Mes pensées. Mes mots. Un tout.

'Till the end.

Le collège. Un Jean, un t-shirt, un pull, un manteau. Qui pourrait la juger avec cette tenue ? Personne. Tant mieux. Elle est grande. Elle va se faire remarquer. Mince. Il faudrait qu'elle se tienne voûter sinon elle dépassera tout le monde. Elle a un appareil. Les gens vont se moquer d'elle. Il ne faut pas trop qu'elles sourient. Elle se trouve moche. Avec ses lunettes, ses grosses cuisses, son appareil, elle se déteste. Mais, en quatrième, il y a un garçon. Il est gentil. Plutôt timide. Mais elle aussi. Il ne se connaisse pas beaucoup mais elle veut essayer. Ils se rapprochent. Elle stresse. Elle a peur de mal faire. Ils sortent ensemble. A cette époque, elle ne connaissait même pas l'expression "sortir ensemble.". Elle se sent nulle. Bête. Et incorrigible. Il l'a rassure une semaine. Il l'a rassure deux semaines.  La jeune fille ne voulait pas. Ses mains descendaient dans son soutien-gorge. Elle ne voulait pas. Il l'a quitté la troisième semaine. Le quotat de confiance devenue négatif, elle se referma. D'autres vinrent, mais personnes ne la combla. Elle voulait une personne, qui l'aimerait, qu'elle aimerait, sans ambiguïtés. Elle rencontra un garçon, dans son bus, le soir à seize heure trente. Il parlait beaucoup de sujets en rapport avec le sexe et elle en rigolait. Il avait un an de moins qu'elle. Ils se cherchait et elle aimait ça. Elle lui gardait une place dans le bus tous les soirs et ils conversaient. Elle le tapais après qu'il ait dit des bêtises, il l'a chatouillé pour la faire rire. Et ils s'appréciaient. Elle l'appréciait même beaucoup. Mais il avait une copine. Elle garda ses distances, lui se rapprochait. Il savait qu'il perturbait la jeune fille, il en joua. Elle refusa un mois. Elle refusa deux mois. Il l'a voulait, il voulait sa copine également. Donc il ne savait pas ce qu'il voulait. Il l'embrassa, un soir, à la sortie du bus, et il furent ensemble... officieusement. Ils se cachèrent, derrière un arbre, dans une maison. Il racontait de belles choses et elle était dupe. Ils furent  officiellement ensemble deux mois plus tard. Les mois passés, les moments avec, de bons comme de mauvais, la jalousie revenait plus fréquemment et les doutes s'accumulaient. La jeune fille avait peur. Elle ne portait toujours pas de jupes ou de short au collège, le regard des autres la tétanisait. Le garçon ne l'aidait pas. Il souhaitait juste avoir autre choses. Elle ne voulait pas. Elle le quitta après 8 mois de relation, une semaine après, une autre lui avait déjà tendu les bras. Son coeur l'a fit souffrir, mais elle ne broncha pas. Le jeune homme obnibulait ses pensées mais elle voulait le faire disparaitre. Elle le guettait, dans le bus, devant son collège ou même devant chez lui. Elle ne lui parlait plus. Impossible de s'en défaire. C'est lorsqu'elle lui reparla que tout s'éclaira. Plus rien. Aucune pensée. La jeune fille était libérée. Elle reprit goût à la vie. Elle profita. Elle attendait la bonne personne, elle ne cherchait plus.

Elle parlait avec ses amis, toujours en quête de s'en faire de nouveau, puis elle parla avec certains d'entre eux. Ils écrivaient des textes sur une célèbre application, elle les lut. Et, au début, elle préfera le contexte à la lecture. Elle se créa une histoire. Et elle posta le premier chapitre le vingt-cinq mars deux mille quinze. Un des trois garçon lut ses histoires, il aima, puis ils parlèrent. Ils aimaient parler. Elle l'appréciait beaucoup et elle le considérait comme tout sauf un ami. Elle se doutait de la suite. Lui aussi.
Elle admirait sa conversation, sa façon de rire et de parler. Elle aima ses petites fossettes au premier coup d'oeil. Le trois avril, ils se cherchaient, un regard par là, un sourire ici, une caresse. Ils s'embrassèrent à dix-sept heure, commence alors le début d'une belle histoire.