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Tom me couvrait de centaines de baisers, j'adorais repenser à cettescène. J'avais des frissons rien que de penser à ses lèvressoyeuses contre ma peau et toutes les choses qu'il aurait pu mefaire. Je ressentais une véritable frustration en prenant ma douche.Je revenais tout juste de faire des longueurs dans ma piscinechauffée même en plein mois de novembre.

Cetteséance ne m'avait pas encore tout à fait détendu. Je ne savaisplus où j'en étais ce que je devais faire et ce qui étaitprioritaire pour moi dans ma vie. J'avais de fortes responsabilitéset voilà que je m'étais fait prendre en photo qui finirait sûrementdans un magazine people comme une jeune célébrité. Je ne pensaispas qu'ils avaient eu le temps de prendre des photos de bonnesqualités, cependant je craignais le pire car le risque était bienprésent. Je descendis les escaliers pour rejoindre la cuisine enmettant ce sujet dans un coin de ma tête. Ma gouvernante Mariam'accueillit avec un léger sourire comme chaque matin. Elle m'avaitpréparé un petit déjeuner très garni. Je lui demandais:

-Bonjour, vous comptez nourrir un régiment? Il n'y a que moipourtant.

Ellerougit légèrement car elle pensait que je la réprimandais.

-C'est juste que je vous trouve très maigre en ce moment et jem'inquiète pour vous.

Ellese faisait des soucis pour moi, c'était touchant.

-Merci Maria pour ta sollicitude.

-Vous n'êtes pas fâchée?

Ellen'arrivait toujours pas à me cerner, intéressant.

- Non!

Jene vois pas pourquoi je le serais. Elle murmura:

-En tout cas si vous avez un problème vous pouvez m'en parler!

Jeréfléchissais à la proposition mais une fois de plus, j'avais dumal à me lancer et lui faire confiance.

-D'accord, c'est noté merci.

Jemangeais mon délicieux petit déjeuner en silence. C'est vrai que jene me nourrissais que peu en ce moment. Une fois finie, je me levaispour refaire un passage express dans ma salle de bain. Maria metendit un petit sac lorsque j'allais partir, je ne savais pas cequ'il se trouvait à l'intérieur.

-Je peux savoir ce que c'est?

-Un repas pour ce midi! Je pense que vous vous surmenez trop. Prenonssoin de vous Madame vous êtes encore jeune.

J'acquiesçaisd'un signe de tête devant ma gouvernante qui semblait réellements'inquiéter pour moi. Elle avait la quarantaine et les manièresd'une mère même si elle n'avait jamais eu d'enfant. Je faisais tantque cela peur à voir? Je me le demandais. C'est vrai que j'avaisencore que peu dormi. Je pris la voiture en direction de mon bureau.J'étais dans les temps. Une nouvelle journée commençait qui jel'espérais serait plus paisible.

Jemarchais dans le hall d'entrée vêtue d'une robe noire très prèsdu corps. Je n'étais pas vraiment de bonne humeur aujourd'hui. Mêmesi, le problème Michael était réglé une bonne fois pour toute. Ilavait compris le message. J'avais maitrisé la situation en luifaisant comprendre que je n'en voulais pas pourtant j'appréhendaispour les photos. Cependant, je n'étais pas du genre à me morfondre,il n'y avait que des solutions. Il fallait juste que j'en trouve une.

Jemarchais à vive allure et la plupart des gens de mon entreprise meregardaient étrangement aujourd'hui. Le genre de regard qu'on lanceà quelqu'un dont on sait quelque chose de personnel. Peut-êtrequ'une rumeur courait sur mon compte. C'était déjà arrivéauparavant mais tout ceci m'avait beaucoup amusé. La dernière fois,on avait fait courir la rumeur que je sortais avec une star du rock.N'importe quoi, cependant je n'avais toujours eu rien à faire de ceque les autres pensaient de moi. Je rigolais toujours lorsque je memis à m'arrêter subitement. Ne me dites pas qu'ils étaient aucourant pour Tom et moi, c'était bien trop récent. Non cela nepouvait être ça. Peut-être Michael à cause des photos,j'appréhendais tout d'un coup. J'allais vite finir par savoir, j'enétais certaine.

La Milliardaire Rouge, VermillonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant