Chapitre onze.

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Il est seulement neuf heures du matin quand mes yeux s'ouvrent, j'entends des pas en bas, tiens à ma plus grande surprise maman est là, c'est rare c'est temps-ci d'avoir sa présence, je sors à peine de mon lit que mon portable vibre.
- Allo, Sam, tu aurais pu attendre un peu plus tard pour m'appeler histoire que je sois plus réveillée.
- Tu n'es pas du matin à ce que je vois- oui effectivement, il a raison- Sinon comment vas-tu ce matin ? Me demande-t-il d'une voix joyeuse, tu as bien dormi ?
- Excuse-moi, oui merci et toi ? Au fait, pourquoi m'appelles-tu à cette heure si matinale ?
- Très bien. Je pensais que ne nous puissions aller nous balader, je connais un parc sympa à quelques kilomètres d'ici.
- D'accord, je finis par dire.
- Très bien, tu as tout juste le temps de te préparer et je serais là.
Il raccroche, sans perdre une minute je fonce dans ma chambre prendre mes habits puis à la salle de bains, l'eau chaude me réveille un peu et me détends.
Je descendis les escaliers en courant, saluant ma mère, j'ai tout juste le temps d'enfiler mes chaussures que quelqu'un toque à la porte ;
- Nous attendions quelqu'un ce matin ? me demande-t-elle surprise.
- Ho non, enfin, moi si, désolé je ne te l'ai pas dit mais c'est Sam, il ne m'a appelé il y'a seulement quelques minutes, il m'a proposé une balade au parc, dis-je à ma mère tout en ouvrant la porte à Sam qui maintenant se trouve à côté de moi.
- Bonjour madame, dit-il en saluant ma mère d'un petit geste de main.
- Bonjour, répondit-elle sur un ton cassant laissant Sam un peu nerveux.
- Je suis prête allons-y, à plus tard maman.
- Au revoir madame.
Le ton cassant de ma mère a rendu Sam plutôt mal à l'aise, ça se voit et par la même occasion, moi aussi je le suis, un bref silence s'installe entre nous, je décide de le casser en m'excusant pour le comportement de ma mère,
- Je suis vraiment désolée qu'elle t'ais parler aussi sèchement, ça me rends très mal, elle m'énerve quand elle réagit de cette manière parfois ça lui arrive d'être sur la défensive, surtout quand il s'agit de moi ou de mes fréquentations mais elle n'est pas méchante, quand elle te connaitra un peu plus, ne t'en fais pas, ça ira mieux.
- Ce n'est rien, m'assure Sam, je peux comprendre, pratiquement toutes les mères réagissent de cette façon avec leurs enfants, surtout avec leurs filles et quand il s'agit de garçons.
Ces paroles me rassurent, je fini par sourire et Sam fais de même, il démarre la voiture, je ne connais pas du tout l'endroit où nous allons, ni ou c'est et combien de temps dure le trajet, je sais seulement que c'est un parc et qu'il est à quelques kilomètres, cela me stresse un peu, de la musique rock passe à la radio, Sam tapotent ses doigts sur le volant quand il tourne sa tête pour me regarder, il voit que je ne suis pas à l'aise mais ne dis rien, il pose seulement sa main sur ma cuisse et avec son pouce, forme des petits cercles, ça me fais frissonner légèrement et il sourit. Après plusieurs kilomètres, nous arrivons enfin à destination, Sam gare la voiture, sors et vient m'ouvrir la portière, la voiture est garée juste devant le fameux parc, je ne connais absolument pas cet endroit, Sam me prends par la main et nous traversons un petit chemin fais de cailloux, je dois dire que malgré le vent froid, la chaleur de sa main me réchauffe, nous passons devant des chevaux, puis une plaine de jeux, je pense que je n'ai jamais vu autant d'enfant dans un parc. Après quelques mètres de marche Sam s'arrête devant un lac,

- Sam ? Pourquoi on s'arrête ici ? Il n'y a rien à part un lac et des arbres, et qui sait, des insectes, dis-je d'une voix inquiète.
- Détends toi Abbie, c'est beau non ? Puis les insectes ne te mangeront pas, par contre moi, dis Sam en me regardant d'un regard et un petit sourire coquin.
- Tu es un porc, tu le sais ?
- Merci, dit-il en posant un drap sur l'herbe.
Il s'assieds et ouvrit un panier en osier, que je n'avais pas remarquer jusqu'à maintenant parce que je regardais autour de moi, avec surprise je découvre qu'il y'a de la nourriture et des boissons.
- Waw, tu t'es donner autant de mal à faire tout ça pour une seule après-midi ? Quelle chance que j'ai, je lui donne un petit coup sur le bras pour le taquiner ce qui le fait rire.
- Comme tu vois, j'ai toujours de bonnes idées, bon la nourriture n'est pas digne d'un restaurant quatre étoiles, mais j'ai fait ce que j'ai pu.
- C'est vrai, affirmais-je pour l'ennuyé un peu. Mais ça me convient, par chance pour toi, je ne suis pas difficile.
Je picore des fraises pendant que Sam me raconte qu'il venait souvent ici avec sa mère durant son enfance, enfin, avant qu'elle ne partes et le laisse seul avec son père et que tous les deux venaient ici passer du temps à donner à manger aux canards ou parfois Sam ramenait un petit bateau qu'il avait fait lui-même, pour le faire flotter, je l'écoute attentivement quand il me prit mes poignets pour me tirer vers lui, nous sommes plus qu'à quelques centimètre l'un de l'autre quand il me soulève pour me mettre sur lui, je me retrouve alors la tête sur son épaule, mes jambes à côté de sa hanche droite, mes pieds touchant la couverture, je me sens bien, il entoure ses bras autour de moi, son corps me réchauffe, il presse ses lèvres contre les miennes, j'entrouvres mes lèvres pour que sa langue y rentre, le lui embrasse sa lèvre inférieur, son baiser est si doux que je donnerais tout pour rester comme ça très longtemps, je suis tellement bien en ce moment que je ne veux plus repartir, il prend ma lèvre et la mords, ma main se pose sur son torse, il s'allonge, me retrouvant au-dessus de lui, il se détache de mes lèvres pour me regarder;
-Tu es magnifique Abbie, me dit-il d'une voix si basse mais sensuel.
Je lui souris et l'embrasse, il attrape mes cheveux et me serre plus contre lui, je sens sa main descendre tandis que l'autre est toujours dans mes cheveux, jusqu'à la hauteur de mes fesses et il les agrippe ce qui me vaut un petit cri étouffé qui le fait rire, il enlève sa main dans mes cheveux et la pose sur ma joue, je me perds dans le brun de ses yeux, sans même m'y attendre il nous fait basculer, à présent c'est lui qui est sur moi, ses lèvres descendent dans mon cou, j'ai terriblement chaud, mes joues sont si rouges, sa main me caresse le ventre, je la sens descendre plus bas, quand il arrive au bouton de mon jeans je le stoppe net, je ne suis pas encore prête pour franchir ce pas.

La rencontre.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant