Prise au piège

2.1K 213 73
                                    

Mon cerveau tambourine dans mon crâne, pendant que les derniers évênements me reviennent peu à peu en mémoire.

JE ME SUIS ENCORE FAIT ASSOMMER NOM DE DIEU !

Par Robin qui plus est. Quel traîte.

Je te promets que si je te revois, je te tue de mes propres mains, et je pisserais sur ta tombe !

Non, biensûr que non, c'est une façon de parler.

J'entrouvre discrêtement les yeux.
Je suis attachée de la même façon qu'Alicia, à une colonne.

Les liens sont très serrés et mes muscles de bras commencent à se faire sentir.

Je profite de ces quelques instants pour observer la salle. Qui est d'ailleurs totalement vide.

Elle est seulement comblée par la présence imposante du sablier. Celui-ci parcourt la pièce du sol au plafond.
C'est un bloc de verre immense et mal taillé. À l'intérieur, le sable du temps se déplace à une vitesse folle.

Il illumine toute la salle d'un halo doré apaisant.

Je tourne la tête pour voir Alicia, attachée à mes côtés. Je fais des mouvements pour pouvoir voir toute la salle.

Adrian.

Il est attaché à la colonne à côté de moi. Sa tête fait peur à voir.

Tu aurais du fuir, pauvre fou.

"- alors, on se réveille ? Ricane mon agresseur."

Je lui crache au visage.
Je pense que comme ça ma reponse est aussi claire que peu élégante.

"- Mais arrête avec ça !"

Je lui souris de toutes mes dents. Je te fais une promesse.

Je n'arrêterais pas un seul instant de me battre contre toi.

Tant que j'aurai encore de la force pour me relever et bien tu sais quoi ? Je me relèverais.

Pas besoins d'avoir mes pouvoirs pour te tenir tête.

"- tu es lâche. Je le méprise.

- Veux-tu savoir qui je suis ?

- J'avoue que ça me démanche, Bat les masques.

- Très bien."

Il rabaisse sa capuche sur ses épaules, dévoilant ansi des cheveux bruns.

Puis il passe ses mains derrière sa tête.

Il enlève son masque.

Est-ce que je suis étonnée ? Pas du tout en réalité.

J'ai juste encore plus envie de lui cracher au visage.

"- Arthur. Je conclue avec dépit.

- Alors, étonnée ?

- Non, pas du tout."

Arthur me regarde avec un visage blasé.

" - Comment fais-tu pour casser continuellement mes répliques ? "

Je lui souris de toutes mes dents. C'est toujours un plaisir de te decevoir Arthur.

Il se rapproche de moi. Je ne peux rien faire car je suis attachée à cette fichue colonne, exposant mon corps sans que je puisse me défendre.

Arthur pose une main sur ma hanche et me carresse le bas du ventre. Je tente de fuir, impuissante.

"- Ne me touches pas !

Les Maîtres Du TempsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant