Paris.

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Dans une ville à la renommée si massive, si mondialisée, la place pour la misère n'est pas envisagée. Mais le long de ces rues, le long de ces visages jalonnent la miséricorde de l'âge. Des courses effrénées des rats dans les sous-sols à celles des hommes dans la métropole. Le stress environnant se lit sur les visages fermés des habitués, alors que résonne une douce mélopée dans ces rames bondées. La misère reste cachée ; abrités sous une bâche, installés sur un vieux siège du métro à la station du Châtelet, des hommes dépérissent sous l'indifférence parisienne. Les périphéries se paupérisent, laissant place à une multiplicité ethnique exclue de toute intégration. Le panorama est triste à admirer. Le vieux Paris, celui du temps de 1900  et d'Eiffel, celui où les rues étaient jalonnées de calèches et où les accordéons chantaient ; ce Paris n'est plus. Il a laissé place à la folie humaine ; la ville habillée de sa longue robe grisâtre ne rayonne plus. Paris n'est plus.

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