Une Vie Sous La Ville / j.j [En Correction]

30

*PDV de Cameron*

"I hate everything about you
Why do I love you?! "

Les paroles de Three Days Grace tournent dans ma tête. Je me concentre sur le rythme de la batterie.

Je claque des doigts. Mon feu apparaît. Je claque des doigts. Mon feu s'éteint.
J'ai l'impression de complètement contrôler mes pouvoirs. Je fais apparaître une boule de feu dans ma main. Je l'observe, la détaille, l'admire. Les flammes s'archarnent et se bousculent elles-même. Elles sont agressives, violentes. Et pourtant , ça m'apaise.

Je me suis réveiller il y a une heure. Oui, je suis encore dans la chambre de Johnson. J'ai le t-shirt à Johnson. Le pantalon à Johnson et même un de ses caleçons. Je n'ai pas envi d'aller dans la chambre de Sammy. Et comme Johnson n'est, malheureusement, pas là, j'en profite.

Aujourd'hui, je suis de garde avec.... Roulement de tambour.... Dylan! Youhou! Je propose qu'on aille enculer le hasard! Sur je ne sais combien de probabilités, je suis tombée sur elle. Monde cruel.

J'ai pensé à faire semblant d'être malade mais comme j'ai passé la soirée à rigoler avec Bradley ... Je serai cramé en deux minute.

Feu. Pas feu. Feu. Pas feu.

Ça m'amuse.

Feu. Pas feu. Feu. Pas feu.

Ça m'amuse toujours.

Je rigole en me rendant compte se je dois probablement passé pour une barjo mais bon. Il y a personne.

"Cameron! "

Enfin, il n'y avait personne.

" Qui est l'horrible personnage qui ose venir me déranger dans mon humble demeure.
- C'est Clain.
- Barre-toi de...  Quoi? Désolé Maître!
- Ton langage se veut excessif parfois Cam, dit-il en rentrant dans la chambre. Toujours ici?
- Je ne bougerai pas tant que Johnson ne sera pas revenu Maitre. Je vous l'ai déjà expliqué.
- Oui oui oui. Plus d'une fois. Je viens te voir concernant l'affaire Dylan/Sammy.

Je déglutis bruyamment.

- Ah...
- Tu te sens de faire ton tour de garde avec Dyl' ou pas?
- Si je réponds non, ça changera quelque chose?
- Non.
- D'accord. Donc je disais...
- Change pas de sujet.
- Oui, désolée.
- Ton côté " Je ne veux plus vivre sans Johnson" est toujours là ou tu t'es décidé à grandir?
- Sauf votre respect... Aller vous faire voir Clain, je dis méchamment.
- Ton langage.
- Je suis restée polie! En même temps vous me provoquez...
- La salope! On y va, crie Dylan.
- Je peux la taper? je demande à l'attention de Clain.
- Oh la salope! Je te parle, hurle Dyl' en ouvrant la porte.
- Et vous me reprochez mon langage à moi....
- Dylan. Ton langage. C'est une manie d'être vulgaire maintenant? interroge le Maitre.
- Toutes mes excuses. Cameron, on doit partir. "

Mon dieu, il y a des claques dans la gueule qui se perdent. Enfin bon. Je pose mon Ipod sur ma table de nuit. Laisse Clain tous seul dans la chambre et rejoins Dylan. Je la plaque contre le mur.

" Traites moi encore une seule fois de salope et je te tue. "

Mon regard parle de lui-même. La blonde baisse les yeux. Je la relâche et la suis jusqu'au vestibule. Nous ne parlons pas. J'ai pris mon oreillette. Brad devait me parler d'un truc important de toute façon. Autant passer le temps. Faudrait-il d'abord qu'il se réveille... Ah les amis, toujours là quand on a besoin d'eux.

Je me mets à me tourner les pouces. Litterralement. J'en suis à quatre cent vingt-six quand j'entends un bruit. Une porte. Et merde. On a le droit à un visiteur. Dylan et moi nous levons, prêtes à faire blocus. Le problème est que plusieurs paires de pas se font entendre.

"Bonjour Cameron, me dit Mathieu en arrivant vers nous. "

Oh non.

*PDV de Johnson*

"Aller mon ami! Allons détruire la troisième ville!
- Laisse moi dormir encore un peu... "

Mon matelas se retourne.

"Putain tu fais chier.
- Calmos Johnson. On a pas de temps à perdre avec tes conneries, déclare Mat."

Il sort de la chambre. Non mais c'est pas possible les gars. J'ai besoin de dormir... Je me lève à contre-coeur. Je regarde ma montre: dix heures moins vingt. Nous devons partir à dix heures et demi car la prise de garde est à onze heure. Je pars prendre ma douche.

Ici, ce sont des douches communes. J'ai chaque fois j'y rentre, je pense à Cameron... Je me mets à rigoler nerveusement. Mais qu'est ce qui m'arrive? Je vais probablement devoir la tuer et pourtant je repense à l'un des plus agréable moment que j'ai passé en sa compagnie. Faut vraiment que je consulte...

L'eau roule sur ma peau. La tête appuiée sur le mur, je pense.

" Arrête de penser, tu te fais du mal, m'aurait probablement dit la Seconde."

Je secoue la tête. Je dois la chasser de mon esprit. Je coupe le robinet et sors. Je prendre mes fringues et m'habille.

Je descends déjeuner tranquillement. Je ne vois pas Thomas. Étrange, habituellement, il est toujours dans la cuisine. Bon, pas grave. Je dévore mon petit déjeuner et rejoins Mathieu dans son bureau.

" On pars dans dix minutes, m'informe-t-il.
- D'accord. Je peux te poser une question?
- Oui?
- Comment tu as sûque j'allais me rallier à votre cause?
- Franchement, je n'en savais rien. Tu as beau être mon ami, j'avais gardé en tête l'idée de te tuer si tu refusais mon offre.
- Sérieusement?
- Mais je n'ai pas eu à le faire. Car tu es quelqu'un d'intelligent.
- Ok... , dis-je en laissant ma réplique en suspent. Que compte tue faire quand on aura détruit Camack?
- Je devrai dans un premier temps aller voir l'assemblé des Voltanis. Sur dix groupe, le mien est le seul à avoir programmé ce genre d'attaque. Et avec ton aide, on va pouvoir devenir des légende. Nos noms resterons dans l'histoire des Voltanis, Jack. Nous n'étudirons pas l'histoire.  Nous serons l'histoire.
- Ouai mais tu sais que l'histoire, tous le monde s'en fou... "

Ce qui intéresse Mathieu, c'est de faire l'histoire. De devenir quelqu'un. Et pourtant... Il a le charisme, l'intelligence, la beauté. Il fait tous ça, juste pour qu'on le remarque. Pathétique.

Nous décollons du QG comme prévu à dix-heures et demi. Je les conduis jusqu'au passage principal et abandonne l'équipe de Mathieu.

La mienne me suis jusqu'au passage sous la mairie. Nous progressons assez vite. J'aperçois au bout de quelques minutes, une lumière.

Camack s'offre à nous. Clain, je t'en prie, ne me tue pas.

J'ordonne l'assaut.