Am I Crazy ?

Chapitre 32

Jour 4: 11h25

Flash-Back

"27 Octobre 1989

Je me reveille de bonne humeur. Aujourd'hui, c'est mon anniversaire. J'ai très exactement 19 ans.

Je descends afin d'arriver dans la salon. Je salue mes parents qui me sautent au cou tout en me souhaitant un merveilleux anniversaire.
Comme cette journée est mienne, ma mère me propose d'aller faire les boutiques. Ravie, j'accepte sans hésitations. Mais je lui rappelle qu'il faut que j'aille voir les résultats de mon examen de conduite.

Nous montons dans la voiture. Après un vingtaine de minutes sur la route, nous arrivons pour voir mes résultats.
Je descends de la voiture, m'approche du tableau et cherche mon nom. Quelques secondes plus tard, mon père m'appelle. Il a dû le trouver avant moi.
Je vais dans sa direction. J'observe le tableau et y voit mon nom. Je relève la tête et voit que je suis dans la colonne de ceux qui ont réussi l'examen !

Je saute dans les bras de mes parents

***

Sur la route pour faire les boutiques, je décide de mettre de la musique. Je monte le volume au maximum et nous dansons et chantons avec mes parents.
***

Arrivés, nous allons faire notre shopping. Les pièces que je trouve sont magnifiques. Ma mère me donne une carte. Elle me dit qu'il y avait trois bonnes centaines d'euros. Je me dis que cela fait beaucoup mais qu'importe. Ce jour est mon anniversaire.

Je reprends la route.

Au bout de 10 minutes, un énorme bouchon s'est formé. Mon père regarde sur son telephone et me dit que nous en avons pour une bonne heure. La pluie vient également de se joindre à nous.

Les voitures qui sont devant moi avancent enfin. Le sol est très glissant.

Un camion à ma droite souhaite aller sur ma file. Je le laisse faire.

Soudain, toutes les voitures s'arretent d'un seul coup. Le camion se stoppe également rapidement. Le sol devient de plus en plus glissant.

Je n'arrive pas à freiner. À présent, la voiture ne roule plus, elle patine.

Je fonce dans le camion.

***

Des hurlements me reveillent.

J'ai l'impression d'avoir dormi pendant des heures. Je commence à ressentir des douleurs atroces au niveau de ma jambe gauche et sur ma tête.

J'ouvre les yeux et j'apperçois qu'une foule de policiers et de pompiers m'entourent.
Je ne me souviens pas la moindre chose sur ce qu'il vient de se passer.

Une bande d'homme me portent et me déposent sur un brancard. Ils m'emèment dans un camion.
Je vois qu'une voiture bloque 2 voies sur la route. Le bolide est retourné sur le toit. Des grosses traces de sang recouvrent le sol.

***

J'ai dû m'endormir car je me reveille, allongée sur un lit avec une lumière aveuglante qui m'a empêché d'ouvrir les yeux pendant une dixaine de secondes.

Lorsque j'ai retrouvé la capacité d'observation, je regarde la pièce. Je me trouve dans un endroit inconnu. Ce n'est en aucun cas une chambre. Mais je comprends à l'odeur que je suis dans un hopital.

Des cris d'enfants me percent les tympans.
J'ai voulu me boucher les oreilles mais je sens quelque chose d'étrange sur ma tête. Je tapotte une bonne vingtaine de secondes pour enfin comprendre que j'ai un bandage qui est enroulé tout autour de mon crâne.

Une jeune femme est arrivée et m'amene dans une chambre qui devait être la mienne. Elle me dit que je viens de me faire opérer. Durant l'accident, j'ai été touchée au cerveau, ce qui aurait pu me coûter la vie. Cette intervention a été très délicate et je dois rester au moins un mois en observations.

Je commence à m'assoupir lorsque la porte s'ouvre d'un coup et un homme, mon oncle que je deteste le plus au monde, me hurle que mes parents sont mort par ma faute. Que je n'aurai jamais dû conduire cette automobile car je viens juste d'avoir mon permis, que c'est beaucoup trop dangereux.

En colère, il prend une lampe à ses côtés et me frappe à la tête. Je me suis évanouie sur le coup.

***

Je me reveille au bout de 3 jours passés dans un coma artificiel. Je viens d'apprendre que j'ai eu un traumatisme crânien par la faute de mon "oncle". Mes soins ne sont pas finis mais je prends tout de même la décision de quitter l'établissement afin de rentrer chez moi. J'arrive à saturation de cet endroit et il faut que je retrouve un lieu bien plus confortable où je me sentirai à l'aise.

***

Pendant les 2 mois qui suivirent, il se passait des choses très étranges. J'avais des hallucinations, je revoyais mes parents pendant la nuit. Ils me disaient de les rejoindre à l'au-dela. J'avais tenté à plusieurs reprises d'executer leur souhait mais en vain. Je faisais également des choses mais je ne me rappellais plus quand, où, comment et pourquoi je les avais faites.

***

27 Décembre 1989

Policiers: Police ! Ouvrez !

C'est à cette date que j'ai été prise par une folle aux yeux des forces de l'ordre et que j'ai été envoyée en hopital psychiatrique."