« CHAPITRE XXIV »

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« Seule. »

« CHAPITRE XXIV - Représailles. »

Je répond.

- Je connais pas.

Mon cœur s'accélère, mes mains deviennent moites, je pars fermer à clés la porte de mon bébé.

Ensuite, je retourne devant la porte, je regarde par le petit trou et il est toujours là ! Forceur !

Je ferme la porte à double tour et pars dans mon salon et m'assoie sur le canapé.

Je prend ma tête dans mes mains et je fond en larmes, je le déteste pourquoi il reviens maintenant ? Hein ? Quand tout va pour le mieux dans ma vie, la tempête arrive.

Il sonne en continuité depuis à peu près 5 minutes.

Je passe dans le couloir pour rejoindre ma chambre, quand il dit à travers la porte :

- Au Nom d'Allah que si t'ouvre pas cette porte, j'ferais tout pour te prendre ton fils c'est bon ?

Quand c'est arrivé à mes oreilles, j'ai commencé à stresser puisque je sais qu'il est capable de tout.

Je cours fermer à clés la porte de la chambre de Azzam, qui dormait bien tranquillement.

J'enfile un gilet et j'ouvre juste un petit peu la porte, je passe ma tête.

Qu'est-ce qu'il a changé ! Il a grandi, il est plus musclé qu'avant, il a embellie de malade !

Non non non ! Faut que je me ressaisisse.

Je lève ma tête et décide d'entamer la discussion :

- Quoi ?
- Ça va ma belle ?
- Pourquoi tu reviens ? Ta pas honte ? * Gifle. *

Il mit sa main sur sa joue et me regarda d'un air choqué.

Bah oui mon coco, tu crois que j'suis une bouffonne ou quoi ?

Tu reviens comme une fleur et j'suis censée sauter dans tes bras ? Eh bien non.

- Aleynah, juste retouche moi et tu verras. Tu sais très bien de quoi j'suis capable.
- Ta tellement changé tu m'dégoute.
- * Rires. * Moi aussi j't'aime bébé.
- M'appelles pas bébé.

J'allais fermer la porte quand il mit son pied.

- Tu peux mettre ton pied, j'en ai rien à foutre, j'vais te le tordre.

Et je pousse de toutes mes forces pour fermer la porte.

- ARRÊTE !
- Pourquoi tu cris ? T'es pas content tu dégages !
- Eh Vas-y dégages.

Il me pousse avec son long bras et IL rentre dans l'appartement.

Il ferme la porte avec son pied et pars s'installer sur le canapé.

- Ça va ? J'te dérange pas trop ?
- Non, ramène moi du Coca.
- Miskine.

Mon téléphone vibre. Il me regarde avec insistance.

C'était un appel de Nadir. Je vis 32 appels en absence et 14 messages.

J'écarquille mes yeux ! C'est trop !

- C'est qui ?
- C'e...

L'interphone sonne.
Je pars décrocher.

- Oui ?
- Ouvre c'est Nadir.

Mon visage pâlit, je me retourne vers Bassim.

- * En chuchotant. * Oh merde.

« Seule. »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant