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Je regardais ma soeur. Elle me parlait d'un plan mais je ne saisisais pas ou elle voulait en venir.

-Quel genre de plan Justine?

Elle me sourit, elle n'avait vraiment pas l'air mal. Elle ne semblait vraiment pas à sa place ici dans cet hôpital. Qu'est ce qu'elle avait bien pu faire?

-Il faut absolument qu'elle te reembauche.

-N'importe quoi. Elle ne veut plus me voir, jamais cela n'arrivera.

-Peut être pourtant c'est ça la solution.

-Je ne te saisis pas.

-Si elle t'a constamment sous les yeux. Elle ne résistera pas à ton charme.

Elle me fit un grand sourire, sur d'elle même.

-Tu penses ?

Je ne résisterais surtout pas au sien. J'allais souffrir si elle me repoussait constamment.

-J'en suis persuadé. Tu ne me sembles pas très confiant en ce moment cela ne te ressemble pas.

Qu'elle me le fasse remarqué me vexa. Je savais que je n'étais plus dans mon assiette. Les mots sortirent tout seul:

-Et toi ce n'est pas ton genre de te retrouver dans un endroit pareil.

Bravo ma délicatesse. Je me sentis affreusement coupable lorsque je vis de la peine passait dans ses yeux habituellment malicieux.

-Je suis désolé Justine je ne voulais pas dire ça.

-Ce n'est pas grave Tom.

-Ne te vexe pas s'il te plaît.

-Je ne le suis pas. Je veux vraiment que tu récupères Nora en tout cas.

Je voyais que son regard brûlait de sincérité. Elle ne m'en voulait pas et heureusement. Il fallait que je fasse plus attention elle était très sensible.

-Pourquoi penses-tu cela?

-Je sais que c'est elle qu'il te faut. Je voudrais que tu sois heureux avec une famille. A la différence de la notre.

-Je me demande comment je vais bien pouvoir faire.

-Va à son bureau et essaye de voir.

-Tu as raison. Qui ne tente rien à rien. De plus, j'ai vraiment envie de le voir.

Son bureau me rappellerait de bons et de mauvais souvenirs.

-Je n'en doute pas. Une fois que vous vous serez réconcilié presente la moi.

-Justine.. peut être que cela n'arrivera jamais.

Oh Ruby, cette femme si compliqué.

-Ne fais pas ton défaitiste. Je te propose un marché. Si je fais tout pour m'en sortir, tu fais tout pour la récupérer.

-C'est d'accord. Faisons ça.

Il fallait bien qu'on se motive mutuellement. La famille sert à ça.

-On a deux mois c'est bien ça?

-Oui! Je ne pourrais pas payer plus de deux mois dans cet hôpital.

Déjà un mois, je ne pouvais pas. Néanmoins, je n'allais pas lui dire. Je ne voulais pas l'inquiéter.

-Je suis desolee de te causer du soucis et de te faire une fois de plus payer.

-Ne t'en fais pas. C'est mon rôle.

-Non Tom, ce n'est pas à toi de faire ça. C'est à notre père ou à notre mère, hurla t-elle.

-Calme toi Justine. On ne peut pas avoir toujours une famille parfaite.

Je la pris doucement dans les bras et la berça comme un bébé. Elle semblait se calmer. J'étais content de voir qu'elle avait confiance en moi. Elle se recula légèrement et dit d'un ton dur:

-Je sais mais tu verrais notre mère. Elle nous a laissé dans la misère pour avoir la belle vie.

Bon sang j'avais tellement envie d'en savoir plus mais je n'avais pas le droit de lui demander. Qu'est ce qu'elle voulait dire ? Notre mère était riche?

-Ah c'est pas cool.

Mon ton sonnait tellement faux. Amelie le comprit car elle me lançais un regard perplexe. Je n'étais pas très crédible. Cependant la situation me mettait mal à l'aise.

-Je vois que tu ne réagis même pas à mes perches.

-Je ne peux pas.

À mon grand désespoir.

-Si je ne peux même pas me confier à toi. Je ne peux le faire à personne.

-Si tu peux le faire à la docteur. Elle pourra t'aider et je pourrais ainsi tout savoir.

Elle se referma sur elle même. Dans une attitude de grande souffrance. Je lui caressais la tête pour la rassurer, pourtant elle me dit:

-Je ne le souhaite pas encore.

-N'oublie pas notre accord. Nous avons deux mois pour nous en sortir. De plus, je reviens vite te voir.

La docteur frappa à la porte puis entra. Elle se plaça à côté de la porte et dit:

-La visite est terminée. Justine doit dormir.

J'avais l' impresion d'être resté qu'une minute à peine.

-Bien sur. Bonne nuit Justine.

-Non, murmura-t-elle.

Je lui deposais un baiser sur le frond. Elle attrapa mon tee shirt et me regarda avec un visage de victime. Elle ne voulait pas que je la laisse mais je n'avais pas le choix. J'avais le coeur serré pourtant je devais m'en aller. Je me reculais doucement et pris le chemin de la porte. Elle ne fit pas un seul mouvement pour m'en empêcher. Je lui fis un signe de la main en sortant de la pièce. Elle reviendrait bientôt de cet enfer j'en était sur.
Elle m'avait bien aider pour le plan. J'irais voir Nora demain pour négocier une place dans son entreprise. Peut etre qu'elle accepterais avec un peu de chance. Je pris un taxi de nouveau et rentra chez moi. J'étais déterminée, il ne fallait pas que je baisse les bras. Nora était la femme de ma vie. Je devais la récupérer. Elle n'allait pas me faciliter la tâche. Pourtant demain j'irais au Dixon building car ma place se trouvait la bas.

La Milliardaire Rouge, VermillonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant