Chapitre 2

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Je grelotte, j'attrape la couverture à coté et l'enroule autour de moi. Mon siège est inconfortable et me tale les fesses. Cela fait tellement de temps que je regarde l'homme couché dans le lit à côté de moi que j'ai l'impression de connaitre son visage par cœur. Excepté la couleur de ses yeux. 

Morgan l'a installé dans la chambre à l'étage, pour l'isolé et qu'il se remette correctement dans le calme. C'est à mon tour de rester à son chevet pour le moment, le surveiller et être la pour lui, au cas ou s'il se réveille. J'observe ma montre qui présente dix huit heures trente, mon ventre gargouille et mes yeux se ferment de plus en plus. Mon arme dans la main, je baisse la garde et m'assoupi quelques secondes. 

Soudain un mouvement prés de moi me réveille en sursaut, des lamentations en tout genres et des grognements. J'attrape mon pistolet et le braque devant moi. L'homme vient de se réveiller, il bande ses muscles pour essayer de retirer les menottes que nous lui avons mit. 

-Calmez-vous, je ne vous ferais rien. Dis-je en m'approchant de lui. 

Je dépose mon arme à terre et sort de ma poche la clef pour les menottes. 

-Je vais vous les enlever. Dis-je en désignant la chose qui l'empêche de parler. Ne hurlez pas s'il vous plait. On est gentils. J'espère que vous l'êtes aussi... 

Je prend une grande respiration et m'approche de son poignet menotté. 

-Qui êtes vous ? Qu'est-ce qu'il se passe ici ? Demande-t-il enfin. 

-Doucement... 

Je m'approche de plus en plus et l'observe : Il porte une barbe de quelques jours et des cheveux bouclés bruns. Il est âgé d'une quarantaine d'années probablement...  Je m'approche en soupirant, bien prête à éclairer sa lanterne. 

-Je vais tout vous expliquer. 

J'ouvre les menottes avec ma clef et ainsi, le libère. Il se redresse brusquement en se massant le poignets. 

-Désolée. Dis-je devant sa moue torturée. Je ne voulais pas vous les mettre, mais Morgan m'a dit que c'était nécessaire. Après tout, on ne vous connait pas... 

Je range les menottes et arque un sourcil en sa direction. 

-Comment vous vous appelez ? 

-Rick, Rick Grimes. Fit-il en se tenant la tête. 

-Je suis également désolé pour le coup de pelle... J'ai eu peur, c'était un reflexe. 

-C'est... c'est quoi ce bordel dehors ? Ses yeux se dirigent vers la fenêtre, il semble terrifié. 

 Je prend une grande inspiration et commence mon discours. Je lui explique absolument tout. 

-Mais pourquoi cette question ? Vous étiez où quand le virus est apparu ? Demandais-je à la fin de mon explication. 

-Je... je me suis réveillé à l'hôpital.... je suis sorti, et... il y avait des morts vivants partout...

Il enfoui son visage dans ses mains et commence à pleurer. 

-Waouh... Bah dis-donc... J'étais étonnée de voir la détresse de cet homme, le pauvre arrivait comme un cheveux sur la soupe dans ce monde détruit qu'il ne connaissait pas. 

Soudain la porte grince derrière moi, et maman accompagnée de Charlie pénètrent dans la pièce. 

-Louise ! Cria-t-elle en se jetant sur moi. Il ne ta rien fait ? 

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