La Milliardaire Rouge, Vermillon

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Je marchais en direction de mon miteux appartement. Il faisait nuit noire et je n'avais pas les moyens de me payer un taxi. J'étais totalement fauché n'ayant pas travailler depuis un mois en tout. J'avais quelques économies mais je le gardais pour survivre jusqu'à que je retrouve un job. J'avais enchaîné les boulots ces derniers temps. Avant de travailler chez Dixon Compagnie, j'avais travaillé pour un homme qui ne me payait pas. J'avais eu beau négociait, il n'avait pas voulu. Pour me venger, je m'étais tapé sa femme durant un moment propice pour qu'il nous attrape en plein ebat. Plutôt mesquin mais tellement efficace. Il m'avait viré et j'étais directement partit à la recherche d'un autre job. Tout ceci m' avait conduit à Nora. Je soupirais en me l'imaginant. Cette femme était un être unique sur terre. Elle était certe belle mais c'est surtout son charme fou qui faisait la différente face aux autres femmes.
Dès aujourd'hui, je me trouvais avec deux objectifs précis, trouver un nouvel emploi et reconquérir Nora. J'irais postuler partout dès demain. Je ne ferais pas trop le difficile, je prendrais le premier job que je trouve.
Je regardais sur mon téléphone, il n'était que dix neuf et la nuit était déjà tombée en ce mois de janvier. J'accélèrais le pas, il faisait froid et j'avais encore une heure de marche au moins. C'est un sentiment difficile d'être pauvre. Ne pas avoir de voiture était peu pratique aussi.

Le seul avantage était que je pouvais réfléchir ainsi. L'enterrement d'aujourd'hui avait été assez épouvantable. Je me demandais comment Nora faisait pour se montrer si forte. Je l'admirais tellement. Je devais arrêter de penser à elle. Je le méritais absolument pas, je le savais bien. Pourtant je ne pouvais m'empêcher de la désirer. Mes pensées revenaient continuellement vers elle. Je n'avais pas d'autres choix, je tenterais le tout pour le tout et si elle refuse je continuerais jusqu'à la limite du possible. Je n' abandonnerais pas facilement. Je regrettais mes erreurs, je devais lui faire comprendre.

Dire que j'avais encore fait des conneries pendant tout un mois. Je semblais avoir des difficultés à apprendre de mes erreurs. Je frappais dans un poubelle pour me calmer. Je n'étais qu'un petit con mais je voulais changer. Je savais que je l'aimais et je m'accrochais à ça. Je n'avais que ça. Je m'arrêtais pour respirer et me calmer quelques instants. J'étais en colère contre moi même depuis toujours. Cependant, cette fois c'était bien pire. J'avais merdé, vraiment merdé. Heureusement que c'était loin derrière moi, je pouvais repartir de zéro en me concentrant sur ce qui compte vraiment.

Je repris ma route. Je me sentais étrange, j'avais envie de sentir la chaleur de son corps. Peu de femmes me résistaient. Néanmoins, on parlait de Nora Dixon et elle allait m'en faire baver. J'en souriais presque, je préférais ça qu'elle ne veut plus me voir. Je regardais mon téléphone, j'avais envie de l'appeler. Elle ne répondrait pas, je le savais. Bon sang, je me sentais pathétique et désespéré. Après tout, je n'étais revenu dans cette ville que pour elle . Je repris ma route et arrivais enfin chez moi.

Je déposais mes clés et mon téléphone sur mon lit canapé. Je n'avais que deux pièces, il était deux fois plus petit que l'ancien appartement. Je m'en contentais pour le moment mais j'allais finir par péter un plomb dans cet endroit minuscule. Je pris ma guitare et je me mis à jouer pour me calmer. La chanson que je jouais était bien trop mélancolique et au bout de cinq minutes je m'ennervais. Je pensais à ces lèvres rouges et délicieuses.

Je bondis sur mes jambes pour prendre une bonne douche froide pour me remettre les idées en place. Je n'avais jamais ressenti le fait qu'un adieu soit aussi difficile pourtant avec elle je n'arrivais pas à tourner la page. J'entrais dans la douche une fois déshabillé et l'eau froide coula sur mon corps. Ce n'était pas du tout agréable comme la vie après tout. Je pensais à ma soeur il fallait aussi que je m'occupe d'elle. Je posais ma tête contre la paroie de la douche. Je n'avais pas de chance en ce moment. Je restais longtemps comme ça, à réfléchir.

Je sortais enfin de la douche avec une idée bien précise.
Je la voulais alors je l'aurais. J'essayais de me convaincre de la sorte, pourtant ce n'était que des mots. Je n'y croyais plus vraiment. Je me perdais, la nuit porte conseils alors je me glissais sous ma couette. Il n'était que vingt heure passé, je n'étais pas vraiment fatigué. Seulement, je n'avais que cela à faire.

Je posais ma tête sur mes mains et regardais le plafond. Je me mis à me souvenir de tous les taquineries que je lui avais fait vivre. En utilisant Stéphanie, cette cruche. Heureusement qu'elle était potable parce qu'est ce qu'elle était stupide. Je voulais lui montrer qui commandait à cette période là, pourtant je ne controlais rien. Plus je voulais l'énerver, plus elle entrait dans mon coeur. Le joueur prit à son propre jeu et tant mieux. J'avais pu grandir un peu, je n'étais qu'un gamin et je m'efforcer de mûrir chaque jour.
Elle avait beau me ressembler sur plusieurs aspects, seulement je ne la comprenais pas toujours. Je me tournais dans mon lit. La conclusion à ce jeu auquel on avait joué était que plus je lui faisais perdre le contrôle plus je perdais le mien en tombant amoureux peu à peu .

Je devais dormir, la nuit porte conseil. Pourvu que Nora ne me fasse pas perdre la tête. Je ne voulais plus jouer car je savais que j'allais lamentablement perdre. Mon téléphone se mit à sonner. Je bondis, j'espérais que ça soit Nora qui me demande de venir la consoler. Je regardais l'écran c'était un numéro inconnu. Je décrochais et dis:

-Tom Jenson.

J'étais dégouté que cela ne soit pas Nora. Pourquoi ne revenait-elle pas vers moi ? C'est trop tôt Tom ce que tu peux être pitoyable. Je me faisais de la peine.

-Monsieur Jenson vous avez entendu ?

Je n'avais rien entendu mince.

-Non répétez s'il vous plaît.

-C'est votre soeur elle a fait une crise. Venez maintenant à l'hôpital elle vous réclame.

-Maintenant? Oui j'arrive tout de suite.

Je raccrochais et me rhabillais très vite. Justine avait besoin de moi. La famille en priorité surtout ma soeur. Il fallait que je prenne un taxi. Je fermais la porte avec une légère inquiétude mais je savais que la situation était déjà sous contrôle. Ils me demandaient de venir pour les formalités administratives. Elle avait aussi du réclamer ma présence. Justine j'arrive me dis je en montant dans le taxi. Ma petite soeur m'attendait.