Juste avant de commencer la suite je voulais préciser quand je mets des [ ] ça veut dire que c'est moi qui parle ( pas la personne de la chro : et on va lui donner un prénom : Agim et ai faites j'ai voulu faire zehma le mystere et tout mais je vais dire direct mdrr la personne c'est mon père et on est albanais 🇦🇱🇦🇱🇦🇱 )
Bref, bonne lecture:
Comme je vous l'ai dit bah j'avais une vie normal quoi, j'étais proche de ma soeur plus que de n'importe qui d'autre, mon père travaillait dur du soir au matin pour rien. C'est vrai que la vie est pas juste t'a des gens ils font r de leur vie et ils ont des salaires de ministre et d'autre qui se tuent au travail pour un salaire qui suffira meme pas à nourrir une famille. Et nous, on allait en cours enfin c'est ce qui se disait officiellement mdrr parceque je sais très bien que mes grands frères ils allaient pas en cours mais bon ça c'est une autre histoire.
Le jour où tout à basculer dans ma vie, où l'enfant que j'étais à disparu c'était en CM2 , j'avais 10 ans. A ct'âge là, on pense qu'à jouer, faire du foot ( oui parceque je faisais du foot dans le quartier dans un pti club la) aux potes et à rien d'autre bah c'est ce que j'étais en train de faire. J'avais fini l'école, avec mon petit frère Ardit on rentrait à l'appart. On parlait de ce qu'on allait faire, on monte jusqu'au 4 éme étage où on habite quoi et on rentre. Y avais personne pas de bruit. Ca fait on crie pour voir si y a quelqu'un et t'a ma grande soeur ardita qui répond mais genre juste à entendre sa voix j'ai su que y avais un truc qui allait pas...
Moi: Ardita, ya quoi ? Elle est où mama ? Et babe ( ca veut dire papa ) ?
Elle me regarde j'ai vu elle pleurait. T'as ce pleureur de Ardit qui pleure aussi un vrai bébé !! Juste parceque il l'a vu il m'énerve ( faut je précise je suis un vrai nerveux, on est tous nerveux dans la famille mais moi c'est a un niveau extrême personne peux comprendre) !!
Elle nous prend dans les bras et nous serre fort, je reste dans ces bras mais j'oublie pas donc je la reregarde et lui redemande :
Moi: Ardita, stp dis moi qu'est ce qui se passe ??
Ardita: T'as babe qui est à l'hôpital, mame elle est parti le rejoindre y a 1 heure peut être c'est axha (tonton) qui l'a déposé.
Moi: pk ??? Qu'est-ce qui se passe ?
Je commence à me lever, j'étais vraiment enervé je comprenais rien ca me soulé. Mes frere ils etaient meme pas.
Ce soir la, je suis meme pas sorti dehors, j'avais pas la tête à ca. J'avais peur de ce qui pouvait se passer. J'aurais pas supporter de perdre mon père nan. Je suis trop jeune wsh c'est pas possible ca !!
Un peu plus tard ma soeur Gona est revenu des cours et mes frères aussi. A l'époque ca existait pas encore les téléphones fixés ou portables nan c'est la voisine qui l'as dit a ma soeur qui nous l'a dit ensuite.On a pas dormi jusqu'à ce que babe et mame y rentre. J'étais hyper content. Mes soeurs elles ont pleuré . Il devait etre dans les 22:00 je crois. Je sais mon père il nous avait traité parceque on etait pa en train de dormir.
Au début, ils nous disait que c'était rien. Un petit probleme au travail. Et puis je l'ai vu jour apres jour souffrir à feu doux. Au début c'était rien puis y a eu les examens. Au debut c'était 2 fois par an, puis une fois par mois puis plsrs fois par mois. J'en pouvais plus. Tous les soirs j'allai me coucher la peur au ventre. La peur qu'il ne soit pu là le lendemain. Il nous montrait rien. Il gardait la tête haute, ma mère aussi. Mais on etait pas con, on a des yeux des oreilles aussi. Personne peut cacher une si grosse souffrance!! Le soir, apres l'école, les devoirs, je mangeais et j'allais dormir et je pleurai comme un bébé mais personne le savait: je pouvais pas vivre ma vie sans mon père. J'étais faible parceque ma famille c'est ma plus grosse faiblesse.. Je m'énervais tout le temps, pour rien. Je me tapais, j'avais la haine.Un jour, les médicaments suffisaient pu, nan , mtnt fallait opérer pour plus d'efficacité parceque son état ne faisait qu'empirer. Ce jour- là c'est celui ou j'ai le plus eu peur. Dans ma tête, je me faisais tous les scénarios possibles et inimaginables. Si l'opération ratée, si y avait un problème j'avais peur. Peur du lendemain, peur du concret. Je m'enfermais dans une bulle je parlais a personne. J'avais besoin de personne. Juste de mon père. Ma sœur Ardita etait toujours à la maison pendant que mama était a l'hôpital ... Elle était toujours avec moi, pour m'aider me comprendre. C'était la seule avec qui y avais pas besoin de mots. Elle était seule à me canaliser quand j'avais trop de haine en moi. Parceque c'était ca ce que j'avais de la haine. Je détestais tout. Voir mon père, lui si haut si fort ui nous a donné une éducation d'homme fort, qui m'a toujours tant impressioné si mal. Je pouvais pas. C'etait pas concevable.
Un jour, j'avais un match de foot. On jouait contre un autre quartier. J'avais fait mon sac de foot tout seul, j'avais 14-15 ans ma soeur m'avait lavé mes groals j'etais prêt. Mon père etait pas là, ma mère non plus. C'etait dur pour tout le monde! Insupportable , je mettais tout sur le terrain.
On a commencé à jouer , au début on perdait 1-0. Le seum. A la mi-temps, on va devant l'entraîneur. En regardant dans les gradins je vois qui ???
Babe !!!! Et mama !!!! Ouah la putain de sa mère j'etais content !!! Je leur fais un signe de la main. J'étais tout content !! C'était la premiere fois que mon père îl assistait a un match. J'etais heureux. Rien ne pouvait me rabaisser le moral. Tellement j'avais la pêche , je leur ai mis 2 buts !! Eh ouai t un boss ou tu l'es pas !
Quand le match c'est fink ils etaient parti. Je me suis dit qu'ils devaient être fatigué. Quand je suis rentré à l'appart je remarque il avait un grand bandeau sur sa tête fin une sorte de pansement quoi ... J'avais pas remarqué pendant le match. Je vais â côté de lui. Les bisous et tt c'est pas trop le délire de la famille. Donc il m'a dit tape en 5 mon fils. Je suis fière de toi.
J'étais trop heureux mais malheureusement son état lui empiré à vue d'œil. Il développait un cancer ... Rien ne pouvait arrêter la maladie. Cette putain de maladie de merde. Depuis ce jour au cm2, je vivais avec la peur constante du lendemain. De ce qui pouvait se passer. Mon père lui y faisiat comme si de rien n'était. Si y avais des vielles notes, ou des bêtises oj autres. Rien a foutre mdrrr indiana jones entrait dans son corps et action mdrr! Coups de ceinture y'en a assez ahahha
Bref, on faisait tous comme si de rien n'était mais on savait qu'on se voilait la face. Le probleme c'est que rien ne pouvait être pire que ca. L'incertitude du lendemain alors on vit chaque jour comme le dernier et on attend. C'est dur, trop meme. C'est vrai que dans la vie on sait que personne sait de quoi demain sera fait mais on peut pas meme pas s'imaginer que quelque chose puisse arriver alors que dans mon cas. On y est bien conscient. On sait qu'aujourd'hui il est lâ et demain ll peut ne pas y être ...[On a souffert beaucoup mais personne autant que toi Babe, je t'aime]
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Chronique d'Agim: J'aurai tout donné pour elle.
Non-FictionLa vie c'est pas toujours un conte de fée. En faites, c'est rarement le cas ... L'histoire que je vais raconter est une histoire vrai. Moi, j'ai 18 ans. Rien ne m'est arrivé. Nan, nan, cette histoire c'est celle de quelqu'un qui m'est chère. Je l'ai...