Chapitre vingt-six.

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Je jette son plat de l'autre côté de la pièce, je n'ai aucune envie de manger la nourriture d'une personne telle que lui, puis on ne sait jamais ce qu'il peut y avoir dans son assiette. Mes poignets me font souffrir à force d'être attachée, je ressens rien mis à part de la haine et de la colère pour cet homme, je n'arrive pas à croire que c'est mon père qui m'a kidnappé, ça parait tellement dingue comme ça, on se croirait dans une série sauf que c'est bien réel, ce cauchemar existe vraiment. Je regarde le sol d'un regard vide, je suis épuisée de pleurer, de dormir par terre, d'être attachée et de voir un homme dégoûtant chaque jours qui passent depuis que je suis enfermé dans ce trou qui n'est rien de plus qu'une simple cave qui pue le cadavre. Je ferme les yeux quand j'entends la porte s'ouvrir à nouveau, quand je regarde vers la porte une lumière m'aveugle, j'entends la personne se rapprocher et déposer quelque chose et la lampe qu'il tenait, il s'approche de moi sans dire un mot, il m'enlève les menottes, enfin, je n'ai plus cette douleur atroce sur mes poignets. Il me donne une nouvelle assiette, bizarrement, j'ai confiance, je prends l'assiette et commence à manger, j'avale tout en quelques minutes et prends la lampe de poche que l'on m'a déposé, il n'y aucune issue, je n'ai aucun moyen pour sortir, je pense à ma famille, ma mère, elle me manque énormément, j'espère qu'elle va bien, je vais partir, j'en suis sûre, ma place est auprès de ma mère. Je me lève et cherche à nouveau une fenêtre, je tourne ma tête vers la porte et je vois qu'elle n'est pas fermé, quelle débile! J'aurais pu y penser. Je ne réfléchis pas, je monte les escaliers et sors de cette pièce, j'arrive au salon et heureusement il n'y a personne, j'ouvre la porte d'entrée et cours. Je n'ai aucune idée d'où je me trouve, je ne connais absolument rien mais je pense à une seule chose: ma mère. Je cours pendant des heures, j'ai peur que cet homme réussisse à me retrouver, plus j'y pense et plus une boule se forme dans mon ventre, je commence à fatiguée de plus en plus, je n'ai plus de force dans mes jambes et ma respiration se fait de plus en plus lente, il faut que je continue, il faut que je retrouve ma mère. Plus loin, je vois une cabine téléphonique, je me dépêche d'y aller, je compose le numéro de ma mère, et merde, elle répond pas, il se passe quelque chose j'en suis certaine.

Partie courte, je ferais au mieux pour le suivant, désolé 💋💋💋

La rencontre.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant