Narrateur externe.
L'hélicoptère avait quitté le sol dès l'appel de Ryan. Le pilote demanda aux chef d'escadron d'éloigner le plus possible les avions adverse pour qu'ils puissent procéder au sauvetage sans complication.
Une fois sur les lieux, le pilote de l'hélicoptère fit descendre son appareil à quelques mètres du sol. Dans un champs voisins, de la position que Ryan avait transmit à l'équipe de recherche pour espérer retrouver les soldat de l'avion2. Les soldats de l'équipe de sauvetage sautèrent de l'engin toujours en mouvements puis ils se rendirent directement dans la forêt jusqu'à se trouver sur la position exacte du crache.
À première vue ils ne constatèrent que des débris de l'avion encore enflammé. Le chef d'expédition forma deux équipes de manière à augmenter les chances de retrouver au moins un des deux soldats disparus.
La première équipe partit vers le nord alors que la seconde se dirigeait vers le sud. Les deux équipes établirent un périmètre de recherche pour centré leurs découverte.
Justin Bieber.
Une fraction de seconde. Voila le temps qu'il aura fallut pour faire basculer ma vie. Un regard. Son regard. Elle m'a hypnotisé de ses iris hazels, et la minute même où je l'ai rencontré je crois bien en être tombé amoureux.
Elle avait cinq ans, je venais de fêter de mes six ans. Elle a emménagé la maison voisine à la mienne. Je me souviens encore de notre première rencontre, je l'avais déjà aperçut de loin, à l'époque elle avait des cheveux mi-long presque blond. Une vraie poupée. Ma poupée.
Six ans à peine et déjà un tombeur, j'avais toute les filles du primaires à mes pieds, sauf elle ce qui m'avait horriblement déplus. J'ai donc imaginé tout les scénarios possible à l'aide de mes deux acolytes : Chaz et Ryan.
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Les trois enfants jouaient paisiblement au ballon, comme tout les garçons de leur âge. On pouvait bien distinguer deux petite tête blonde ainsi qu'une touffe de cheveux brun. Tout en jouant les bambins discutaient et riaient.
L'une des deux petites têtes blondes regardait souvent sur sa droite, vers la maison où une jolie jeune fille venait de s'installer. Il avait déjà parlé à ses amis de cette nouvelle arrivante dans le quartier et celui ci qui l'avait déjà aperçut entrain de jouer dans son jardin, la décrivait comme une princesse aux cheveux d'or.
Les trois amis avaient alors élaboré un plan pour faire la connaissance de cette jolie fille.
« Justin, tu lances le ballon chez elle et quand elle sort tu lui demandes de te l'envoyer. » Déclara le jeune brun avec assurance.
Le petit blond, du nom de Justin, acquiesça d'un simple signe de tête. Il prit le ballon des mains de son ami et il le jeta au dessus de la clôture en bois blanche. La première étape accomplit le trio s'assit dans l'herbe, attendant que la petite fille montre le bout de son nez. Ce qu'elle fit après quelques minutes d'attente.
« Allé ! » Pressa le deuxième garçon à Justin.
Le concerné se leva, et avança doucement vers la palissade. Il posa ses petites mains sur celle ci et appela la jolie fille.
« Hé, tu peux me rendre mon ballon ? » Demanda t-il timidement alors que la blondinette détourna le regard de sa poupée pour le regarder.
Elle lâcha celle ci et se leva pour prendre le ballon dans ses mains. « Oui, bien sûr. » Répondit-elle poliment.
Elle s'avança mais au lieu de le donner en main propre au blondinet de l'autre côté de la clôture, elle le lança sur lui. Le ballon atterrit dans la petite frimousse d'ange de Justin. Justin ouvrit de grand yeux en se frottant le nez, regardant la gamine tourner les talons pour retourner à sa poupée.
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Ce jour là, je venais de découvrir le caractère de cette jolie fille qui fais battre mon cœur. J'avoue que sur le moment j'ai été profondément vexé mais aujourd'hui j'en ris.
Nous en avons parcouru du chemin depuis. Nous avons finalement fait connaissance avec elle grâce à Mackenzie et Caitlin les deux filles de la bande, et ce fut le début d'une longue et tumultueuse histoire.
Plus on a grandi et plus on et devenu proches. Jusqu'à ce que je gâches tout. J'étais sous l'influence de l'alcool, je ne contrôlais rien, je ne savais plus se que je disais. Mais ce qui me ronge le plus à l'intérieur de moi, c'est qu'elle avait insisté pour que je reste et que je lui ai promis de ne pas rentrer tard. Je ne l'ai pas écouté et je n'ai pas tenu ma promesse alors qu'elle allait m'annoncer qu'elle était enceinte, qu'elle portait notre enfant. J'étais un con et je suis toujours un con.
Je suis qu'un con de me voiler la face sur mes sentiments, car aussi bien que j'essaie de les cacher et de me convaincre du contraire, je l'aime. Je suis raide dingue de cette fille. Mais je ne l'a mérite pas, c'est sûrement la raison qui me pousse à renier mes sentiments pour elle.
Sauf qu'en ce moment même, je suis assis sur cette putain de chaise inconfortable, dans cette base brésilienne entouré de ses Brésiliens qui me sorte des yeux, attendant que l'hélico revienne. Qu'il les ramène Mich et Believe. J'ai mal au cœur, je suis pas bien. J'ai envie de pleurer, de tout extérioriser, de tout plaquer et de retourner dans ma ville, chez moi. J'ai envie de remonter le temps, deux ans avant. De ne pas avoir était à cette fête .
Depuis que je suis au courant pour ce bébé, je me demande ce que serais notre vie si je n'avais pas fais le con. Est ce qu'elle aurait tout de même fait un fausse couche, est ce que nous serions tout les trois, installés dans un petit appartement à élever ce bout de chou ? Tant de question que demeure sans réponse.
« On va la retrouver Justin. » Chaz qui était installé à côté de moi posa une main rassurante sur mon épaule. « Vas te reposer, tu as vraiment mauvaise mine. »
Je ne l'écoutais pas vraiment, me contentant de hocher la tête à chaque phrase qu'il me disait.
Je n'aurais jamais imaginé que cette mission puisse être aussi compliquée à gérer, autant physiquement que psychologiquement. Nous sommes tous mort de fatigue, il faut dire que ces terroristes nous en n'ont fait voir de toute les couleurs. Mais nous avons finalement réussit à faire exploser leur camp et emmener leurs avions dans une zone déserte pour mieux les anéantir.
Quatre heures que nous sommes rentrés de cette tuerie et toujours aucune nouvelle de l'avion 2. J'ai l'impression d'attendre le moindre signe de leur part depuis des jours alors que ça ne fais même pas douze heure que l'hélicoptère est partit à leur recherche. Mes jambes bougeaient nerveusement, et je léchais mes lèvres deux fois plus qu'à mon habitude.
« Justin par pitié calme toi s'il te plaît ! » Ryan jura alors qu'il se tenait assis à mon autre côté, les coudes appuyaient sur ses genoux et la tête plongeait dans ses mains.
Je ne m'arrêtais pas pour autant. J'étais stressé, je n'étais pas bien. Je déteste me sentir ainsi, Believe je te jure que tu me fais tourner la tête.
« Je peux pas ! » Dis-je en couinant comme un enfant qui ne recevait pas se qu'il voulait. « Et ce putain d'hélico de mon cul, il peut pas donner des nouvelle ! » Crachais-je agressivement, laissant un regard noir à la femme qui m'observait dans la loge de l'accueil.
« Arrête de ronchonner et de te défouler sur tout le monde ! » Chaz me rappela à l'ordre d'une voix dur et flippante. « Tu sais très bien que les recherches de ces putains d'hélico de secours peuvent prendre des journées entières ! »
Ce que je vais dire et bizarre et n'est pas digne de moi mais Chaz me fait peur dans ces moments là. Il est autant à cran que moi, il tient presque autant à Believe que moi -quoi que potentiellement pas possible.
« Oui je sais Chaz. » Soufflais-je, agacé d'admettre qu'il avait raison.
Je m'enfonçais d'avantage dans ma chaise, cessant mes mouvements de jambes – qui me rendaient la situation encore plus stressante. Je posais ma tête contre le mur derrière moi et je regardais le plafond délabré, perdu dans mes pensées.
« Reviens moi je t'en supplie princesse. » Lâchais-je dans un souffle et fermant les yeux.
Believe Somerhalder.
Je me suis rarement demandé comment j'allais mourir. Et pour être honnête, j'ai toujours eu peur de la mort et cela depuis que mon frère est décédé. Mais malgré la peur de mourir, je pense que si je devais mourir aujourd'hui c'est que mon heure est venue.
Mais parfois, la chance nous sourit. Et c'est ce que j'ai compris lorsque le second missile percuta l'avion. Mich et moi avions juste eut le temps de déclencher nos parachute, nous sauvant d'une mort certaine.
Ma toile c'était coincée dans les branches d'arbres alors que j'étais à trois mètres du sol. J'ai donc été obligée de me défaire de mon harnais de sécurité, et d'abandonner mon parachute.
Je tombais violemment au sol. Grognant, j'essayais de me relever mais je compris que cela était impossible lorsque je m'appuya sur mon bras gauche et que mon épaule me fit soudainement affreusement mal. « Putain de merde. » Jurais-je à moi même en repensant à mon épaule fragilisé par une chute de cheval.
Je regardais autour de moi, tentant d'oublier cette douleur lancinante qui m'envahissait l'épaule. Il fallait que je retrouve Mich par tout les moyens.
« Mich. » Essayais-je d'appeler, ma voix sortie faiblement faisant rejaillir la douleur.
Je mis ma main sous mon bras de manière à soutenir mon épaule blessée. « Mich ! » essayais-je de nouveau. Ma voix sortie dans un crie après un raclement de gorge.
Je tendais l'oreille, espérant percevoir le moindre son qui pourrait m'amener à lui. Mais rien aucun bruit, mise à part le crépitement lointain des flammes qui carbonisaient petit à petit l'appareil.
Ma tête se mit soudainement à bourdonnait, puis à tourner. Ma vue commençais doucement à se flouter. Je fermais les yeux, priant pour que ce moment de faiblesse passe vite et que je puisse retrouver Mich.
Mes pensées dérivèrent vers cette accident. Et toujours les mêmes questions se bousculaient dans ma tête. Dont une qui me torturait plus l'esprit : pourquoi ni Mich, ni moi n'avons vue ce putain de missile ?!
Mon crâne me lança une affreuse douleur. Je pensais trop. Et c'est inutile de se poser des questions qui demeureront sans réponse durant les prochains jours à venir. En parlant de question sans réponse, je me demande si Justin à envoyer l'hélicoptère pour nous sauver. Même si cela paraît évident.
Je soupirais, brutalement envie de millier de souvenir qui nous reliaient tout les deux. Je me demande d'ailleurs souvent ce que nous serions devenu sans cette soirée. Je me demande également pourquoi nous agissons ainsi tout le deux. Comme deux cons. Alors que nous étions si complice. Même si ce qu'il a fait est impardonnable, il me manque. Et ça me tue de me l'avouer ainsi car je me sens faible de ressentir ce manque dans ma vie.
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Je me dirigeais vers l'entré du lycée, Mackenzie et Caitlin chacune accrochée à mes bras. Nous passons le portail de l'immense établissement, tout en riant. Je baladais mon regard dans la cours, espérant trouver une personne en particuliers. La silhouette musclée de celle ci se dessina. Il était adossé au mur où nous étions habituellement.
Il releva la tête vers moi et il m'offrit un magnifique sourire que je ne manquais pas de lui rendre. Je mes détachais de l'emprise de mes deux meilleures amie et je pressais le pas vers lui. Une fois arrivé à sa hauteur, je me jetais dans ses bras, nous entraînant dans une longue et amoureuse étreinte.
Il se recula doucement de façon à pressais ses douces lèvres naturellement rosées et charnues sur les miennes.
« Bonjour princesse. » Dit-il d'une voix velouté.
Je souris débilement. « Bonjour mon cœur. » Lui répondis-je en embrassant ses lèvres une fois de plus. « Tu m'as manqué... » Couinais-je près de ses lèvres.
Il rit doucement replaçant ma mèche derrière mon oreille. « On s'est vue hier, bébé. »
Je me blottis contre son torse, embrassant la partie non couverte par son débardeur. « Je sais mais tu m'as manqué quand même. » Dis-je d'un ton enfantin.
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Après être rentré de cours, Justin et moi nous sommes tout les deux dirigeaient chez moi. Après avoir pris un notre goûter, nous sommes montés dans ma chambre et nous étions affalés dans mon lit.
Ma tête posé sur son torse, j'écoute attentivement les battement de son cœur pendant qu'il me câlinait le dos sous mon tee-shirt.
« Comment tu nous vois dans l'avenir ? » Demanda t-il soudainement, brisant le silence confortable qui régnait dans ma chambre.
Je me redressais doucement, jusqu'à être assise près de lui. Une de ses mains était toujours posé sur ma hanche sous mon tee-shirt tandis que je passais moi aussi ma main sous son tee-shirt, traçant son V avec mon index, je m'arrêtais à la frontière de son boxer.
« Je sais pas trop. » Avouais-je en haussant les épaules. « Et toi ? » Le questionnais-je à mon tour.
Il se redressa de façon à être adossé à ma tête de lit puis il tapota ses genoux. Je m'empressais de placer mes cuisses de part et d'autre de son bassin, m'asseyant sur sa virilité sans le vouloir.
« Et bien moi je vois mon avenir avec toi. » Il planta ses deux océans de caramel dans l'hazel de mon regard. « Dans un appartement à Los Angeles, comme on a toujours voulu. Et au bord de la mer bien sûr ! » Il rajouta subitement, gagnant un rire de ma part. « Tu serais avocate et moi je cumulerais les petits boulots parce que j'aurais pas bossé. » Il rit de sa bêtise et je le frappais au torse.
« Dis pas ça, Jay ! » Je le grondais avec amusement.
« Ça va Believe. » Il protesta. « Tu gagneras beaucoup d'argent. » Il termina un sourire narquois aux coins des lèvres.
« Ne comptes pas sur moi pour t'entretenir Justin Drew Bieber ! » Je le prévenais en le menaçant de mon index pointait dans sa direction.
« Je rigole, bébé. Je trouverais bien se que je veux faire un jour. » Il rit.
« J'espère bien. » Je me penchais et l'embrassais tendrement.
« Mh. Et dès qu'on sera posé. » Il posa une sa main sur mon ventre. « On agrandira la famille. » Il sourit en remontant son regard vers moi. Je lui souriais grandement.
Je repassais mes mains sous son tee-shirt en col V, remontant mes mains progressivement vers son torse. « On peut passé à la troisième étape tout de suite si tu veux. » Murmurais-je contre la peau de son cou.
Il plaça ses deux mains sur mes fesses alors que j'enlevais son tee-shirt qui commençait à m'embêter. J'embrassais chacun de ses tatouages dessinés sur ses clavicules. Puis il prit mes joues dans ses mains, apportant mon visage près du siens, nos lèvres ne faisant que se frôler pour l'instant.
« Prête à rejoindre le septième ciel, princesse ? » Demanda t-il d'une voix aguicheuse.
« Toujours quand il s'agit de toi. » Répondis-je en connectant nos lèvres.
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Un immense sourire apparut sur mon visage face à ses deux souvenirs dont je me rappelais les moindres détails. Quand j'y repense, je crois bien que c'est cette fois là que je suis tombée enceinte, c'est même certains.
J'expirais l'air de mes poumons, en me disant que nous étions vraiment parfait. Cela peut paraître narcissique mais c'est la vérité. Bien entendu, il avait des disputes du à notre fort caractère mais tout s'arrangeait toujours.
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« Putain mais qu'est ce que t'es casse couille, Hope ! » M'engueula Justin.
« Pardon ?! » Demandais-je incrédule. « Mais c'est le monde à l'envers ! C'est toi qui sors en douce pour aller à cette fête alors que tu es chez moi et je ne dois rien dire ?! »
« Mais je t'ai dis que je ne resterais pas dormir, arrête de péter un cable pour rien ! » Il haussa la voix.
« Tu ne m'as rien dit Drew ! Ni que tu ne dormais pas à la maison, ni que tu allais à cette fête ! » Je criais à mon tour.
Il ne dit soudainement plus rien, se contentant de se gratter la nuque, évitant mon regard par tout les moyens. Je ne sais pas et à mon avis je ne saurais jamais, si il fait exprès de me pousser à bout ou pas . Mais ses manies qu'il a de partir comme un voleur m'exaspère .
Il s'approcha de moi et me prit dans ses bras. Je restais molle dans ceux-ci, bien décidais à ne pas laisser passer sa connerie cette fois ci.
« Je suis désolé, princesse. » Il reprit de sa voix douce de gamin. « Je le referais plus promis. » Il m'embrassa le cou à plusieurs reprise. Argh mon point faible.
Aussi longtemps que j'ai essayé de résister, j'enroulais mes bras autour de son cou. « T'es chiant. » Ronchonnais-je en le regardant dans les yeux.
« Mais tu m'aimes. » Il prit son air de tombeur amoureux.
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Ça me fais penser que lorsque la situation devient grave, nous utilisons nos deuxièmes prénoms. C'est devenus un automatisme lorsque nous sommes énervés ou que nous sommes inquiet .
J'aimerais tellement pouvoir revivre comme avant. Mais pour cela il faudrait que cette foutu fête n'est jamais eut lieu. Je pense que je peux ajouter le défaut : rancunière, à ma longue liste.
L'espace de quelques minutes, j'ai réussi à penser à autre chose qu'à la douleur que me procurait mon épaule. Mais celle ci revint bien vite, alors que je bougeais légèrement. Je soupirais. J'étais fatigué et je commençais à avoir vraiment froid. Les yeux clos, je ne me sentis pas partir dans un profond sommeil.
**
Un bruit sourd et répétitif résonna dans la vallée dans laquelle nous nous étions planté. Ce ne fut que de courte durer, juste le temps qu'il ne passe l'endroit où j'étais. J'ouvrais brutalement les yeux, ranimant mon mal de tête.
J'attendis quelques minutes avant que le bruit ne se répète, passant de nouveau au dessus de la zone où je me trouvais. « L'hélicoptère. » Murmurais-je à moi même.
Celui ci survolait la forêt en faisant des cercles pour mieux cerner le périmètre sans doute. Au bout de quelques instant, je parvenais à distinguer des voix ainsi que des bruits de pas non loin de là. À ce moment là, vous avez deux chances : soit il ne vont pas jusqu'à votre zone, soit il vous trouve. Et j'ai en ce moment la frousse qu'il me passe à côté.
« Là-bas ! » J'entendis distinctement. « Une toile de parachute ! »
J'étais sauvée, j'allais pouvoir enfin rentrée. Je voulais crier pour me manifestais mais ma tête tourna de nouveau . Et ensuite plus rien, le néant.
Justin Bieber.
« Justin ! » Une voix résonnais dans mon crâne tel un écho incessant . « Bieber , putain réveille toi ! » J'ouvris brutalement les yeux et me levais mais je fus vite pris de vertige suite à cet acte. Je m'asseyais de nouveau, enfonçant ma tête dans mes bras. « Ah bah enfin. » Je reconnu la voix enquiquineuse de Ryan.
« Qu'est tu veux Butler ?! » Râlais-je, ma voix sortant étouffée du fait que je n'ai pas changé de position.
« L'hélico est revenu. » Dit-il euphorique.
Il ne me fallut pas un mot de plus pour me levais de la chaise et courir en direction de la porte du hall. Je poussais celle ci et je fronçais les sourcils quand je me retrouvais dehors, le soleil commençant à se lever dans la nuit noire. Je me déplaçais sur le côté droit de façon à faire face à Ryan.
« Il est quelle heure ? »
« Presque six heures. » Il me regarda.
Je jurais dan ma barbe. Presque vingt heures c'était écoulé depuis leur départ. Je pris la direction de la piste des l'hélicoptère en courant, Ryan sur mes talons. Nous nous arrêtions tout les deux au bord de celle ci, l'engin était poser au sol.
« C'est celui là ? » Questionnais-je incertain en regardant Ryan.
Celui ci regarder fixement l'hélicoptère, en fronçant les sourcils. « Pourtant c'est celui là que j'ai vue il y a quelques minutes. »
M'ignorant, il commença à marcher vers l'engin. Il frôla la carcasse métallique de sa main gauche, toujours avec ces sourcils froncés. Quand à moi je faisait le tour de l'appareil.
« Hé ! » Une voix inconnu, nous fit cesser tout mouvement, nous forçant à nous retourner vers celle ci. « Ouais, vous ! » Il dit d'un ton accusateur. « Qu'est ce que vous foutez là ?! »
Il était maintenant face à nous. C'était un brésilien -encore- assez grand et avec des cicatrice de partout sur son visage. Il n'avait pas l'air très sympathique.
« Deux soldats de mon escadron ont été ramené par les secours et nous les cherchons. » Je pris la parole, essayant de paraître agréable.
« L'équipe de secours les a amené à l'infirmerie. Il n'y a personne ici et vous n'avez rien à faire ici par la même occasion. » Il ne lâcha pas son ton dur et provocateur.
Je n'étais vraiment pas d'humeur à ce qu'on me mette à bout sachant que j'étais déjà bien engagé dans cette passe.
« Écoute mec. On veut juste retrouvé et voir nos amis. » Ryan intervînt.
« Je vous le redis aller à l'infirmerie et dégagez d'ici. » Il cracha.
Je m'apprêtais à lui mettre une racler mais Ryan anticipa mon mouvement et me lança un regard dur. Je soufflais et me dégageais du bras qu'il avait posé sur mon torse. Lançant un regard noir à ce brésilien qui me faisait royalement chier, je marchais quelques pas à reculons avant de me retourner et de continuer mon chemin vers le hall et ainsi l'infirmerie.
Après quelques minutes je me retrouvais face à la porte que je désirais. Je respirais un bon coup, essayant tant bien que mal d'évacuer le stresse qui m'avait envahit.
Je poussais la porte et j'arpentais donc cette affreuse pièce du regard. Tout semblait triste et froid.
Alors que j'analysais les différente rangée de lit, mon regard fut attiré vers le fond où le Général de la base Brésilienne et le Major Taylor discutaient avec quelqu'un. Je fronçais les sourcils puis ouvris grand les yeux, me frappant mentalement pour ne pas avoir percuté plus tôt que cette personne était automatiquement Mich ou mieux Believe.
Je commençais à avancer dans la rangée de lit lorsqu'une femme, d'un certain âge et assez corpulente, me barra le passage. J'arquais un sourcils vers elle, essayant de passer sur le côté mais elle m'en empêcha de nouveau. Je soufflais, d'agacement.
« Écoutez m'dame. » Je commençai la conversation comme elle n'avait pas dit un mot. « Deux soldats de mon escadron viennent de rentrer avec l'équipe de sauvetage. J'aimerais donc prendre de leur nouvelle. »
Espérant pour que cela suffise je passais vite entre un lit et elle mais celle ci ne l'entendait pas de cette oreille. Elle m'attrapa le biceps. « Les visites sont interdites. » Dit-elle d'une voix grave loin d'être féminine.
Je me dégageais violemment de son emprise. Mon sang commençait à pulser dans toutes mes veines, je serrais les dents et fermais les yeux pour ne pas commettre de meurtre. « Je viens m'assurer que mes soldat vont bien ! » Crachais-je les dents serrées.
« Les ordres sont les ordres soldat... » Elle regarda la broderie de mon uniforme . « Soldat Bieber. Aucun soldat d'aucune unité n'est autorisé à rentrer dans l'infirmerie à cette heure ci. »
Je plantais mes dents dans ma lèvres inférieur essayant tant bien que mal de gérer ma colère. Mais celle ci était presque incontrôlable et cette vielle peau ne faisait qu'amplifier celle ci. Alors que je m'apprêtais à lui répondre une bonne fois pour toute, je fus coupé.
« Justin ? »
Une voix douce et faible parvînt à mes oreilles. Je tournais mon visage de celui de l'infirmière pour poser mon regard sur une fine silhouette couchée sur un lit. Ce même lit où se trouvait précédemment le Major et le Général.
« Believe. » Dis-je tout bas.
Je poussais l'infirmière de force et je me précipitais au chevet de Believe qui avait les yeux entre-ouvert. Néanmoins, un sourire perça sur son visage d'ange ce qui entraîna le mieux comme par automatisme. Mon cœur s'emballait anormalement et mon sourire de cessait de s'agrandir. Pris d'une pulsion que je ne pus contrôler, j'apportais ma main à sa joue que je caressais doucement. Elle se détendit sous mon touché tandis que ma peau frissonna lorsqu'elle rencontra la sienne.
L'espace d'un instant c'est comme si nous avions remonté le temps deux ans en arrière. Elle me contrôlais totalement.
Elle ferma les yeux alors que je continuais me douces caresses sur sa peau douce. Je l'observais et la détaillais, profitant du fait qu'elle est fermait les yeux. De nombreuse écorchure avaient blessé son visage angélique et du sang séché se trouvait sur sa lèvres inférieur. Son bras gauche était rabattus sur sa poitrine. Certainement son épaule qui lui jouait encore et toujours des tours.
« Je suis tellement désolé. » Dis-je en saisissant sa main droite, caressant le dos de sa main avec mon pouce.
« Pourquoi ? » Murmura t-elle, me prenant au dépourvut. Elle ouvrit le yeux, me fixant intensément.
Chez cette fille tout est intense comme si le moindre de ses regards, gestes ou tels mouvements qu'il soit étaient multiplié par cent. Ce qui est vraiment déstabilisant même pour moi qui à première vue est plutôt sûr de moi. Elle me déroute.
« Pour tout. » Lui répondis-je en baissant les yeux vers nos mains alors qu'elle venait d'entrelacer nos doigts ensemble.

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KeyWestBase
FanfictionBase militaire Key West , FLORIDE, 9 :07 PM Dortoir des garçons. « Une nouvelle va intégrer l'armée tu dis ? » Ryan me questionna. En effet la rumeur dirait qu'une fille allait intégrer la base d'ici la fin de la semaine. « C'est ce que dit la rumeu...