Journal intime de Laura

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Pdv de James

Je suis dans mon bureau , je remets certains documents à leur place . Pendant que je mettais le dernier document, la porte s'ouvre brutalement derrière moi et je pousse un juron.

Putain

Je me retourne subitement et là, ma bouche reste grande ouverte, les yeux presque sortis de leur orbites . Elle s'avance vers moi toute souriante, je déteste ce sourire, ça ne présage rien de bon.

.... : ferme ta bouche associé.

Ce que je fais sur le champ, elle frappe ses mains pour que je sors de ma stupeur. Je bâts des cils et la regarde qui va vers ma chaise et s'assoit dessus. Qu'est-ce qu'elle fait encore là ?

Moi : tu fais quoi là ?

.... : je suis assise

Moi : je veux dire dans mon bureau
.... : pour prendre les commandes.

Moi : qu'est-ce que tu veux dire par là ?

.... : t'es sourd ? Je viens de te le dire " associé " . Dit-elle en pesant sur le mot associé.

Je la regarde, je prends un bon moment pour comprendre où est-ce qu'elle voulait en venir. Bon Dieu, dis moi que c'est pas vrai.

Moi : non, non, non

.... : oh oui

Moi : tu .... Toi... Ici...

J'arrivais pas à dire tout ce qui devrait sortir de ma bouche. Je la regarde qui se lève et vient me toucher le visage tout en souriant.

.... : oui, moi Laura . Ton associée. Mon cher tu pouvais pas gérer un si gros magasin tout seul , je crois que t'as besoin un peu d'aide et quand t'as besoin d'aide, me voilà.

Que quelqu'un me dit qu'elle plaisante . Ma mère n'a pas osé quand même ? Ça m'énerve quand elle fait ça et regarde où ça me mène.

Moi : sors de là toute de suite

Laura : malheureusement non.

Moi : sécurité !!!!

J'ai crié très fort et sors avec elle en la prenant par le bras. Elle tombe par terre.

Moi: ne remets plus jamais les pieds ici .

Laura : t'as peut-être oublié que je suis ton associée et si tu me mets dehors James, tu devrais fermer ce magasin, je suis allée un peu trop loin mais il le fallait. Même maman ne le sait pas.

Elle rigole très fort et les gens se rassemblent autour de nous. Elle se relève.

Laura : il y a rien à regarder, retourner à vos préoccupations.

Tout le monde part et elle se retourne pour me dire :

" James, je sais que ton magasin est en faillite, t'as besoin de moi et moi j'ai besoin d'une paire de chaussures. Je peux t'aider, tout comme toi tu vas m'aider ".

Elle sourit et se dirige vers le comptoir. J'arrive pas à croire que ma mère ai pu me faire ça. Moi, son fils.

C'est trop !!!

Bizz :*