Chapitre 11

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Deux semaine s'était écoulé sans une nouvelle de Karim. Je suppose que c'était vraiment la fin et tout ce qu'il m'avait dit, il le pensait aussi. Je n'étais pas triste parce qu'il m'avait trop énervé avec ses mots mais j'étais déçue de lui je ne pensais vraiment pas qu'il était comme ça, même si je l'avais vu avec des filles je me disais quand même que je serais une exception et il avait l'air de vraiment bien se comporter avec moi. On commençait à se rapprocher gentiment mais lui a tout gâché.

Donc on était vendredi et j'étais en cours et une fois finis c'était le week-end!!!! Ce que j'attend depuis lundi. Je sors de mon bâtiment et je vois la mercedes a Karim, il est adossé à celle-ci et semble attendre quelqu'un. En temps que petite curieuse je me mets sur un muret et j'attendais que la personne arrive. Après 15 minutes toujours personne et il n'y avait plus grand monde dans le collège je suppose quand même que s'il attendait quelqu'un la personne serait déjà venu. Alors je me dirige vers l'arrêt de bus et je sens qu'on m'attrape par le poignet, je me retourne et je vois qui? Karim? Évidemment c'était lui...

Moi: Quoi?

Karim: Faut qu'on parle vient!

Moi: Je crois que t'as tout dit la dernière fois pas besoin de me le redire.

Karim: Fais pas la gamine et vient

Moi: Nan je viens pas lâche moi si non je cris

Il m'a tiré d'un coup et m'emmenait direction sa voiture qui n'était pas loin du tout. Une fois devant il me pousse à l'intérieur. Et se dépêche de rentrer à son tour et démarrer. J'allais pas m'enfuir, alors que j'aurais pu, mais je voulais aussi entendre ce qu'il avait à dire. Mais en temps que fille faut se faire désirer un peu.

Moi: Tu veux quoi?

Karim: Natalia ne m'énerve pas. On va parler calmement.

Moi: C'est toi le fou qui s'énerve pour rien et qui veut juste me baiser parce que je vaut rien nan?

Karim: Natalia arrête. On va parler plus tard

Moi: Ah et on va faire quoi là alors?

Il ne m'a pas répondu, comme je ne voulais pas forcer je suis rester silencieuse et je vois qu'il s'arrête tout prêt de l'uni sur une place de parc. Je suppose que c'est chez lui. Nan mais je vais pas aller chez lui quand même... Je crois que je n'ai pas le choix.

Il descend de la voiture et voit que je ne bouge pas

Karim: Vas y vient on va parler chez moi

Moi: Nan c'est bon on peut parler ici pas de soucis

Karim: Vient!

Son regard m'avait fait peur alors je l'ai suivie. Une fois à l'intérieur de son appartement il m'invite à m'assoir et je regardais un peu. C'était très beau mais pas très chaleureux, il y avait presque pas de deco il avait juste le nécessaire. Il m'amène un verre d'eau.

Moi: Bon tu voulais me dire quoi? Encore m'insulter?

Karim: Déjà tu me parles pas comme ça je suis pas un PD et je voulais te dire pour la dernière fois je le pensais pas ce que j'ai dit et quand je t'ai parlé la première fois c'était peut-être juste pour une chose mais j'ai commencé à bien t'aimer et je voulais juste te voir après si toi tu veux tu sais quoi il y a pas de soucis on peut le faire direct là bref je le pensais vraiment pas

Je me suis levé et j'allais partir mais il me rattrape, me retourne et me tient les épaules de ses deux mains.

Moi: Lâche moi je veux pas être ici avec toi alors que tu me respectes même pas

Karim: Si je te respectes, c'était pour rire ce que j'ai dit mais je te respectes et ne dis jamais le contraire.

Moi: On dirait pas. Comment tu parles de moi j'ai l'impression que je suis pas une fille bien à tes yeux et ça non merci je n'en suis pas arrivé jusque là pour qu'un gars comme toi me dise ce que je vaux.

Karim: Je te jure que je n'ai jamais rien pensé de mal de toi dès la première fois que je t'ai parlé je savais que t'étais une fille bien. C'est pour ça que j'insistais je savais que pour t'avoir il fallait plus parce que t'es pas comme les autres

Moi: Comment ça pour m'avoir? T'as crus que j'étais un objet? Et encore heureux que je suis pas comme les filles que tu côtoies!

Karim: Tu vas me faire péter un plomb

Moi: Pourquoi? J'ai rien fait c'est toi le méchant dans l'histoire. Franchement je préfère qu'on ne se parle plus. Sort de ma vie et ne reviens plus.

Karim: T'es sure?

J'allais répondre mais il me plaque au mur et se rapproche de moi gentiment. Moi je n'arrivais pas à quitter son regard si ténébreux et si beau. Et doucement il a posé ses lèvres sur les miennes pour m'embrasser mais je l'ai repoussé gentiment

Moi: Laisse tomber je suis pas comme ça

Karim: Je n'allais pas aller plus loin Natalia

Moi: Désolé mais je dois y aller

Je m'apprête à partir mais il me rattrape le bras.

Karim: Pourquoi t'es comme ça avec moi? Je t'ai rien fait et tu me repousses tout le temps

Moi: Après ce que tu m'as dis je n'ai plus confiance en toi. Comprend moi un peu, tu m'as dit en me regardant dans les yeux que tu voulais juste me baiser et que c'était pour ça que tu me parlais tu crois que je vais faire quoi après ça? Te sauter dans les bras toute heureuse? Non!

Karim: Vient on va s'assoir, il faut que je te raconte quelque chose.

Je le suis, on s'assoit sur le canapé et il commence à parler

Karim: Tu sais quand j'avais 18 ans j'habitais pas encore ici mais j'avais rencontrer une fille et je te jure qu'elle m'a tournée la tête mais ....

Et il m'a raconté toute son histoire, ce que Laila m'avais raconter quoi.

Karim: Et quand je voyais que je ... Enfin que tu voulais pas me montrer avec qui tu écrivais ça m'a fait penser que en fait t'étais comme elle et je t'ai dit tout ça pour te blesser je me suis défouler sur toi. Mais je t'ai observé et jamais je t'ai vu avec un gars et

Moi: Tu m'as observé?

Karim: Ouais enfin je restais après le boulot et j'attendais que tu rentres dans le bus quoi

Moi: Hum

Karim: Mais voila quoi je pensais pas ce que je t'ai dit

Je me suis rapproché de lui et je l'ai pris dans mes bras, il me serrait puis je l'ai lâché et

Moi: Merci et c'est pas grave je te comprend d'un côté mais je dois y aller là

Karim: Je te ramène

Moi: Faut pas je vais appeler quelqu'un

Karim: Nan je t'amènes vas y vient

Moi: Ok merci

Puis je suis rentrer avec la tête pleine de questions.

Et si on essayait ? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant