Chapitre cinq.

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La soirée d'hier était magnifique, enfin ce qui l'était c'était surtout le baiser de Sam, même si ce n'était que sur la joue. Je le retrouve aujourd'hui encore. Le réveil sonna 10h30, je me levai donc pour me diriger vers la cuisine, avec surprise, maman était là, elle préparait du bacon ;
- Ho salut maman, comment cela se fait-t-il que tu es ici ?
- Bonjour, je vais bien merci de demander, ricane-t-elle, je commence plus tard aujourd'hui, tu as bien dormi ?
- Oui très bien, c'est prêt ?
- Oui, tiens.
Je mangeai lentement en pensant à Sam, à ce qu'on pourrait faire aujourd'hui, je pensais au cinéma, ce n'est pas si mal.
- Maman, je vais voir Sam aujourd'hui et je pensais aller au cinéma.
- Encore ? Vous ne vous lâchez plus à ce que je vois, tiens, je te donne vingt euros, tu devrais avoir assez ?
- Oui maman ça suffira merci, et c'est juste qu'on aime passer du temps ensemble. Un sourire géant apparaît sur mon visage, sans rien dire, ma mère me regarda et me fit aussi un petit sourire en coin.
Je monte dans la salle de bains il est 11h30, Sam et moi avions rendez-vous vers 12h00, il me reste peu de temps alors je pris une douche rapide et opta pour une jolie jupe couleur bleu clair m'arrivant jusqu'aux genoux et un petit chemisier blanc, en descendant je pris mes chaussures, m'arrêta devant le miroir, me maquilla légèrement, je préfère ne mettre que du mascara et du crayon cela est plus discret et puis comme je ne me maquille pas souvent, je ne vais pas tenter de me rater avec du fond de teint ou autre, après avoir fini de me maquiller, je jeta un dernier coup d'œil à mes cheveux, repassa au moins une cinquième fois un coup de brosse quand la porte se mit à retentir, tout juste à temps, remarquai-je, d'un pas rapide j'arrive à la porte et l'ouvre;
- Wow, Abbie, tu es resplendissante, j'aime beaucoup cette chemise sur toi.
- Merci, c'est très gentil, tu aimes le cinéma ?
- Seulement si je choisis le film mademoiselle comment ?
- Hamilton, et vous monsieur ?
- Monsieur Bush.
- Très bien Sam Bush, je vous accorde le choix du film
- Vous êtes aimable mademoiselle Hamilton.
Nous rions tous les deux avant d'embarquer dans sa voiture, nous roulâmes un peu puis nous nous arrivions devant le cinéma, Sam choisi le film 'Warrior' ce film ne me disait absolument rien ;
- Sam, je ne connais pas ce film, répliquai-je
- Eh bien, tu vas le connaitre, aller viens, il est vraiment bien.
Nous entrons dans la salle, quelques personnes y étaient présentées, je suis Sam ensuite nous nous asseyions et attendons que le film débute, pendant un moment je quittai les yeux du film et les posa sur Sam, je crois bien que je suis restée à le regarder au moins dix minutes, il était tellement plongé dans le film, quant à moi, je ne suivais même plus le film.
Après qu'il soit terminé, Sam se leva et me tendis sa main, je l'attrapai, sa main était chaude et toute douce, il a vraiment de belles mains, je me levai à mon tour, nous sortions, entrions dans la voiture et il démarra, le film avait bien durer deux heures, je ne l'ai pas vraiment suivi mais il parlait de la vie d'un boxer entraîné par son père pour un tournoi afin qu'il paie l'opération de sa femme, enfin, quelque chose du genre.
- Tu as aimé Abbie ?
- Oui, répondis-je comme si j'avais suivis le film jusqu'au bout, un silence régna dans la voiture, Sam mit la radio, c'était du rock ;
- Tu aimes le rock ? demandai-je étonnée.
- Oui, tu n'aimes pas ?
- Je n'écoute pas ce genre-là.
- Nous sommes arrivés, je te raccompagne ?
- Hum, je n'ai pas très envie de rentré en fait, fis-je timidement.
- Très bien, je connais un endroit.
Il remit le contact et prit la route.
Nous marchions dans une forêt, il n'y avait rien aux alentours, même pas une maison, Sam avait garé la voiture quelques mètres plus loin, Sam s'arrête alors devant une petite cabane ;
- Voilà, c'est ici, je viens souvent ici, j'aime beaucoup cet endroit.
La cabane était petite et en bois, c'était comme une petit maison, sauf qu'il n'y avait pas de brique ou autre matière que du bois.
- C'est original comme endroit je lui fis remarquer.
- Oui, je l'aime beaucoup car il est calme, et que personne n'y vient, il poussa alors la petite porte et nous entrâmes ;
- Comment l'as-tu découvert ?
- En fait, je me suis engueulé un jour avec mon père, sur le coup de la colère j'ai pris la route, j'ai garé la voiture là où elle est maintenant, et j'ai marché jusqu'ici, comme la petite porte était ouverte, je me suis permis d'y entrer, et, il n'y avait rien du tout, je ne sais même pas comment une cabane à pu être construite ici vu que je n'y vois jamais personne et que c'est un coin perdu, c'est à ce moment-là, que j'ai décidé que cette cabane serait la mienne.
- Ce qui explique le petit canapé, lui fis-je remarquer pour la seconde fois.
- Effectivement mademoiselle Hamilton.
Je riais, et observais la pièce en même temps, de l'extérieur elle parait vraiment minuscule, mais une fois dedans, elle n'est pas si petite que ça vu qu'un canapé y est installé.
- Et que fais-tu quand tu viens ici ? demandai-je curieuse.
- Hé bien regarde là-bas, même si cette cabane n'est pas géante, j'ai réussi à en mettre un canapé et un sac de frappe, pourquoi à ton avis ?
- Eh bien je dirais que tu dors ici, par moment ? Et que le sac sert à te défouler ?
- Voilà, tu as ta réponse.
En tournant ma tête pour mieux regarder la pièce, je vis une espèce de petit étagère avec quelques livres, Sam avait remarquer que cela m'intriguait.
- Oui Abbie, il m'arrive aussi parfois de lire.
- Sam Bush lis ? Vraiment ? dis-je en riant.
- Oui, je lis, dit-il fièrement.

La rencontre.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant