Chapitre huit.

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Il se poussa un peu plus fort contre moi, ses lèvres se pressa plus encore contre moi, je ne contrôlais plus mon corps, j'allais exploser, en quelques minutes, Sam était au-dessus de moi, je sentis une bosse sous son pantalon, je tentais de ne pas y prêter attention.
Son portable retentit, ce qui a interrompu ce baiser excitant, il se remit sur le côté.
- Merde, soupira Sam, désolé Abbie.
- Pas de soucis, dis-je d'une petite voix étouffée, tentant de me remettre de ce qui venait de se passer, j'étais extrêmement gênée.
Pendant que Sam discutait avec je ne sais qui dans le couloir, je soufflai, un petit rire sorti de ma bouche, mes lèvres venaient d'embrasser fougueusement d'autres lèvres appartenant à un mec super beau, qui aurait pu croire que cela m'arriverait un jour. Je me calmai au même moment Sam rentra dans la chambre. Je ne dis rien, rien du tout, j'étais incapable de sortir un seul mot de ma bouche, je sentais que Sam me regardait, je levai mes yeux en sa direction, il pouffa de rire voyant que j'étais mal à l'aise et vraiment rouge.
- Tu embrasses très bien, me dit-il d'une petite voix.
Je lui souris bêtement avant d'ajouter ;
- Merci, c'était qui au téléphone ? demandai-je curieusement.
- Ho, ce n'était que mon père, rien d'important, m'assure t'il.
- Au fait, tu n'embrasses pas si mal toi non plus.
Il rougit.
- Je devrais y aller, mon père m'attends.
- Très bien.
Je le ramenai à la porte, allait-il m'embrasser encore une fois ?
- A demain, miss, me dit-il en faisant un clin d'œil.
Je craque.
- A demain, je refermai la porte une fois qu'il fut sorti, je saute en poussant un petit cri de joie, j'étais visiblement, vraiment heureuse pour une fois.
Je me prépare pour aller en cours, je pense à Sam, enfin, plutôt à ce fameux baiser, je ne sais pas comme ça va se passer aujourd'hui, je verrais bien, je pris mes affaires, descendis les escaliers en courant.
- Salut maman ! m'exclame de bonne humeur.
- Ho ma chérie, comment vas-tu ? Tu m'as l'air bien heureuse, tu as bien dormi ?
- Oui, très bien.
Elle me servit mon petit déjeuner, je mangeai rapidement avant de m'en aller en cours.
- Abbie, je pensais, on ne se voit pas beaucoup ces temps-ci, vendredi je n'ai rien à faire, une soirée entre filles ça te dis ?
- Oui maman, ce serais parfait, répondis-je avec un grand sourire avant de tourner les talons et de m'en aller.
Sam était poser contre la grille, il portait un jeans noir avec un tee-shirt qui laissait paraître la forme de son corps, ses écouteurs dans les oreilles il n'avait pas prêter attention à mon arrivée, je me dirige vers lui,
- Hey ! Comment tu vas ? fis-je en lui retirant son écouteur ;
- Houlà Abbie, tu m'as saisie, tu as l'air bien en forme ce matin, c'est le baiser d'hier qui te rends comme ça ? il rit, je vais très bien et toi ?
- C'est bien possible Sam, je vais très bien.
La sonnerie retentit, Sam se redressa, je m'apprêtais à entrer dans le lycée quand je sentis le bras de Sam me retenir.
- Mais, Sam qu'est-ce que tu fais ? Lâche-moi je vais être en retard.
Il me prit contre lui, il n'y avait plus que quelques centimètres d'écart entre nous, il me serra un peu plus fort et m'embrassa.
- A toute bébé.
Je rougis une fois de plus en me dirigeant vers la classe, comment arrive-t-il avec un simple baiser, à me faire autant d'effet, ce n'est pas possible. Le 'bébé' résonna tellement de fois dans ma tête qu'elle allait finir par péter, je ne peux pas réagir comme ça à chaque fois qu'il posera ses lèvres contre les miennes puis moi qui détestait les surnoms débiles qu'il m'avait dit il y'a deux jours, je ne peux pas subitement les adorer, je trouve ça ridicule les surnoms, c'est tellement débile. Puis, on ne sort même pas ensemble, ce n'est pas parce qu'il m'a embrassé deux fois que je suis avec lui, il faut vraiment que j'arrête de me faire des idées, il n'y aura jamais rien de plus entre nous, c'est juste un ami.
La journée fut véritablement longue, je suis épuisée, avec Sam tout s'est bien passée, tout était comme d'habitude, mis à part ce matin, je ne sais pas ce qui lui a pris de m'embrasser avant de rentrer au lycée, cela ne m'a pas déplut, évidemment que non, mais qu'est ce qui lui est passer par la tête, je ne suis même pas sa copine, enfin je crois que je ne le suis pas.

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