Chapitre 8

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Dans la voiture c'était silencieux. J'avais ma musique, Edouard la sienne. Ma mère fixait la route, Serge conduisait. Après au moins 20 minutes mon tél s'eteignit car il n'avait plus de batterie. Je soupirai. Edouard me fit signe de me rapprocher de lui. Je détachai discrètement ma ceinture et m'assis à côté de lui Alors il me tendit l'un de ses écouteurs. On était collés l'un à l'autre. J'étais tendu, je sentais que lui aussi. Tout de lui me faisait battre le coeur. J'avais juste envie de lui prendre la main, de lui faire un bisous ou bien tout simplement lui caresser la jambe. Rien qu'un petit geste! Mais je n'osais pas bouger. J'étais pétifrifiée à l'idée de le toucher. Son corps était pourtant juste là, nos épaules collées. Il posa sa tête sur le côté et s'endormit ainsi. Moi, après de longues minutes d'hésitation, je posai ma tête contre son épaule et m'endormis à mon tour.

Lorsque je me réveillai, ce fût un choc de voir que tout nous était recouvert de neige. Mais pas qu'un peu! Énormément de neige! Il se réveilla à son tour.

« Ouah! s'exclama t-il en regardant par la fenêtre. On est chez toi là ?

- On va bientôt arriver oui. »

Je souris. Il était ébahi devant toute cette neige. Il n'y a pas de neige dans le nord ou quoi? C'est juste qu'ici... c'est tellement différent quand il neige. C'est magnifique. Il était tellement craquant que je ne pus m'empêcher de prendre sa main et de poser ma tête contre lui en le serrant fort. Il me regarda agréablement surpris puis il leva ma main enlacée dans la sienne et y déposa un doux baiser. Mon coeur s'affola bien évidemment. Il recommença à observer le paysage jusqu'au moment où on entra dans le tunnel. Il faisait tout noir. Soudain je sentis qu'il se penchait vers moi et lentement il posa ses lèvres dans mon cou. J'allais m'évanouir c'était sûr. Je devais sûrement être toute rouge. Il recommença une autre fois sauf que là, je sentis également son souffle éffleurer ma peau et il me fit une série de bisous. Je serrai son bras car cela me mettait dans tout mes états. Je détachai ma ceinture et retournai à ma place. Je ne tenais pas. Il me faisait beaucoup trop d'effets. Lorsqu'on fut sortit du tunnel on se regarda. Je lui fit comprendre avec des gestes que je le trouvais fou de faire ça dans la voiture. Il souleva les épaules. Imbécile! On arriva enfin chez moi. On était garé dans le garage, on décharga la voiture et je rentrai dans ma chambre avec Edouard. On était tout près, il me fixait.

《Arrête ça. lui dis-je.

- Arrêter quoi? demanda-t-il toujours avec ce sourire en coin et ce regard de séducteur.

- De me regarder de cette façon.

- Tu adores ça. »

Je soupirai.

Désolée, chez moi c'est pas le grand luxe! Disons que c'est plutôt du style du siècle dernier. dis-je en commençant à défaire ma valise.

- Moi j'aime bien, ça fait familiale je trouve. »

Je souris. Finalement c'est pas si horrible que ça! Je stressais pour rien.

« Bon, je t'emmène à ta chambre suis- moi.

- Parce que on ne dort pas dans le même lit? dit-il en me lançant un regard coquin.

- Bien-sûr que non. »

Je commençai à monter les escaliers. Il me suivit de très près, c'était gênant. Ça fait peut être perverse mais l'idée qu'il puisse observer si bien mon derrière me stressait. On arriva dans la chambre de mon frère qui se trouvait à côté de la salle de bain.

« C'est la chambre de mon frère. lui annonçai-je.

- Il est où?

- À Toulouse, partit faire ses études.

- Ouah, il dessine bien. dit-il en observant tous ses dessins de mangas encore collés aux murs.

- Oui, je sais. dis-je en souriant. »

Je lui fis visiter vite fait la maison. À l'étage il se trouvait juste la chambre de mon frère, une salle de bain et en face la chambre de ma mère. En bas, tout le reste. On se retrouva donc dans ma chambre. Heureusement que il n'y a pas longtemps, j'avais décidé d'enlever tout les posters des One Direction qui envahissaient les murs. Ça aurait été vraiment honteux. Edouard, il touchait à tout. Il faisait déjà comme chez lui. Incroyable! Il regardait mes vêtements, dans les tiroirs, partout.

« Qu'est ce que tu cherches? Une arme que j'aurais caché quelque part pour te tuer pendant la nuit? lui demandai-je d'un ton sarcastique.

- Oui je veux être sur que je ne cours aucun danger.

- On ne t'a jamais dit que fouiller dans les affaires d'une fille ça ne se fait pas? dis-je en faisant barrage de mon corps devant ma commode qu'il s'apprêtait à ouvrir.

- Ah! Là ya tes petites culottes c'est ça? dit-il en me regardant dans les yeux.》

Son visage était à quelques centimètres du mien. Les battements de mon coeur redoublèrent, la chaleur montait en moi. Et c'est là qu'il sourit.

Tome 1: "Si seulement"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant