Et si c'était notre destin? [Tome II] ~A Got7 MarkBam ff~

Chapitre 19

PDV MARK
- AH! JB! OUI! AHHH! cria Youngjae de l'autre côté du mur.
J'entendis Bambam soupirer fortement juste après et il leva son regard vers moi. J'haussai les épaules en secouant ma tête.
- Laisse faire Bambam, dis je finalement en caressant ses cheveux.
Nous étions à moitié allongés sur notre lit, la tête de Bambam sur mon torse et ses bras autour de ma taille, mon bras autour de ses épaules.
- Youngjae pourrait crier un peu moins fort aussi quand même, au moins par respect pour nous, se plaignit il.
- Si tu savais comment JB lui défonce le cul tu dirais pas ça.
Il leva le regard vers moi une deuxième.
- Parce que toi tu sais?
- Youngjae est venu se plaindre un jour parce qu'il pouvait plus marcher à cause qu'il avait trop mal. Du coup j'ai dû le porter jusqu'à la salle de bains pour qu'il aille à la toilette faire ses besoins. Et après il m'a un peu raconté tout là.
- Mais...oww pauvre chou.
- Je me sentais vraiment mal pour lui ce jour la.
- J'imagine même pas comment il va se sentir demain matin.
- Il va rester au lit toute la journée, ça on peut être sûrs.
- Le pauvre.
- Ouais, bref tu veux qu'on sorte un peu? Je sens que ils en ont pour longtemps.
- Hm, oui c'est une bonne idée.
Nous nous levâmes alors et sortîmes nous promener un peu. On avait besoin de se rafraîchir les idées après tout ce qui s'est passé. On rentra seulement à 21h, lorsqu'il faisait déjà nuit. Il n'y avait personne au salon. Avant, il y avait toujours Jackson et Junior en train de s'engueuler ou en train de rigoler dans le salon. Youngjae qui chauffait "discrètement" JB. Yugyeom qui disait à Youngjae d'arrêter de le faire devant eux. Puis Youngjae se défendait, disant que ce n'était pas ce qu'il pensait. Bambam qui était accroché à Yugyeom parce que il aimait l'embêter. Et moi un peu de côté en train de les regarder rire, souriant moi même. Le dortoir n'était jamais calme, seulement après 2 heures du matin lorsqu'ils allaient tous dormir. On allait toujours à la salle de danse les matin après avoir déjeuné et lorsqu'on finissait on allait manger quelque part tous ensemble. On riait. On parlait. On souriait. On était content. Content de ce que nous avons accompli après tant d'efforts. Après tant de travail. À chaque concert, on sentait l'adrénaline, comme si à chaque fois c'était notre premier concert. Et lorsqu'il finissait, on voulait qu'il recommence. Le sentiment qu'on ressentait en entendant les fans crier notre nom, chanter en même temps que nous, le sourire qu'ils portaient en nous voyant, c'est indescriptible. C'est plus que de la joie, c'est plus que de la satisfaction. On était fier de ce qu'on faisait. On était fier que les gens appréciaient le travail qu'on faisait.
Et maintenant, ils nous prennent pour des menteurs. Ils pensent qu'on ne leur faisait pas confiance. Ils se sentent trahis. Je me savais pas qui était ce "CJ" ni ce qu'il nous voulait, mais j'avais l'impression que son but avait été atteint.
A présent, je fixait le salon, vide. Mais surtout, froid. Il n'y avait plus personne sur le canapé. On n'entendait ni cris ni rires. Le silence régnait dans notre dortoir. Le froid avait envahi les pièces. C'est comme si il n'y avait personne, comme si même moi je n'existait plus. Nos âmes étaient mortes. Nous avions été détruits pièce par pièce, puis tout d'un coup.
- Mark...vient...on va dans notre chambre, dit Bambam à voix basse, comme si il craignait réveiller un monstre qui dormait dans ce silence, me sortant de mes pensées.
Il me tira doucement par la manche, restant immobile à côté de moi, là tête baissé. Je sentis les larmes me montrer aux yeux. Je voulais faire revivre Got7. Il était comme mon oxygène, il était essentiel à ma survie.
Était...
Et maintenant j'en suis privé. Il n'existe plus. Comme si il n'a jamais existé. Comme si il a déjà été effacé de la mémoire des autres.
- Bambam...Got7...ça existe plus pas vrai? demandai je, mon regard perdu dans le vide, une larme coulant le long de ma joue.
Il leva le regard vers moi, triste, puis baissa la tête et commença à marcher vers notre chambre.
- Viens...c'est inutile d'en parler...
- Pourquoi tu dis que c'est inutile...tu étais celui qui avait voulu faire un groupe, tu étais celui qui nous a toujours soutenus, celui qui nous redonnait le sourire, celui qui avait toujours un espoir lorsque il n'y en avait pas! Et pourquoi maintenant tu me dis ça? Où est le Bambam que je connaissais avant? Le Bambam qui souriait toujours, qui me disait de croire en moi, qui me disait que si je le voulais j'y arriverais? Où est parti ton sourire lorsqu'on en a le plus besoin? Où sont partis tes mots rassurants? Pourquoi tu baisse les bras? Pour toi in n'était impossible, tu voyais e la lumière même dans le noir le plus absolu. Alors, pourquoi maintenant tu n'essaie plus de voir le peu de lumière qui reste? Dis moi, je veux le savoir...
