Chapitre 22.

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Je reçu alors un SMS de sa part: "tu ne dors pas." Ça me fit rire. Je lui répondis: "c'est parce que tu m'as réveillé." J'attendus quelques instants avant qu'il me réponde: "tu rates quelque chose, tu regretteras toute ta vie. Bonne nuit ma petite Jade." Qu'est-ce qu'il raconte? J'allai me coucher et je m'endormis tout de suite. Le lendemain matin, 9 heures, le réveil résonna dans le couloir. On était dimanche et aujourd'hui c'était sortie en ville pour ceux qui voulaient. Après m'être préparée, je me dirigeai à pas lents vers la cantine. Je dois avouer que je cherchais Thomas parmis tout ces gens. Je ne le trouvai pas. Alors j'allai m'asseoir toute seule dans mon coin comme à mon habitude. C'est alors qu'un mec chelou vint s'asseoir en face de moi.

《Salut. dit-il》

Je le fixai d'un air surprise. Il avait les yeux d'un bleu envoûtant.

《T'es la nouvelle copine de Thomas? Je t'ai vu traîner avec lui. me demanda t'il.》

Je sortis mon ardoise.

《"Pourquoi?"

- Ah t'es muette! Ça doit être chaud pour toi ça.

Je soulevai les épaules avec un petit sourire.

《"Où est Thomas?" lui demandai-je.

- Ah ça je peux pas te dire. Tout les dimanches matin il n'est pas là. Personne ne sait pourquoi sauf les professeurs et la directrice. Étrange... J'imaginais tout un tas de solutions à son absence.

《T'inquiète pas, il va revenir à midi. Comment tu t'appelles? me demanda t'il.

- "Jade et toi?"

- Moi c'est Mehdi. Et j'suis classé dans la catégorie drogué. dit-il en riant.》

Je souris.

《Tu vas en ville cet aprèm? me demanda t'il.

- "On est obligé de rester groupés?"

- Non t'inquiète, on nous donne de l'argent et on fait ce qu'on veut. Sauf les vrais handicapés qui ne peuvent pas rester seuls.

- "Alors oui, j'irai en ville avec toi et Thomas."

- Cool, on va s'éclater. dit-il avec un sourire en coin.》

Je ris légèrement. On sortit de la cantine après avoir fini notre petit déjeuner.

《Tu vas faire quoi maintenant?

- "Directrice"

- Je parie que tu vas lui demander où est Thomas. Je me trompe?

Je souris.

《Alala... que des curieuses les femmes.》

Je toquai à la porte de la directrice. "Entrez!" Je donnai un coup à Mehdi pour qu'il lui demande pour moi où était Thomas.

《Il est où Thomas?

- Il va revenir vers midi pourquoi?

- On aimerait bien savoir ce qu'il fait tout les dimanches matin madame.

- C'est personnel, il vous le dira lui même le moment venu.》

Je fis la moue et on sortit du bureau.

《Boude pas, ça le rend mystérieux et toutes les femmes adorent ça non? me dit Mehdi.》

Je ris.

《"Tu dis de la merde."

- Je sais bien. Aller viens allons à la bibliothèque. Je te donne le code wifi si tu me payes.

- "Thomas me le donnera gratuitement."

- Tu ne serais pas un peu tombée sous son charme toi? dit-il avec un sourire en coin.》

Je le tapai puis on arriva à la bibliothèque. Il entra le code Wi-Fi dans mon téléphone puis on alla s'asseoir à une table cachée du regard de la bibliothécaire. Je découvris des centaines de messages venant de toute part. Mais en particulier, un d'Edouard qui disait: "je suis désolé." Je ne répondis pas évidemment. Je restai immobile en repensant à ce qu'il s'était passé à l'hôpital. "Elle a voulu se pendre". J'avais une énorme boule dans la gorge. Il m'envoya un message à l'instant même alors que j'avais encore notre conversation ouverte. "t'as Internet!? tu vas bien?" Je ne répondis pas. Il ne mérite même pas que je lise ses messages. Mais je le faisais juste pour le faire rager.

《T'as perdu beaucoup de potes? me demanda Mehdi.》

Je secouai la tête pour dire non.

《Attends passe moi ton facebook on parle par là wesh.》

Je lui passai mon facebook et on parla par message. C'était assez marrant.

Mehdi- t'avais pas d'amis?

Moi- bah si. Juste que j'ai toujours rêvé de partir de l'Andorre

Mehdi- c'est nul Andorre?

Moi- y'a pas de français

Mehdi- mdrr tu veux pecho

Moi- bah ouais

Mehdi- coquine

Je le regardai puis je ris. Après deux heures passés à la bibliothèque, je laissai Mehdi et allai m'asseoir dehors sur le banc où j'avais maintenant l'habitude d'aller m'asseoir. Maintenant c'était plus facile pour moi. Je n'avais plus besoin de dire les choses, de m'exprimer. J'écoutais tout et je pensais juste. La seule chose qui pouvait tromper mes émotions sont mes yeux et l'expression de mon visage. J'ouvris mon cahier à poèmes. C'était comme un journal intime au final. J'y écrivais ce qui me passait par la tête.

《Je vous dérange mademoiselle? m'interrompue soudain quelqu'un.》

Je tournai la tête en un petit sursaut. Thomas. Je lui souris et il fit de même en s'asseyant à côté de moi.

Tome 1: "Si seulement"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant