Tome 1: "Si seulement"

Chapitre 47

*PDV CHLOÉ*

Mais bordel qu'est ce qu'il m'a prit de l'embrasser comme ça? Il était près de 3 heures de matin. Il était temps de rentrer. J'étais fatiguée et Mehdi était mal. J'appelai Jade pour savoir où elle était. Elle me répondit qu'elle était en route vers l'internat avec Thomas. Je laissai alors un message à tout les autres membres du groupe leur disant que Mehdi et moi on partait aussi.

《Tu as ta carte de bus? lui demandai-je une fois dehors.

- Hum dans ma poche de cul je crois...》

J'étais obligé de le soutenir pour marcher car sinon il tomberait par terre. On arriva enfin à l'arrêt de bus. On s'assit sur le banc et il laissa tomber sa tête sur mon épaule.

《J'aurais tellement aimé que tu ne sois pas bourré. dis-je en regardant dans le vide.》

Je sentis sa main prendre tout doucement la mienne.

《Je sais ce que je dis, je suis tout à fait conscient de mes paroles et mes actes. Ne t'inquiètes pas. Je sais même qu'on est assis près de chez... comment il s'appelle déjà ce con... Edo...Edou...Edouard!

- Oui oui, permet moi d'en douter.

- Tu m'aimes bien Chloé? Moi je t'aime bien. Avant je t'aimais pas. Je te voyais pas plutôt. C'est bizarre pourtant tu n'es pas invisible. dit-il en éclatant de rire tout seul.

- Euh... ouais, d'accord.

- C'est grâce à... Jack qu'on s'est rencontré! Je l'aime Jack! Avant je l'aimais Jack maintenant je l'aime plus car elle aime Edouard! Quel fils de p*te lui! Pauvre Jack! Elle ne sait pas qui c'est Ed... Edouard.

- Ah oui sacré Jack! S'il te plaît Mehdi, ferme la maintenant.

- Mais...

- Tu parles trop.

- Mais qu'est ce que tu dis wesh! dit-il en riant encore solo.》

Ça me fit sourire. Qu'est ce qu'il est chiant. Mais je suis contente d'être là avec lui. Je me rendis compte alors qu'il était beaucoup trop tard et qu'il fallait commander un taxi. Alors je retournai chez Edouard pour dire aux gars de rentrer.

*PDV JADE*

Une fois arrivés devant l'internat, on partagea le prix du taxi puis on rentra. Alors qu'on était devant ma chambre, je sentis la tristesse monter de nouveau en moi.

《Ça va aller? me demanda Thomas.

- Je ne sais pas... dis-je en essayant de me retenir le plus possible de pleurer.

- Jade, il ne mérite pas tes larmes. me dit-il durement.

- Je sais mais... j'ai mal Thomas. J'ai beau essayé de cacher mes sentiments, je n'y arrive pas...》

Et je fondue de nouveau en larmes dans ses bras.

《Dors avec moi s'il te plaît. lui dis-je.》

*PDV THOMAS*

Dors avec moi s'il te plaît?" Oh putain mais ça va être chaud de ne pas avoir envie de... sex. Oh jésus comment refuser ça? Elle ouvrit sa porte et me tira à l'intérieur. Elle se jeta sur son lit, enleva ses chaussures et resta allongée ainsi les yeux fermés.

《Euh... tu ne te déshabille pas? lui demandai-je.

- Si, prend mon t-shirt blanc là sur la chaise s'il te plaît.

- Tiens.

- Merci.》

Elle enleva son collant ce qui me donna vu sur sa culotte. Je détournai vite le regard avant que je m'excite tout seul. Elle se mit debout et me demanda de l'aider à descendre la fermeture sa robe. Elle était maintenant en sous-vêtements devant mes yeux. Et comme elle me tournait le dos, c'est sur son beau derrière que j'avais vu. C'est bon je bandais. Elle détacha son soutien-gorge ce qui laissa apparaître entièrement son dos. Absorbé par l'envie de la caresser je me rapprochai tout doucement d'elle. Je penchai lentement ma tête et déposai un léger baiser sur son épaule, qui monta jusqu'à son cou. Sa peau était brûlante. Ma main se posa sur son rein et passa devant, caressant sa peau toute douce, son ventre, ses hanches, je remontais petit à petit, je caressais l'un de ses seins la main hésitante... Puis elle redescendit lentement jusqu'à ses fesses que j'attrapai de mes deux mains. J'avais terriblement envie d'elle, je mourrais de désirs que je ne pourrais pas assouvir. Elle se colla alors contre moi et se frotta lentement mais fort contre mon sex. Mes mains passèrent alors sur son entrejambe et l'un de ses seins. J'osai y aventurer un doigt, puis deux, elle poussa un petit cris puis elle me repoussa gentiment et mit son haut de pyjama. Elle sauta sur son lit et se faufila sous la couette. Je restai un moment figé puis j'enlevai mes chaussures, ma chemise, mon jean, et je m'allongeai auprès d'elle.

《Je me suis laissé emporter... chuchotai-je alors qu'on se regardait dans les yeux.

- Je me suis laissée faire..."

Nos souffles se mélangeaient, nos corps se touchaient, ses lèvres étaient qu'à quelques millimètres des miennes.

《Merci d'être resté avec moi Thomas. me dit-elle.

- Tu avais besoin de moi, je n'allais pas te laisser seule.

- C'est gentil...》

Je lui souris. Elle se blottit contre moi, la tête contre mon torse comme un bébé. Mon coeur se mit à battre. Mes mains tremblaient à la chaleur de sa peau, elle est magnifique. J'ai tellement envie d'elle. J'osai de nouveau caresser son corps, d'abord son dos... puis ses fesses... puis ma main s'aventura encore par devant et j'y refourai un doigt puis deux. Elle remuait ses hanches en s'aggripant à moi. Sa respiration toute chaude me réchauffait le cou. Je continuai à lui faire plaisir ainsi. Elle tentait de ne faire aucun bruits mais c'était plus fort qu'elle. Ma main maintenant trempée vint caresser ses seins et ses fesses puis j'y replongeai mes doigts d'un mouvement plus rapide. Elle me tenait plus fort et gémissait plus fort. D'un coup je sentis sa main contre mon sex. Je fus comme paralysé.  J'enfonçais mes doigts encore plus fort alors qu'elle me branlait. Je ne cessais de sentir ses fesses se frotter contre moi, ça me tuait de désirs. Elle monta alors sur moi, je la serrai dans mes bras le plus fort possible puis tout doucement je fis entrer une fois mon sex dans son vagin, puis une deuxième fois, puis une troisième et elle sortie soudainement de sur moi et s'allongea sur le côté.

《C'est mal ce qu'on fait. dit-elle.

- Je sais...

- C'est bizarre entre nous Thomas...

- Oui...

- Des fois t'es froid et distant et ta façon de me regarder...

- Quoi?

- Je ne sais jamais... à quoi tu penses.

- Parce que j'ai peur de où peuvent arriver mes sentiments. avouai je d'un coup.》

Elle ne répondit rien. Mauvais signe?

《Tu dors?》

Aucune réponse. Elle ne m'a pas entendu. Tant mieux dois-je dire. Mon coeur est allé plus vite que ma tête... Mais maintenant que j'y pense, je ne veux pas lui servir de roue de secours. C'est trop facile. Attristé par cette réalité, je m'en alla de sa chambre sans la réveiller. Maintenant elle est libre. Et elle a besoin de quelqu'un pour tourner la page. Mais pourquoi ce serait moi? J'ai pas envie. Je ne veux pas être en couple. Je lui ferai mal. Je ne sais pas quand la mort m'appellera dans ses bras, peut être que je n'aurai jamais l'occasion de lui dire adieu. Elle a trop souffert. Et si elle tombe amoureuse de moi, ça sera pire.