« Seule. »

« CHAPITRE III »

« Seule. »

« CHAPITRE III - L'argent ne fait pas le bonheur, la misère non plus. »

Les jours sont passées, et j'ai reçu une lettre de la mairie, qui disait, si d'ici 4 jours je ne paye pas le loyer, je serais expulsée.

Quand je vis cette lettre je pleura toutes les larmes de mon corps, je ne voulais pas cette vie pour mon bébé, j'voulais qu'il vive comme un prince, je ne suis pas une bonne mère, pas du tout.

Il fallait que je trouve une solution pour garder mon logement.

J'étais dans le salon, assise sur mon canapé, la tête dans les mains, et la lettre posée sur la table.

Je fus interrompu par la sonnerie de mon Nokia.

- Allo ?

- À l'huile.

- T'es grave pas marrante Hajar.

- Mais vas-y toi, j'suis bête de marrante.

- Si tu veux, tu voulais quoi ?

- Une autre blague : Toc Toc Toc.

- C'est qui ?

- Sabry.

- Sabry qui ?

- Sabry pas ! ( Ça brille pas. ) * Éclat de rires. *

- Miskina j'ai juste souris.

- Bref, pourquoi t'es froide comme sa ? J'suis ta copine quand même !

- Mais vas-y toi * Sourire *, non rien t'inquiète.

- Tu va pas me la faire à moi, tu m'fais pas confiance ?

- Si bien-sûr, viens à la maison c'est mieux je t'explique.

- Vas-y j'arrive à toute.

Je ne voulais pas lui dire mes problèmes, pour pas qu'elle n'est de la peine envers moi, ou même de la pitié.

Quelques temps plus tard, elle arriva et s'asseye sur le canapé, j'arrive dans le salon avec un plateau remplie de nourriture et m'installe avec elle.

Azzam dormais tranquillement.

- Alors déballe ! Ta une de c'est tête.

- Ferme tes fesses, ta vu la tienne ?

- Ouais j'suis Ma'Sha'Allah franchement !

- Miskine. * Rires. *

- Bon vas-y rara tu crois tu vas esquiver ou quoi ?

- Prend la lettre sur la table et lis la.

Après avoir lu la lettre, elle me regarda avec peine, et je ne voulais surtout pas sa.

- Arrête de me regarder comme sa !

- J'suis désolée, tu sais bien que j'peut pas t'aider si j'aurais pu j'l'aurais fais !

En effet, elle ne pouvais rien faire pour moi, mon frère et parti me faire une mauvaise image de moi dans tous le quartier et depuis les parents de Hajar ne veulent plus entendre parler de moi.

Nous discutons encore un long moment et elle s'en alla, car il fut tard.