Memento Mori [Harry Potter]

Un joyeux anniversaire à toi !

ATTENTION : la fic est en cours de réécriture avec modifications, à partir de ce chapitre, je n'ai pas encore réécris et les évènements changent (les personnages aussi).

Chapitre 7 -Un joyeux anniversaire à toi !

Aujourd'hui, en ce samedi 8 mai, Alice fêtait ses 17 ans. Cela faisait une semaine qu'Adversaril et Walburga ne parlait que de la soirée en son honneur. On n'avait pas 17 ans tous les jours, Alice atteignait enfin sa majorité et ses amies voulaient fêter ça dignement. Elles avaient d'abord constitué la liste des invités, regroupant les enfants de sangs purs influents et les Serpentards. Il avait ensuite fallu décider d'un endroit, la salle commune n'étant pas une bonne idée. Rapidement, elles s'entendirent sur les bords du lac, mais cela nécessitait un accord du professeur Dippet. Étant les filles de puissantes famillescontribuant à la richesse de l'école, il ne put qu'accepter.

Personne n'ayant l'audace de demander à Tom d'aider à la préparation des lieux, c'est ainsi qu'il se trouva en ce samedi après-midi, à garder Alice. Walburga considérant que la bibliothèque était un endroit trop exposé au parc, il avait fallu trouver un autre endroit pour occuper Alice. L'idée était tombée sous le sens, c'est pourquoi Tom décida de l'emmener dans cet endroit qu'il avait découvert lors de sa sixième année. La Salle-Sur-Demande.

Alors que les préparations avaient commencé en début d'après-midi, Tom avait guidé sa camarade jusqu'au septième étage, puis lui avait fait découvrir la pièce. Il avait demandé un endroit calme où ils pourraient tous deux se concentrer sur les recherches et les travaux.

Alice était calme, elle révisait pour les ASPIC tandis que Tom lisait un ouvrage sur le Puissant.

Les minutes défilaient et les deux adolescents s'ennuyaient de plus en plus malgré leurs occupations respectives. Après deux heures de révisions, Alice referma son livre de Sortilèges et rangea ses notes. Elle s'installa sur le canapé vert. Tom ne lui prêtait aucune attention et lisait attentivement chaque phrase du grimoire. Les recherches n'avançaient pas, tous les livres disaient la même chose. Mais Tom avait décidé de ne pas montrer sa frustration aujourd'hui.

Sa concentration diminuait tandis qu'il entendait du mouvement sur le canapé. Il faisait dos à Alice et ne voyait pas ce qu'elle faisait,mais à en juger par tous les frottements du tissu, les soupirs d'exaspération poussés et les grincements incessants, Alice devait changer de positions toutes les secondes. Tom jeta un coup d'oeil par-dessus son épaule et vit Alice, telle une petite fille, jambe le long du mur, tête pendant au-dessus du sol, les bras croisés autant qu'elle le pouvait sur sa poitrine. Sa tresse habituelle frôlait le sol.

« Je m'ennuie, déclara-t-elle.

-J'avais pas remarqué ! Bon, si tu voulais bien arrêter tes enfantillages, tu as 17 ans Alice !

-Je m'ennuie, répéta-t-elle en insistant chaque syllabe.

-...Alice, dit Tom d'un ton menaçant.

-Mais Tom, répliqua la jeune fille en se relevant, c'est mon anniversaire et je suis obligée de rester cloîtré ici ! Je veux m'amuser ! »

Elle poussa de nouveau un soupir et s'affala sur le canapé, bras croisés, affichant une mimique boudeuse. Tom la trouva mignonne ainsi et referma son livre.

« C'est bien la première fois qu'Alice Magusglory veut s'amuser ! »

Tom lui faisait face, assis sur sa chaise.

« Une Magusglory sait s'amuser mieux que personne ! La musique, la danse, les jeux et même les enfantillages mon cher ! »

Elle finit sa phrase en tirant la langue, attrapa un coussin et lui lança à la figure. Tom n'eut pas le temps de stopper l'arme d'Alice et le reçu en pleine tête. Alors qu'il le jetait plus loin, il l'entendit. Alice riait. C'était la première fois qu'elle se laissait aller à ses sentiments devant lui. La première fois qu'il entendait ce son clair et joyeux s'échapper de sa bouche. Il se tourna à nouveau vers elle et évita de justesse le coussin qu'elle avait envoyé. Il comprenait où elle en venait, mais il n'allait tout de même pas se laisser prendre à ce jeu.