Chapitre neuf.

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- Abbie ? Je te ramène ?
- Ho, heu, ouais, d'accord.
Sam ouvrit la portière, je rentre dans la voiture et il démarra la voiture. Le chemin fut bizarrement calme, il n'y avait pas du tout la même ambiance que d'habitude, il s'arrêta devant chez moi, je détachai ma ceinture.
- A demain Abbie.
- A demain Sam. Une partie, une toute petite partie de moi espérait qu'il m'embrasse, j'ouvris la porte, puis me retourna, mes pieds était comme collés au sol de la voiture, sans réfléchir à ce que je faisais je refermai brusquement la porte et me tourne vers Sam.
- On est ensemble ou pas ? Non parce que moi je suis perdue Sam, tu m'appelles ma puce ou bébé, tu m'embrasse, puis là tu ne me parles même pas, alors quoi maintenant ? On fait quoi ? Tu vas me laisser tomber encore plus amoureuse de toi en me faisant croire quoi ? Que tu m'aimes aussi ? Joues pas avec moi sur ça Sam, puis je vais te dire, je n'ai jamais eu de copain, personne ne m'a jamais embrassé et j'ai quand même dix-sept ans, enfin bref, si tu à l'intention de jouer avec mes sentiments oublie moi tout de suite, c'est clair ? T'as pigé j'espère ? Je ne suis pas un jouet, tu ne peux pas me laisser tomber amoureuse de toi comme ça alors que tu ne veux rien de plus que de l'amitié entre nous, vous n'avez pas le droit de jouer avec mes sentiments monsieur Bush.
La colère était montée en un seul coup, il n'a sûrement rien compris à mon coup de gueule, mais je ne sais pas ce que je suis pour lui, et l'idée qu'il joue avec moi me tape sur les nerfs. Sam avait l'air perdu la bouche ouverte, il me regarda et referma sa bouche, mis une main sur ma cuisse, mon regard dériva sur le geste de sa main puis revint rapidement sur son visage, il se gratta l'arrière de la tête avec l'autre main, un geste de nervosité peut être, ma seule attente était une réponse, je perdis patience, retira sa main violemment.
- Bonne soirée, Sam. Dis-je d'un ton sec.
Je claquai la porte derrière moi, je me sentis mal, m'approcha de la fenêtre, la voiture de Sam était encore là, il a dû penser que je suis soit complètement atteinte soit bipolaire, j'hésita pendant un petit instant à aller m'excuser, mais je quittai la fenêtre en entendant le moteur se remettre en marche. Je montai à la salle de bain pour me détendre dans un bain très chaud, je ne restai pas longtemps dans mon bain, ma seule envie était de me coucher et oublier à jamais ce moment.

Je ne suis pas aller en cours aujourd'hui, je ne me sens pas très bien depuis ce matin. J'entends toquer à la porte, j'ouvris.
- Hum, Salut.
- Sam, salut, dis-je gênée, écoute, pour hier, je ne sais pas ce qui m'a pris, je suis désolée.
- Non Abbie, je te comprends, je peux entrer ?
- Oui, viens, je referme la porte, je propose à Sam de s'asseoir, je me sens vraiment honteuse de lui avoir crier dessus comme une hystérique.
- Abbie, repris Sam, je te comprends tu sais, tu n'as jamais vécu quelque chose avec un garçon puis moi, je viens chez toi et je t'embrasse, je te donne des surnoms débiles, je t'invites à dormir avec moi dans une cabane perdue alors qu'on se connait peu, je te laisse dans le doute avec tout ça, je comprends, mais j'ai pas l'intention de jouer, je t'ai embrassé parce que j'en avais vraiment envie, je ne veux pas que tu penses que je joues avec toi, j'ai repensé à ce que tu as dit hier, je n'osais pas vraiment venir je t'avoues, mais il fallait que je te vois alors je vais mettre les choses au clair, je t'apprécies énormément, tu es une fille vraiment extra, je n'ai jamais rencontré des filles aussi brillante, intelligente, gentille, comme toi.
Mon cœur bat à cent.
- Sam, c'est super adorable de dire ça, vraiment ça me touche, mais je t'ai posé une question dans la voiture, je n'ai pas eu de réponse...
- Oui Abbie, nous sommes ensemble.

La rencontre.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant