La Milliardaire Rouge, Vermillon

21-

J'avais passé une mauvaise nuit entre Michael qui ne me répondait pas et Tom qui voulait une vraie relation entre nous mais que j'avais repoussé par crainte. Je ne savais plus où j'en étais mais vraiment plus du tout. Je mis du temps à me préparer ce matin pour me donner l'allure de celle que je n'étais plus. La femme sûre d'elle et sans émotions. J'avais mis tant de temps à me créer cette attitude et cette carapace. Je ne voulais pas changer pour une quelconque personne. Je portais une chemise noire avec une jupe crayon en cuir et des escarpins. J'étais si fatiguée que sans le café pour me rebooster, je serais encore au fond de mon lit. On était vendredi et ce soir, je pourrais enfin respirer.

Une fois, la sécurité passée et mon passage dans l'ascenseur. Je me dirigeais directement vers la petite pièce spécialement conçue pour mes secrétaires non loin de mon bureau. J'avais une heure de retard, c'était bien la première fois. Je n'avais pas réussi à me lever à temps. Je me doutais bien que je devais avoir une mine affreuse à cause de mes cernes. Néanmoins, une longue séance de maquillage m'avait remis sur pied. Je ne devais pas me négliger surtout pas à mon jeune âge. Je respirais un bon coup, j'avais l'impression d'en avoir quarante aujourd'hui tellement je me sentais au bout du rouleau émotionnelle ment parlant.

J'oubliais de penser à toquer à la porte du bureau de mes secrétaires. La scène que je surpris, glaça tout mon être. Ils avaient dépassé toutes les bornes inimaginables. Ils auraient pu attendre d'aller dans un hôtel. Je sortis mon téléphone puis je pris une photo de ma secrétaire dans une mauvaise posture sur le bureau avec un Tom en action devant elle. Je vérifiais la photo, il ne faisait aucun doute sur leur activité. Ils ne m'avaient pas remarqué et je repartis aussi rapidement que j'étais entrée. J'allumais mon ordinateur pour envoyer l'image via mon téléphone. Cette photo me répugnait et m'avait mise hors de moi. Ils couchaient ensemble sur le lieu de travail. Je me dépêchais de l'envoyer à l'imprimante puis fermais rapidement la page. Je pris une enveloppe la glissait dedans.Maintenant, il ne restait plus qu'à chercher l'adresse de Madame Brown et de mettre la lettre au nom de son fiancé. Toutes ses actions me calmaient à peine, je sentais encore la rage coulait en moi. J'en voulais plus à Tom qu'à autre chose mais je savais qu'il aurait aussi des problèmes à cause de cette photo. Les fiançailles de Madame Brown allaient être rompues. Je n'oubliais pas de mettre un mon nom comme destinataire.

Je partis en trombe de mon bureau prenant toutes mes affaires avec moi.Je n'avais pas l'intention de remettre les pieds aujourd'hui au travail. Je travaillerais depuis chez moi et leur enverrais par mailla montagne de travail que j'allais leur faire faire puisque apparemment ils avaient assez de temps pour pouvoir s'amuser. Je trouvais une boîte aux lettres d'où je déposais la bombe. Sans pouvoir m'empêcher d'exploser de rire. Après tout, au moment où cette bombe exploserait cela serait fabuleusement drôle.

Je repris ma voiture en direction du lieu de travail de Michael. Je devais régler les choses avec lui pour qu'il me pardonne de petit incident de la vieille. Je savais très bien comment j'allais m'y prendre. Une fois arrivé à l'accueil, je dus négocier avec l'hôtesse et lui montrait qui j'étais pour qu'elle daigne me laisser monter. Je pris ensuite l'ascenseur jusqu'au cinquième étage, il ne fallait pas que j'oublie de la faire virer.

Je m'avançais dans la pièce avec une démarche assurée sans avoir frapper à la porte. Michel me dévorait du regard assit derrière son bureau. Je constatais quand même sa surprise de me voir ici. Je me rapprochais de lui, il voulut se relever mais je le repoussais de la main pour qu'il reste assis. Puis, je l'embrassais fougueusement.Il allait me pardonner c'était certain. Je me relevais et partis fermer le bureau à clé. Je finis par fermer les stores avant de revenir près de lui.

-Nora que fais-tu ici ? Tu ne travailles pas ?

