Une Vie Sous La Ville / j.j [En Correction]

28

*PDV de Cameron*

"Bon, on a été gentil jusqu'à mais maintenant ça suffit. Bouge ton cul de ce lit, m'ordonne Madison.
- Dégage. Je veux être seule.
- Non.
- Je te demande pardon? je dis en la regardant.
- Non. Je ne bougerai pas.
- Oh que si tu vas bouger.
- Qu'est ce que vous ne comprenez pas dans "Foutez moi la paix"?
- Ça on le comprend. Et toi? Tu comprends pas quoi dans "Bouge ton cul de cette foutu chambre"?
- Casse toi. Je reste dans la chambre de Jack.
- Non, dit-elle en voulant s'assoir sur le lit."

Je la regarde avec des yeux remplis de haine. Finalement, elle s'assoit sur la chaise à côté.

" Tu l'aimes ce lit hein? dit-elle avec douceur.
- J'aime l'homme qui a dormi dedans. Et tant qu'il ne sera pas revenu, personne à part moi, n'aura le droit de s'assoir dessus ou de dormir dedans.
- T'es pas du tous possessive comme fille... Enfin bon. Parlons d'autre chose.
Je t'ai jamais demandé... T'aime les chips?
- Tu rigoles j'espère? Je me mange des chips au petit déjeuner, à midi, au goûté, au dîner, tous le temps, tous les jours, et tu me demandes si j'aime les chips? Tu te fous de ma gueule?, je dis, outrée.
- Ouai... Gilinsky et moi sortons ensemble... Il me l'a demandé à notre retour de mission.
- Tu me parles de ton couple alors ma vie sentimale est aussi vide que la galaxie. Tu te fous de ma gueule encore?
- Ouai, désolée. J'essaie de trouver un sujet de conversation.
- Qui a dis que je voulais une conversation?
- Pourquoi tu réponds alors? Une conversation est basée sur un dialogue.
- S'il te plait, j'ai arrêté les cours je te rapelles. J'ai pas besoin d'un professeur à domicile.
- C'est comment Cally? dit-elle spontanément.
- Comment tu sais ça toi? Il n'y avait que Johnson et Dylan quand Mathieu à mentionné la troisième Ville.
- Brad nous a expliqué.
- Il a fait quoi? je questionne, choquée. Il vous a dit quoi exactement?
- Il nous a expliqué pour Thomas. Qu'un jour, tu avais fais une grave erreur lors d'une attaque à Cally et que ton co-equipier était mort. Thomas savait que tu allais être bannis et a donc pris pour décision de dire que c'était lui qui était avec ton équipier. Peu après, ta famille a dû déménager car tu ne respectais plus rien. Tu avais déclenché de nombreux problèmes et tu hurlais que tu ne voulais qu'une chose: quitter cet endroit. C'est tous ce qui nous a dit.
- Hein, hein... Et il a oublié de mentionné Mathieu je suppose?
- Non. Il nous a expliqué que tu as été en couple avec lui pendant près de deux ans. La différence d'âge ne vous posait pas de problème et de ce fait, vous aviez décidé de vous montrer en public. Tous le monde l'a bien pris d'après lui. Mais peu de temps avant ton départ, il est venu te voir et t'a annoncé qu'il arrêtait votre relation. D'après Brad, c'est ça qui t'a poussé à partir le plus rapidement possible. Tu continuais à lui envoyer des messages car vous étiez resté plus ou moins ami. Mais apparement, il n'avait pas la même définition car il n'a répondu à aucun. Quand les garçons t'on retrouvait sur la colline, tu venais d'appeler Brad. Il se trouvait avec Mathieu. Ton connard d'ex n'en avait rien à foutre. Brad est donc venu tous seul. Du moins, c'est ce qu'on croyait...
- Brad n'aurait jamais dû vous racontez tous ça...
- Pourquoi? Tu crois vraiment que nous laisser dans l'ignorance va changer quelques chose?

TOC. TOC. TOC. La porte s'ouvre.

