Arrête de m'appeler Harold, on dirait ma grand-mère. Et laisse moi suivre ma route. J'ai fait des recherches. Fais-moi confiance.
- Je ne te fais pas confiance.
- Et alors ? Je ne te fais pas confiance non plus.
Amy leva les yeux au ciel et soupira. Cela devait faire un demi-heure qu'il tournait en rond en ne trouvant rien du tout. Harry commençait à être désagréable et la blonde sentait le besoin de le tuer.
- Et si on suivait mon chemin ?
- Et si je me contrefiche de ton chemin ?
Harry n'arrivait à arrêter d'être rude avec la fille. Il savait qu'elle avait raison. Il n'avait aucun sens de l'orientation, mais il avait trop de fierté pour l'admettre.
- Bien... Tu peux suivre ton stupide chemin, seul, dans cette grande forêt dense avec ton attitude de merde. Merci pour le transport.
L'adolescente prit sa propre direction et laissa Harry seul.
Elle commença à avoir un peu peur. Elle était certaine de sa direction, mais les problèmes étaient le ciel devenait plus foncé du à l'approche du coucher du soleil, les branches d'arbre qui chatouillaient ses bras, les feuilles qui lui tombaient sur la tête et le fait qu'elle était complètement seule.
Elle entendit quelqu'un crier, mais l'ignora. C'était beaucoup trop effrayant. Elle se mît à courir pour attendre la maison plus vite.- AMY, ARRÊTE DE COURIR, JE SAIS QUE TU ES TERRIFIÉE.
La jeune, essouflée, arrêta sa course pour attendre le garçon arrogant.
- Je ne sais pas trop quoi dire dans ce genre de situation, avoua Harry.
- Peut-être qu'un « Je suis désolé » serait bien ?
- D'accord. Je suis désolé.
- Tu es désolé pour quoi ?
- Roh, s'il te plait, ne me fais pas ça.
Amy leva le menton, le regard déterminé. Harry leva les yeux au ciel.
- Bien. Je suis désolé d'être plus intelligent que toi.
- Je suis désolée que tu pense être intelligent.
Harry lâcha un petit rire qui fit sourire Amelia.
- Je ne comprends pas comment tu fais pour ne pas te fâcher contre moi.
- J'étais fâchée contre toi. Tu es tellement désagréable quand tu veux.
- Je t'adore à vrai dire.
Les paroles du garçon firent grandir un sourire sur le visage de la fille.
- Je t'adore en quelques sortes parfois, répondit-elle.
Harry rit et roula des yeux.
- En fait, je te déteste.
- Pareillement.
Ils arrivèrent finalement à la maison (avec le chemin d'Amelia bien sur) et frappèrent à la porte. La blonde se cacha instantanément derrière Harry, mortifiée.
- Qu'est-ce qu'on fait si quelqu'un arrivait de nulle part décidait de nous manger pour souper ?
- La maison est abandonnée. Nous sommes dans la vraie vie, Amy. Grandit un peu.
- «Grandit un peu» en premier et on en reparlera.
Harry rit et ouvrit la porte. Si elle voulait qu'il grandisse, il allait grandir. Il prit la main de la fille et ils rentrèrent à l'intérieur.
La peur quittait peu à peu la blonde et elle prit le temps de mieux regarder la place où ils étaient. Il y avait quelque chose de magique là-bas, une longue histoire cachée n'attendant qu'à être sue. Elle souhaita fortement à ce moment-là qu'elle aurait connu l'histoire. La peinture beige des murs était presque intacte, mais les meubles semblaient plutôt vieux et endommagés. Malgré cela, la maison avait un charme fou comme dans un de ses contes de fée qui avait tant fait rêvé la jeune auparavant.
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La maison des bois
Teen FictionVous qui aurez pris le temps de lire ne serait-ce que le premier mot de cette histoire, il se peut que vous regrettiez que celle-ci ne soit pas parfumée d'un amour intense dès les premières lignes. Ceci est au début une histoire d'amitié. L'histoire...