-Non je suis passé prendre mon petit déjeuner.

Je me rassis sur lui et commençais pas lui déboutonner sa chemise. Je me mis à lui caresserait le torse, il devait faire beaucoup de sport pour qu'il soit aussi ferme. Tout en l'embrassant, je sentais déjà son excitation sous moi. Il ne me repoussait pas le moins du monde.Je savais ce que je faisais après tout. Michael se recula un instant:

-Je n'ai pas beaucoup de temps! J'ai une réunion dans trente minutes.

Il soupirait déjà d'aise. Je le regardais amusé:

-C'est largement assez suffisant!

Je l'aidais à descendre son pantalon puis le lui enleva. J'enlevais ma jupe puis enleva ma petite culotte.

-Nora, si j'avais su qu'un jour cela arriverait.

Je le ré embrassais pour le faire taire. Je sortis un préservatif à l'emballage rouge de mon sac à main et le lui tendit. Il l'enfila tout doucement sans me quitter des yeux. Je sentais le poids de son regard sur moi remplie désir, je me léchais la lèvre inférieure.Il avait envie qu'on accélère les choses car il me souleva rapidement et m'installa sur lui sur sa chaise de bureau. Puis il se décida à me caresser lentement mon intimité tout en m'embrassant avec fougue. Je sentais une douce chaleur montait en moi mais je voulais qu'il accélère, la patience ne faisait pas partit de mes qualités. Il prenait trop son temps à mon goût, je décidais de prendre les choses en mains ou plutôt son sexe en main. Sa respiration était saccadée et je me mis à accélérer mon mouvement de haut en bas de façon qu'il perde pied. Il me couvrait de baiser dans le cou en humant pour parfum. Il continuait de prodiguer des massages à mon intimité mouillé de plaisir. Il finit par me souleva légèrement et entra en moi en un seul coup de rein.Je ressentais un flot d'émotion contradictoire, du plaisir, de la douleur, de la joie, du désir. Je le laissais mener les choses comme il le désirait à partir de ce moment.

Il accéléra le rythme de ses coups de reins. En même temps, il se mit à me déboutonner mon chemisier pour prendre un de mes seins en coupe en le sortant de mon soutien-gorge. Je gémis à son toucher,le rythme se faisait de plus en plus enflammer. Je ressentais la vague de plaisir qui montait en moi sous nos mouvements de bassin et je m'agrippais à son cou pour ne pas tomber en arrière. Il semblait ressentir un flot d'émotions comme moi, on était parfaitement en phase comme si on ne faisait qu'un. Un frisson me parcourut, il m'agrippa la taille en la serrant fortement. Je le regardais fixement dans les yeux pour sonder son état de plaisir.

J'étais sur le point de sombrer corps et âme, lui aussi je le sentais dans son regard et à la chaleur de sa peau. Nous finirent par exploser presque au même moment. La pression redescendit et je me sentais parfaitement bien. Je l'observais et dans son regard brillait encore cette douce lueur post orgasme. Je descendis de lui après de longues minutes à essayer de récupérer ma respiration. Je lui souris,c'était ma première fois avec Michael et cela avait été merveilleux. Il se rhabillait rapidement puis m'embrassait. Je lui rendis son baiser, il sentait l'odeur du sexe à dix kilomètres à la ronde. Cela ne passerait pas inaperçu à sa réunion.

-Je n'ai pas l'intention d'en rester là, annonça-t-il.

Il en revoulait encore cela ne m'étonnait guère.

-À ce soir alors, Michael.

Je lui fis un clin d'œil tout en sortant de la pièce, il allait être en retard sa réunion qui était dans cinq minutes. Je repris ma voiture comblée, c'était sans aucun doute le meilleur remède pour se détendre et effacer une mauvaise scène de mon esprit. Je devrais faire cela plus souvent mais tout était possible désormais ayant Michael sous la main. Dans ma voiture, je mis à fond la musique «I'm so excited » des Pointer sisters. Cependant, j'avais encore une chose importante à faire en rentrant. Je devais appeler ma sœur pour qu'on se réconcilie. J'espérais qu'elle n'allait pas me rejeter, j'avais une peur panique du rejet. Je savais que cela pouvait me détruire si le seul membre de ma famille me repoussait.Une fois rentrée et douchée, j'appuyais sur mon téléphone pour lancer l'appel. Les bips sonores retentirent.

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