La rencontre.

Chapitre un.

- Abbie lèves-toi ! crie ma mère du bas des escaliers.
- Oui j'arrive maman !
Je me lève du lit, les yeux tout gonflés à cause des larmes de la veille, je pris mes vêtements et me dirigea vers la salle de bains, je me prépare lentement, et j'entends ma mère encore une fois
-Abbie ! Dépêche-toi enfin ! Tu vas être en retard !
-Oui, ça va je suis prête ! Tu n'as pas besoin d'hurler !
Je descends alors les escaliers, prête à partir, je pris mon sac et passe la porte sans prendre de petit déjeuner.
- Tu ne prends pas ton petit déjeuner ? me dit ma mère quand je m'apprête à fermer la porte.
- Je le prendrais à la cafète maman, bisous à tout à l'heure.
Arrivée devant le lycée, je regarde l'heure, j'ai encore un tout petit peu de  temps, je me dirige donc vers la cafétéria et prends un muffin au chocolat, l'heure que je redoutais le plus arriva, d'une poignée je saisis mon sac et alla directement dans la salle de cours, tous les autres commencent à arriver, quelques moqueries me viennent à l'oreille mais je n'y prête aucune intention, et essaie plutôt de me concentrer sur le cours de math, j'ai horreur de ce cours et je n'y comprends jamais rien.
- Hé ! Abbie ! Fais gaffe avec les muffins quand même, tu risquerais d'exploser un jour, ce serait vachement dommage.
Merde. Que des cons. Je ne réplique pas, mais la voix qui provient de derrière moi insiste encore,
- T'as entendu ce que je t'ai dit ou quoi ? T'as trop peur de répondre ?
Je sens les larmes qui veulent couler encore une fois, mais je m'efforce de ne pas les laisser sortir, il faut dire que dans ce lycée je ne suis pas vraiment aimée, je ne sais pas trop pourquoi, cela fais au moins deux ans que j'ai changée de lycée, pour les mêmes raisons que celle-ci, les gens de mon ancienne école ne m'appréciaient pas, et, je pensais qu'en changeant de lycée, tout allait s'arranger et bien non, je me suis vraiment bien trompée sur ce coup.
Je fixe encore une fois l'heure, il reste dix minutes, déjà, avant la fin de cette heure de math longue et vraiment horrible, je me force à écouter pour le peu de temps qu'il reste.
Quand la sonnerie retentit, je remballe mes affaires en vitesse avant que quelqu'un vienne pour les balancer au sol, je sortis alors du local en première et me dirigea vers la cafète, je m'assois dans le coin le plus tranquille et discret de la cafétéria, je mets mes écouteurs et mange tranquillement, tout en faisant attention à ce que personne ne me voit.
L'après-midi passa assez rapidement comme la matinée d'ailleurs, mis à part les moqueries auxquelles je me suis habituée, la journée était plutôt bien et tranquille.
Enfin la fin de la journée arrive, la sonnerie se fait entendre encore pour marquer la fin des cours, je me précipite vers la sortie, quand tout à coup, sans le faire exprès, je fonce dans une personne et la bouscule un peu, je n'ai pas relevé ma tête, mais cette personne me dit assez sèchement ;
- Ho tu sais pas faire gaffe ou quoi ! Regarde où tu marches.
- Excuse-moi, dis-je d'une petite voix honteuse, je ne pense pas qu'il m'a entendu tellement ma voix était basse mais tant pis, je sors alors du lycée et rentra chez moi.
Je suis enfin rentrée, je peux être tranquille pendant tout un week-end, je me fais quelque chose à manger et hop, me glisse dans mon fauteuil devant ma série préférée, Sexe and the city.
Une heure plus tard, alors que je me trouve toujours devant la télé à regarder la série, ma mère entre et me dit ;
- Abbie, qu'est-ce que tu veux manger ce soir ?
- Maman, pourquoi cette question ? D'habitude c'est toi qui prépare tout sans même demander mon avis.
- Oui je le sais mais ce soir, je ne suis pas là, le bureau m'a demandé de terminer quelques dossiers donc je dois rester plus tard, et je n'ai pas vraiment eu le temps de te préparer quelques choses de correcte vu qu'ils ne m'ont appelé que ce matin pour m'avertir et tu étais déjà partie, cela ne te dérange pas ma chérie au moins ?
- Non, ne t'en fais pas, mais je ne sais pas vraiment quoi manger.

- Bon, dans ce cas, tiens, tu n'as qu'à commander quelque chose qui te fais plaisir, je ne sais pas, ce que tu as envie et si tu veux t'acheter d'autres chose ne te prives pas, je file ma chérie, je ne serais pas là avant 22h00 au moins, bisous.
- D'accord, bisous.
Je décide d'aller au magasin m'acheter quelques bonbons et de l'ice tea.
Il est à peine dix-neuf heures, et comme maman ne rentrera pas avant au moins 22heures, je me remets devant ma série, et ça me plait d'être seule chez moi, bien que j'aime aussi quand ma mère est là, mais je préfère être seule car je peux être libre de manger et faire ce que je veux et quand je le veux, quand maman est là, tout est suivis de près, le dîner doit être prêt à vingt heures pour 'profiter et être plus tranquille le reste de la soirée' m'a-t-elle dit un jour alors que je lui ai posée la question, pourquoi devons-nous manger à une heure aussi précise. Alors que je regardais ma série, je commençais à avoir faim, je regarde l'heure, wow, déjà vingt et une heure, j'étais tellement plongée dans ma série que j'en avais presque oublié de manger, je saisis le téléphone et composa le numéro du chinois que j'aimais tant, je commanda et raccrocha assez rapidement et me remit la série en route, une bonne vingtaine de minutes était passer quand la sonnerie de la porte retentit dans tout la maison, je l'ouvre et prends mon plat, paya et remercia le livreur.
Après avoir mangé, je monte et me lave, pour ensuite enfiler mon pyjama, il était au moins vingt-deux heures trente, après avoir fini, je redescends, pris mes bonbons et mis un film, maman n'était toujours pas rentrée et il allait être vingt-trois heures pourtant elle m'avait bien dit qu'elle serait là vers au moins 22 heures, inquiète, je saisis le téléphone et composa son numéro.
- Allô ? Maman ? Mais que fais-tu ? Il va être 23h00, tout va bien ?
- Ho oui, désolé ma chérie, ne sois pas inquiète, tout va très bien, c'est juste que ces dossiers me prennent un temps fou, je vais rentrer plus tard que prévu, d'accord ?
- Bon très bien, je te dis à demain alors ?
- Oui ma chérie, excuse-moi vraiment, je t'aime, à demain bisous.
- Ne t'en fais pas, moi aussi maman.
Rassurée, ma soirée pouvait être vraiment tranquille.