La rencontre.

Chapitre sept.

- Non, pardon mais c'est que, enfin, tu es...
Dis-je en bégayant.
- Oui je sais, je suis magnifique, mon corps est magnifique. Assure-t-il.
Je me mis à rire et à rougir qu'on aurait pu me confondre avec une tomate. Il se rapprocha de moi, et s'avança, sa bouche était tellement près de mon oreille que je pouvais sentir sa respiration, cela me faisait un effet incroyable.
- ça ne me dérange pas, ma puce.
Me glissa-t-il à l'oreille.
- Je ne suis pas ta 'puce' Sam.
Bredouillais-je. Mes jambes étaient tremblantes, mon ventre me chatouillait, j'avais chaud, ma tête tournait, rien qu'à sentir son souffle à côté de mon oreille et de l'avoir à côté de moi me procurais tout cela, je ne préfère ne pas imaginer mon état si je devrais coucher avec lui, un jour, peut-être. Non mais, enfin Abbie ! Reprends-toi, c'est juste un ami, ll n'y aura rien du tout entre vous, ce n'est qu'un ami, me répétai-je aux moins milles fois dans ma tête, en effet ce n'est qu'un ami que j'apprécie, enfin, que j'aime et qui me rends folle dès que je le vois, je suis amoureuse, je pense, mais non ! Je ne peux pas, je ne l'intéresse même pas.
Je chassai toutes ces pensées de ma tête, quand je revins enfin à me reprendre, Sam s'était déjà coucher.
- Ho Abbie ! Tu as entendu ce que j'ai dit ?
- Ha non, excuse-moi, tu disais ?
- Je disais juste que tu devrais dormir, il est tard maintenant, alors le canapé est à toi, bonne nuit, ma puce.
- Sam !
- Mais quoi ? Qu'est-ce que j'ai dit encore ?
- Je ne suis pas ta puce, compris ? Mais qu'est ce qui me prends, je suis complètement amoureuse pourtant je refuse qu'il m'appelle ainsi, il y'a vraiment un truc qui tourne pas rond chez moi.
- Très bien, bonne nuit.
- Bonne nuit.
Je me couchai, et tandis que Sam, dormait à point fermer et que je l'entendais ronfler, ce qui est vraiment pénible, je me reperdis dans mes pensées, je pourrais bien en profiter pour le rejoindre sur son matelas, l'enlacé et enfin l'embrasser, mais je passerais pour une fille complètement folle en manque alors que je n'ai jamais rien fais. Je secouai ma tête comme pour faire partir cette pensée de ma tête, je ne sais pas ce qui me prends d'être amoureuse d'un gars comme Sam, c'est un très bon ami, je m'entends très bien avec certes mais jamais je ne serais avec lui, je ne suis pas faite pour lui et il n'est pas fait pour moi, j'ignore même comment j'ai pu tomber amoureuse, pourtant je le suis, et beaucoup. Mais qu'est-ce que je raconte-moi ? Je ria, je ne sais même pas ce qu'est l'amour et je me dis amoureuse, je suis ridicule, bon dors Abbie il vaut mieux pour toi, tu commences à délirer là, une bonne nuit de sommeil devrait te remettre les idées en place.

Le lendemain matin, je fus réveillée par la radio, j'ouvris un œil et je vis Sam, en train de déguster un croissant avec du café.
- Bien dormi ma belle ? ricanait Sam.
- Très bien merci, et toi ?
- Oui, merci de te préoccuper de mon sommeil.
- Et, arrête avec tes surnoms débiles, je ne suis ni ta puce, ni ta belle, comprends ça. Je lui adressai un sourire.
- Comme tu veux, tiens, me dit-il en me montrant le croissant et le café juste en face de lui.
- Merci, quand as-tu été chercher ça ?
- Il y'a environ une demi-heure, aller mange.
- Qu'est-ce que tu veux faire aujourd'hui Abbie ?
- Eh bien, rien de spécial, en fait, j'aimerais rentrer chez moi, si ça ne te dérange pas bien sûr.
- Non ne t'en fais pas, mais que vas-tu faire chez toi ? Seule ?
- Je ne sais pas vraiment, me mettre sous ma couette et regarder des films le reste de la journée, c'est mon occupation préférer vu que je ne sors jamais d'habitude, mes journées sont remplies comme ça, avec des films, et évidemment, les cours.
- Très bien, alors dans ce cas, je viens avec toi, je peux ? Si tu le veux, sinon je peux repartir chez moi.
Je regarda ses cheveux brun pendant une fraction de seconde puis mes yeux redescendirent sur ses yeux, ils sont d'un brun magnifique, je les aimes beaucoup, je lui souris et fini par accepter, je ne suis vraiment pas normale, c'est officiel, je viens de dormir avec lui et je l'emmènes chez moi regarder un film, tout en l'aimant, vraiment, je ne sais pas ce qui me passe par la tête, d'habitude, quand j'aime quelqu'un je suis vraiment distante avec la personne, et voilà que maintenant, j'invite le gars le plus beau du monde, chez moi, pour regarder un film, je suis bizarre, très bizarre.
Nous sommes arrivés chez moi, j'ouvre la porte, je fis rentrer Sam, nous montons à l'étage là où se trouve ma chambre.
- Vas-y entre Sam, je pris des vêtements, sortie de la chambre.
Sam me demande d'un air interrogateur ;
- Abbie, où est-ce que tu vas avec tes vêtements ?
- Je vais prendre une douche, mais fais comme chez toi, criai-je étant déjà entrée dans la salle de bain.
- Je peux venir avec toi ? me répondis t'il tout en riant, je ne fis pas attention à ce qu'il venait de dire, et entra dans la douche.
Après être propre, je rentrai dans ma chambre, Sam était assis, il avait déjà enlevé ses chaussures, je pris mon ordinateur, le planta sur les genoux de Sam.
- Tiens, choisis un film.
- En fait, je n'ai pas envie de regarder de films.
- Ho, très bien, mais que veux-tu faire alors ? Je me couchai sur mon lit, Sam s'était allonger également à côté de moi, il sentait très bon, sans m'en rendre compte, je fixais ses lèvres fines, j'avais tellement envie de l'embrasser, mais je me retins, je ne veux pas me taper la honte. Je pris mon pc, et je finis par mettre un film.
- Je ne sais pas, mais je n'ai pas trop le choix là, tu es déjà en train de mettre le film alors, tant pis.
Je ria un petit peu, et le film commença, je posai ma tête sur son torse, aucune réaction négative de sa part, il n'avait même rien dit, je restai alors avec ma tête poser sur son torse.
Au milieu du film, je me relevai, me remit droite, mon regard se dirigea vers Sam, je ne faisais plus attention au film mais à Sam, je le regardais et j'aimais le regarder. Quelques minutes après, je décollai mon regard de son visage, histoire qu'il ne remarqua pas que je l'observais comme une psychopathe.
- Abbie ? me dis Sam d'une voix douce que j'appréciais énormément.
- Oua, sans même pouvoir finir ma phrase, je sentis ses lèvres chaudes pressées contre les miennes, je sentis ses mains caressaient mes hanches, mes jambes se sont mises à trembler, mes mains étaient moites, mes joues toutes rouges, j'avais une boule au ventre et mon cœur battait tellement fort qu'il pourrait exploser d'une minute à l'autre.