Chapitre 35

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Jour 4: 14h30

Les personnes me posèrent au sol et me retirèrent les bandeaux de mes yeux. Je pus apercevoir Clarisse dans la même position que moi. Trois gardes étaient autour d'elle afin de s'assurer qu'elle ne s'enfuie pas.

Un long silence s'installa. La tension qui régnait me mit mal à l'aise. Personne ne sortit le moindre mot de sa bouche. Clarisse me regardait, les yeux remplis de tristesse et de haine. Des perles en coulèrent.

Tout ce qui nous arrivait était de ma faute. Devenue une grande curieuse, je ne m'était attirée que des problèmes.

Une porte à ma droite s'ouvrit sur un homme en costard-cravate. Il était magnifiquement élégant si je puis me permettre. Il s'approcha de nous, nous observa pendant un petit moment. Il fit signe à deux gardiens de s'en aller. Il n'en restait plus qu'un.

- Alors mesdemoiselles...

Un sourire narquois se dessina sur ses lèvres.

- Ce n'est pas bien de se promener dans Mes couloirs ...

Si je l'avais bien compris, cet homme était le patron de l'hopital.

- Vous n'êtes pas de gentilles demoiselles...

Il sortit deux clous et un marteau de son manteau.

- Et savez-vous ce que l'on fait aux méchants dans mon établissement ? Iliana, vous devez le savoir, votre poignet vous rappellera des souvenirs...

Je baissa les yeux sur mon poignet. C'était lui qui m'avait cloué au lit au premier jour !

- Alors ? Ah, que de souvenirs vous vous êtes crée ici-même. Malheureusement, votre fin est proche. Que c'est dommage.

Des larmes roulèrent sur mes joues. Je n'avais donc aucun échapatoire.

- Mes caméras ne me trompent jamais, Clarisse et Iliana. Cela fait deux jours que je vous observe. C'est triste de se dire que c'est la fin.

Il fit les cent pas devant nous. Clarisse, qui était en face de moi, m'observa avec une rage horrible. Sa haine était retranscrite dans ses yeux.

- Mesdemoiselles, vous n'avez aucune chance.

Il prit son marteau, frappa Clarisse sur sa tête qui tomba raide, dans les pommes. Puis se fut à mon tour.

- C'est bientôt la fin...

Je m'évanouis.

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