Promettre

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Ça fait une semaine. Une semaine qu'elle n'est pas venue. Une semaine que je ne la vois plus.

En effet, depuis une semaine, émilie ne vient plus en cours. Le premier jour, j'ai pensé qu'elle était malade, le deuxième qu'elle était toujours malade et le troisième, j'ai commencé à me poser des questions.

Et si elle ne venait plus ? Et si elle avait changé de lycée ? Et si il lui était arrivé quelque chose ? Et par dessus tout, et si elle ne voulait plus me voir ?

Des milliers de question se bousculent dans ma tête et, par dessus tout, je m'inquiète.

Le cinquième jour, je suis allé trainer près de chez elle le soir en espérant l'apercevoir. Rien.

Je suis allé au petit parc où elle allait étant enfant. Je me suis assis sur les balençoires et y suis resté jusqu'à très tard. Mais elle n'est jamais venue.

Le sixième soir, je suis allé jusqu'à chez elle. La lumière de sa chambre était allumée. Elle était là, à sa fenêtre. J'ai même cru l'apercevoir un moment.

Pendant cette semaine, je me suis réellement éloigné de mes amis. Je ne leur parlais plus et quand j'étais avec eux, c'est comme si j'étais absent, ailleurs. J'étais préoccupé.

Nous sommes aujourd'hui le septième jour et elle n'est toujours pas revenue. Mais dès que les cours se terminent, j'irai chez elle et je suis sûre de la voir, au moins par sa fenêtre, mais il faut que je la vois.

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Comme prévu, je quitte l'école assez tôt pour essayer de croiser émilie.

Je prends ma voiture et me rends chez elle. Je me gare un peu plus loin et je marche jusqu'à chez elle. Je fais mine de passer devant, l'air de rien, mais c'est à cet instant que la porte de chez elle s'ouvre.

- oh nash, c'est toi ?

Je m'apprêtais à faire demi-tour et à partir en courant mais je suis coincé. Je me retourne alors.

- nash, tu viens voir émilie ?

C'est sa mère, la mère d'émilie. Elle me connait puisque je suis venu à son mariage. Je n'ai pas le temps de lui répondre qu'elle me fait signe d'entrer.

- rentre, ne t'inquiète pas, émilie va bientôt arrivée, elle m'a dit ce matin qu'elle était collée cet après-midi parce qu'elle avait oublié ses affaires de maths. Quelle tête en l'air ma fille !

Elle fait une pause pour rire cinq minutes à sa blague et je souris poliment. Elle reprend.

- tu n'as qu'à l'attendre dans sa chambre, c'est la deuxième porte à gauche en haut des escaliers.

Elle me désigne l'étage.

- je te laisse, j'ai du travail.

Je bafouille.

- bonne soirée madame.

- oh et appelle moi Marie.

Je hoche la tête et elle disparait dans le salon.

Je monte alors à l'étage. Je ne suis jamais venu ici et je ne sais pas pourquoi, mais j'angoisse un peu à l'idée d'être dans sa chambre.

Je ne peux pas t'oublier [Magcon Boys]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant