La Milliardaire Rouge, Vermillon

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Deux heures plus tard, j'avançais dans la rue habillée d'une robe si moulante et sexy que je ne pouvais quasiment pas bouger. J'allais profiter de cette soirée de libre pour me détendre un peu. Je n'avais pas eu d'homme dans mon lit depuis un moment, pourquoi me priver alors que j'étais jeune et jolie. J'allais dans un bar chic de la ville, je savais que je trouverais rapidement dans ce bar un individu qui collerait à mes goûts en matière d'homme. J'avais pris un taxi qui m'avait déposé un peu plus loin. Je partais en quelque sorte en chasse.

Je fis une entrée remarquée dans le bar. Je me levais tôt demain, il fallait donc que je trouve rapidement quelqu'un pour me satisfaire. Je m'appuyais contre le bar, je savais que tôt ou tard un homme viendra m'aborder. Je ne prendrais pas n'importe qui évidemment, je n'étais pas désespérée. J'avais juste besoin de jouer un peu et surtout facilement. Je fis un grand sourire en apercevant le regard braqué sur moi d'un charmant blond de l'autre côté du bar. Il ferait l'affaire pour ce soir, je le trouvais mignon. Il s'avança vers moi comme si j'avais donné un signal tactique dans le jeu de la séduction. Le blondinet me fit son plus beau sourire que je lui rendis en retour.

- Bonsoir, je m'appelle David, enchanté.

- Hello David, moi c'est Nora!

- Qu'est-ce qu'une charmante jeune femme vient faire ici toute seule?

Je viens chercher des proies faciles comme toi pour m'amuser.

- Je viens faire des rencontres!

- Quels genres de rencontre ?

- Du genre qui finissent dans mon lit!

Comme toi David, tu vas te retrouver dans le mien dans peu de temps. Il semblait surpris face à tant de franchise. Je faisais souvent ce genre d'effet aux hommes, peu de femmes sont aussi à l'aise sur ce sujet. Je rajouterais même peu de femmes sont aussi décomplexées que moi. Évidemment, je ne couche pas toutes les cinq minutes, néanmoins pourquoi ne pas se faire plaisir quand on en a envie.

- Tu es directe toi!

Je rigolais en basculant ma tête légèrement en arrière.

-Et encore tu n'as rien vu!

Il proposa de m'offrir un verre mais je refusais, jamais d'alcool pour moi si je voulais garder la situation en main. On discuta de banalités même si je lui mentais à mon propos. Je n'allais quand pas lui dire qui j'étais réellement. Je coupais rapidement court à la conversation, je lui proposais sans détour de venir faire un passage chez moi. Je sais que beaucoup me qualifieraient de mots peu sympathiques face à mon comportement. Je n'en avais que faire, pourquoi les femmes ne pourraient-elles pas avoir la même façon de faire que la plupart des hommes? Il accepta sans hésitation, lui au moins ne résistait pas face à tous mes charmes déployés. La soirée suivait parfaitement les choses comme je les avais prévus.

Dans le taxi de retour, David était bien trop pressé, il me caressait sensuellement les seins puis la cuisse de sa main agile. Il remontait dangereusement jusqu'à mon intimité, j'en avais envie mais il allait falloir encore un peu patienter jusqu'à chez moi. Il me mordillait maintenant la lèvre puis descendait comme si il voulait s'attaquer à ma poitrine. On n'allait jamais arriver jusque dans ma chambre à ce rythme-là, je remontais sa tête au niveau de la mienne pour l'embrasser. À peine la porte d'entrée déverrouillée qu'il passa son polo au-dessus de sa tête et défit son pantalon, je fis de même avec ma robe. Aucun de ne nous ne semblait vouloir attendre plus longtemps, de toute façon je détestais ça. La baise avec un inconnu est tellement excitante, j'en avais oublié à quel point. La dernière fois que j'avais fait ça remontait à au moins un an. Je préférais avoir des petits amis plus réguliers mais la sensation était loin d'être comparable que ce moment. L'effet d'interdit et de non contrainte étaient tellement stimulantes.

Il s'arrêta quelques secondes admirant mon corps simplement vêtu de mes sous-vêtements en dentelle rouge. Il m'enleva tout ça rapidement, je n'avais pas affaire à un amateur. Je me retrouvais nue devant lui, j'étais prête, je n'attendais plus que lui. Il se mit à me caresser mes seins doucement puis plus rapidement tout en descendant ses mains sur mon ventre puis plus bas encore. Il faisait traîner le plaisir, je ne voulais plus attendre. Je le voulais plus rapidement, je le repoussais sauvagement sur mon imposant fauteuil de salon. Il sortit un préservatif de sa poche et l'enfila rapidement. Il était fortement excité car sa respiration se faisait de plus en plus saccadée.

On restait silencieux, il entrait et sortait ses doigts en moi à un rythme affreusement long. Je gémis et pris son sexe dans mes mains puis je commençais de longs mouvements de haut en bas. Il grognait, il aimait ça. Son sexe était prêt, je le voyais aux proportions qu'il avait prises. Je me positionnais au-dessus de lui et je me mis à bouger sans plus de préliminaires. On gémit ensemble au bout de quelques secondes. Il se mit à caresser mes seins en même rythme que mes mouvements de bassins. Je me sentais vibrer, la sensation était si merveilleuse. Je le chevauchais, j'avais le contrôle sur le rythme de nos ébats. J'accélérais le rythme, je sentais qu'il n'allait bientôt plus tenir. Un peu précoce le jeune homme pourtant cela ne me perturbait pas.

Il agrippa ma taille, on était en sueur, j'allais bientôt sombrer. Je ressentis enfin la vague de désir qui montait en moi, il m'agrippa plus fort, s'accrochant à moi comme si sa vie en dépendait. Je n'en pouvais plus, j'étais sur le point d'exploser. On explosa quasiment en même temps et lorsque la vague fut passé, je ressentis un bien-être fou. Je n'avais désormais plus qu'une envie, c'est de m'endormir après cette douce séance de baise pure. Je jetais un coup d'œil à l'homme encore allongé sur mon canapé. Je me levais puis en lui tournant le dos, je retournais à mon sac gisant dans l'entrée pour en sortir mon téléphone. J'appelais un taxi qui me dit qu'il arrivait dans dix minutes. Je retournais au salon puis j'annonçais sans aucuns scrupules:

- Un taxi arrive dans dix minutes, rhabillez-vous. C'était vraiment sympa!

Il ne savait pas quoi répondre face à ce renvoi sans autre forme de procès. Et oui mon chou, tu ne sais pas sur qui tu es tombé ce soir, Nora Dixon la croqueuse d'hommes sans scrupules. Il semblait tout à coup gêné, il ne devait pas être habitué à ce genre de coup. Les hommes sont les professionnels pour ça mais rarement les femmes. Je prenais en quelque sorte une revanche sur toutes les femmes qui s'était retrouvé dans le cas inverse. Il se rhabillait rapidement et je le regardais faire encore complètement nu. J'avais pris mon pied mais rien de mieux qu'un petit ami pour avoir un partenaire régulier. Il s'en alla sans un regard en arrière, son orgueil masculin avait été touché ce soir. J'étouffais un bâillement en regardant l'heure, déjà trois heures, il était temps pour moi de dormir. Mon entreprise n'attend jamais.

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