Mes pensées. Mes mots. Un tout.

Société Malade.

Je ne pense pas que nous faisons ça dans un but quelconque mais plutôt dans le but de riposter quand une vérité sanglante nous frappe.
Imaginer un autre scenario que cette triste fin, c'est comme essayer de prier pour que la nuit n'arrive pas. Alors qu'on sait tous que le soleil finira toujours par s'incliner face à la lune. On hurle face au néant. Ne gaspillons pas notre salive pour tenter de changer la fin d'une histoire dont le point final à déjà été encré.
Le monde est plongé dans la laideur et la crasse. Devant toutes nos âmes branlantes, nos actes perdus et nos idéaux fumeux, nous tous sommes face à un mur. Nous sommes debout devant un obstacle qu'on ne peut contourner, et les gens sont tellement plongés dans leur connerie humaine qu'ils ne pensent pas à s'entraider pour passer par dessus. Nous sommes tous les jours face à de nouvelles tyrannies. On se souvient des anciennes, qu'elles existaient déjà avant mais que c'est encore plus pathétique. Nous sommes engloutis dans notre propre vision de la réalité, mais c'est parce que notre réalité est ce qui a le plus de sincèrité. Nous commencerons à agir à partir du moment où nous serons personnellement concernés par ce cataclysme. Il sera trop tard. Nous sommes triste d'être humain. Vous ne vous sentez pas déchiré par ce qui vous entoure ? La maladie, les guerres, la politique merdique, les tirans, la pauvreté ? Je finis par comprendre avec terreur que si on ne peut pas arrêter le temps pour essayer de rassembler ce qui autrefois créait un monde, on va devenir fou. Laissons la terre reprendre ses droits et se réguler elle même. Mais tous nos choix ont une repartie et un impact que l'on n'ose imaginer.

Nous devrions tous allumer un cierge en hommage à l'humanité. Née trop tard et vendue trop vite.