24. Où allons-nous? Défoncer du Brunski!

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PDV Rosalie:

L'aconit c'est absolument dégueulasse. Après je parle du thé, hein, ça pourrait être une bonne épice. Je me suis quand même forcée à boire le contenu de la tasse que Derek m'avait préparé malgré son goût amer (même avec les quatre sucres que j'y ai mis) pour voir sa tête lorsque je lui soufflerai mon haleine en pleine face (en espérant que ça face effet). Je sais pas vous mais je trouve que je suis assez inutile dans le déroulement de toute cette histoire. Je pense que cette sensation m'a poussé à prendre un couteau à viande dans l'un des tiroirs et sortir de la cuisine d'un pas rapide.

Je repasse dans le bureau/salon/entrée/chambre, où Lydia était visiblement en plein récit de l'histoire de sa grand-mère, pour accéder à l'étage. J'eus droit à un regard froid de Derek en me trottinant jusqu'aux escaliers. Une fois dans ma chambre j'attrape mon sac à main, y mets deux Twix (on est jamais trop prudent) une bouteille d'eau et le couteau. Je mets ma paire de Dr. Martens et descends en trombe.

-Tu fais quoi?

Je me retourne vers Derek alors que je venais de passer la porte bizarre du loft et dis:

-Je me suis trouvé autre chose à faire. À plus' les louveteaux!

J'aime bien me la péter mais... j'avais juste pas pensé à comment j'allais pouvoir me rendre utile sans pouvoir me déplacer vers l'endroit où je serai éventuellement utile. Sachant que je n'ai pas de téléphone, je vais être obligée de revenir dans le loft et, malheureusement, de briser ma sortie théatrale.
Je me fais toute petite en entrant à nouveau dans la pièce. J'attrape la veste de Scott sous les regards interrogatifs des créatures surnaturelles présentes dans la pièce et fouille dans ses poches pour en sortir son téléphone. Je recherche dans ses contact puis appelle Stiles. Il décroche après trois sonneries ou plutôt c'est Mackenzie qui répond. J'en déduis qu'ils sont déjà en route et que Stiles conduit.

-Allô?

-Mack? C'est Rose.

-Okay. Tu veux quoi?

Toujours aussi aimable.

-Dis à ton mec qu'il vienne me chercher chez Derek je vous accompagne.

-Je me disais aussi.

Sa voix s'éloigne de son micro et je l'entends parler.

-C'est bon, on arrive. Et, Rose?

-Mmh?

-Tu veux bien prendre un truc.

-Un truc?

-Oui, un truc.

-Quel genre de truc?

-Le genre de truc qui assure ta sécurité.

-Hein?... Aaaah. Oui, je vois. Derek? T'aurais pas un flingue qui traîne? Nan? Tant pis j'ai pris un couteau.

J'entends la main de Mack s'abattre sur son front à travers le téléphone.

-Bravo la discrétion. Mais ne perd pas le couteau dans les escaliers.

***

Autant vous le dire tout de suite, Derek ne m'a pas donné de flingue. Et que j'ai du inventer une excuse bidon pour qu'il me laisse partir sans poser trop de questions.
J'arrive enfin en bas de l'immeuble et aperçois la Jeep sur le parking en face. Je trottine jusqu'à la voiture et ouvre la portière en saluant les personnes qui s'y trouvent:

-Salut les louveteaux! Tout le monde est prêts à aller défoncer du Brunski?

-Et comment!

Lydia et Stiles restent silencieux pendant que le jeune humain fébrile démarre l'auto. Le silence est bien trop frustrant pour moi.

-Tu te rends compte que l'on court à une mort certaine alors que les autres font la fête, me souffle Mackenzie en se penchant vers mon oreille.

-Je te rappelle qu'eux aussi risquent de crever, murmuré-je en me remémorant la scène où Scott, Malia et Liam se font agresser avec de la musique et que Derek vient les sauver avec Breaden.

-On peut jamais se plaindre avec toi! râle-t-elle.

Faut que je trouve un surnom à Derek... c'est chiant à force d'écrire Derek. Derekouille? Nan. Derekail? Nan. Derekaconit? Nan. J'en ai un! Attention préparez-vous au meilleur surnom trouvé à ce jour (enfin après Mackouille, hein). Durek. C'est pas génial ça? Durek-durex. Je suis un véritable génie! Je pouffe en imaginant la tête que Durek va faire lorsqu'il entendra son surnom pour la première fois.

Bref.

-Lydia?

Lydia et moi-même nous retournons vers Mackouille.   Stiles lui jette quelques regards à travers le rétroviseur.

-Brunski va te demander mille dollars pour les infos que vous voulez et je sais que tu as cinq-cent dollars dans ton porte-monnaie et je sais aussi qu'il va les accepter donc soit sournoise et donne lui seulement deux-cent cinquante, okay? Et s'il veut pas tu augmentes un peu. Parce que j'ai trouvé ça très con de lui donner les cinq-cent dans l'épi- Aïe!

-Dans notre vision, la coupé-je après lui avoir pincé le bras.

-Euh... okay.

***

Brunski se lève et prends les billets que lui tend Lydia (finalement elle a du donner les 500$... Merci Mackouille!). Et sort de la pièce suivit de Lydia et Stiles. Mack allait faire de même mais je la retint par le bras.

-Tu penses que Parrish me prendra dans ses bras si je fais semblant de tomber dans les pommes? demandé-je doucement à Mackenzie.

-Je sais pas mais ça vaut le coup d'essayer.

Elle me fait un sourire complice et rejoint les autres. Avant de sortir, je pris une agrafeuse, la glissa dans l'arrière de mon jean et la cacha à l'aide de mon T-shirt. Je trottine pour les rejoindre et entre rapidement avant que Brunski ne referme la porte. Je l'aime pas ce gars... et vous allez me dire: "Mais personne ne l'aime!" Je suis complètement d'accord avec vous mais toutes les personnes qui me connaissent vraiment savent que j'ai un penchant assez développé pour les psychopathes en tous genres. Mais bon, on va pas se mentir: Brunski-le-kiki a une tête de koala en rut écrasé sur une route par un tank. J'aime pas cette salle. Y'a trop de papier, ça me rappelle ma prof de CE1, celle qui me donnait des centaines de lignes à copier alors que je savais à peine écrire correctement. Elle était affreuse. J'espère qu'elle est morte parce qu'elle me faisait penser à la sorcière dans Blanche Neige. Et Dieu sait à qu'elle point cette vieille peaux me fait peur. Je fut tirée de mes pensées emplies de gaité par le bruit d'un taser que je senti contre mon flanc quelque secondes plus tard.

JE HAIS LES KOALAS! JE LEUR TRANSPERCERAIS BIEN LE CRÂNE AVEC UNE BRANCHE DE BAMBOU.

C'est fout l'effet que la gravité a sur moi. J'ai l'impression d'être aimantée au sol
comme une carotte à un chien.

-Bluuuurp! (onomatopée du rot)

-T'es déguelasse Mack! m'exclamé-je.

Oui, je reconnais les rots de mon amie. Un problème? Non? Tant mieux pour vous.

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⏰ Dernière mise à jour : Dec 29, 2017 ⏰

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