- J'ai pas dis que tu pouvais entrer, je dis à l'intention de Dylan.
- Je m'en fou. Madison.
- Je vous laisse les filles, dit cette dernière. Cameron?
- Oui?
- Ne soit pas trop dure avec Bradley s'il te plaît. Il veut t'aider.
- Je sais...

Sur ce, Madison sort.

- Donc, dit-elle en s'asseyant sur le lit de Johnson.
- Dégage du lit.
- Non.
- T'es vraiment sûre de toi?
- Carrément.

Je me lève et la plaque sur le matelas. La patience me manque ces derniers jours et il n'est pas question que Dylan s'amuse avec.

- Tu veux discuter? Ok. Mais tu poses ton cul sur la chaise. Si tu reposes ton cul ne serais ce qu'une seule fois sur ce lit, je peux t'assurer que tu vas souffrir.
- Bien. Tu commences à réagir. Johnson est un enfoiré. Et un traite.
- Ferme ta gueule.
- Non.
- D'accord. Tu veux jouer, on va jouer, dis-je en la lâchant et en me rasseyant loin d'elle. Sammy est un putain de Dieu au lit.
- Pardon?
- J'aurai touché un point sensible peut-être?
- Laisse le en dehors de ça.
- Barre toi de cette chambre et on verra. En attendant, mes ébats sexuels t'intéresseront peut-être?
- Ne me fais pas regretter de t'aider Cameron.
- M'aider de quoi? Je n'ai pas besoin d'aide. Donc dans un premier temps, Sammy embrasse divinement bien. Je sens encore la sensation de ses lèvres sur tous mon corps. Hum... Un délice.
De plus, il a un coup de rein... Mon dieu que c'est bon. Il a tous pour lui ce garçon. Et il faut admettre qu'il ne fait pas les choses à moitié... Avec lui, c'est l'orgasme assuré. Je me revois encore entrain de lui griffer le dos, d'embrasser ses abdos, de goûter au délice de ses lèvres... "

Elle me saute dessus. Rouge de fureur. Samuel est sa corde sensible et je m'amuse à tirer dessus. Me provoquer, elle n'aurait pas dû. Je n'ai plus de patience. Alors, elle a voulu jouer. Mais elle a perdu.

"Espèce de salope! Traînée! Je suis sûr que tu t'es fait sauter par Gilinsky aussi! "

Elle me hurle dessus et moi je rigole. Sammy déboule dans la chambre. Je pousse Dylan et cours embrasser le garçon. Au temps jouer le jeu à fond. Mais, Sammy répond à mon baiser. Dylan se met à hurler encore plus. Il me regarde et me pousse sur le lit avant d'aller rejoindre Dylan.

" Viens... Dit-il en la prenant dans ses bras.
- Ce n'est plus la même Sam. Ce n'est plus Cameron. "

Ces mots me font l'effet d'un seau d'eau froide.

*PDV de Johnson*

" On attaque quand? je demande à Mathieu.
- Dans une semaine. Même si Cameron se remet petit à petit, elle reste faible.
- D'accord. Comment comptes-tu procéder?
- Nous attendrons un changement de garde. On entrera par les tuyaux qui permettent l'évacuation de l'eau et par l'accès principal.
- Bonne idée. Il y aussi une entrée sous la mairie, assez grande pour que nous puissions l'utiliser.
- Merci de l'info. Je vais dire autre de me rejoindre pour qu'on puisse faire un briefing.
- Pas de souci. Je vais aller me reposer avant la reunion, je termine."

Je monte dans le grenier qui me sert de chambre. Je m'allonge sur le lit. Je pense, je réfléchis, je me triture l'esprit. Je finis par m'endormir. Mais pas d'un sommeil paisible.

Dans mon rêve, un corps, celui d'une fille, est couché devant moi. Je hurle. Mais elle ne réagit pas. Je cours vers elle mais elle ne réagit. Une fois près de son corps. Je le retourne.

Le visage de Cameron est là. Sans vie.

Je me réveille. Tous transpirant. J'ai déclenché une tempête dans ma chambre. Tous les objets sont par terre. L'un des murs à un trou. L'autre n'existe plus. Les tuiles ont volé en éclats et s'amassent dans ma chambre.

Fait que ce ne soit qu'un rêve....