J'avais fini ma phrase en pleurant de plus belle, les larmes dévalant mes joues à flots. Il se retourna, prêt de la porte de notre chambre, puis baissa la tête en souriant tristement.
- J'étais peut-être comme ça. Mais j'en ai eu mare lorsque j'avais vu que plus personne ne croyait en Got7 et lorsque tout le monde l'a juste abandonné lentement. Et puis c'est évident, ça n'existe plus. Got7..., fit il pensivement, c'est plus qu'un beau souvenir, un rêve qui s'est éteint avec le temps.
Je m'écroulai au sol sur mes genoux, mes jambes ne me tenant plus. Si même Bambam à abandonné l'idée de ramener Got7, comment étais je supposé croire que c'est encore faisable? Non, ce n'était plus possible, c'était déjà trop tard.
Bambam s'approcha de moi et s'assit devant moi, puis me pris dans ses bras, me berçant doucement. J'entourai sa taille de mes bras, nichant ma tête dans son cou, les larmes coulant à flots, et ferai mes yeux. Je souhaitais de tout mon corps et âme que ce soit un rêve. Un long et pénible mauvais rêve. Je souhaitais que lorsque je me réveillerai demain matin tout ce qui s'était passé auparavant soit un cauchemar et que tout revienne à la normale. Mais c'était bel et bien la réalité et j'en étais conscient, malgré moi.
Le lendemain matin je me réveillai dans mon lit dans les bras de Bambam, portant seulement un caleçon. Je m'étais sûrement endormi dans ses bras et il m'avait amené dans notre lit.
Je restai dans ses bras sans bouger, profitant de ce doux moment qui était là seule chose positive qui restait encore dans ma vie. J'avais envie de partir avec Bambam quelque part où nous serions que nous deux. Sans personne d'autre.
Une semaine passa depuis. Jin Young n'était plus rentré au dortoir et à chaque fois qu'on essayait de l'appeler on tombait seulement sur sa boite vocale. JB l'appelait constamment, s'inquiétant pour lui, mais abandonna de le chercher lorsqu'il reçu un message de Joo Young.
"Ne le cherchez pas. Il ne va pas revenir. Ne l'appelez plus. Il ne va pas répondre. Il a décidé de partir, jugeant que c'était mieux ainsi, pour vous et pour lui. On va partir, lui et moi, loin. Personne ne saura où on est. Strictement personne. Mais sachez qu'il tient à vous comme à sa famille. Il n'ose juste plus vous regarder, il dit avoir honte de ce qu'il a fait. Je veux juste vous dire que je ne lui ai rien dit. C'est son choix à lui. Il vous souhaite le meilleur. "Continuez à vivre votre vie comme si je n'avais jamais fais part de celle ci" m'a t-il demandé de vous transmettre. Vous aurez bientôt des réponses à tout. Soyez patients."
En lisant ce message, JB avait jeté son téléphone par terre, l'éclatant littéralement, et il avait commencé à crier, les larmes coulant sur ses joues. Youngjae l'avait alors pris dans ses bras pour le calmer, pleurant à son tour.
- Il était comme un frère pour moi, il est pu presque remplacer mon grand frère, a-t-il dit entre de nombreux sanglots.
Il nous a alors raconté qu'il avait eut un grand frère et comment il était mort. Je pensai à Jae Sung à ce moment là.
Youngjae lui aussi il avait perdu son grand frère...
Mon téléphone, qui était dans ma chambre, se mit à sonner. Je me levais alors du canapé et allait le chercher. Numéro caché. Je répondis.
- Allo?
- Ça fait longtemps, Mark.
Je me figeai sur place. Cette voix. Non, ça ne pouvait pas être lui, c'était impossible.
- Pourquoi tu ne dis rien? Tu n'es pas content d'entendre ma voix? Ah mais, j'avais presque oublié, tu m'as remplacé avec Bambam c'est vrai.
Oui, c'était lui. C'était sa voix.
- Tu es mort, Jae Sung.
- C'est ce que tout le monde pense. Mais tu te rappelles, on avait appelé les parents de Youngjae pour leur dire que mon corps est disparu. Oh! Ce pauvre Youngjae! Combien il a pleuré après que j'étais disparu. Mon cher petit frère. Ça a dû lui faire très mal. Ce n'est pas chaque jour qu'on perd son grand frère mon plus.
- Comment tu...c'est impossible! Tu es mort dans mes bras! Non, non j'hallucine, ça ne peut pas être vrai.
- Si, pourtant je suis bien réel. Et en es tu sûr? Je n'étais jamais mort. Enfin, si, mais seulement pour les autres. Cette journée là, Jun Myeon était venu a l'hôpital et avait dit qu'il était mon seul proche. Je ne me rappelais de rien et je n'avais aucun document sur moi pour prouver le contraire. Les médecins l'ont cru. Je ne sais pas ce qu'il avait fait ensuite, mais lorsque les médecins m'avaient laissé sortir de l'hôpital il m'avait dit que pour les autres, mon corps est tout simplement disparu mystérieusement. Je n'avais rien dit, je pensais vraiment que c'était quelqu'un de ma famille. Je ne me rappelais de presque rien, seulement mon nom et mon âge. Il m'avait hébergé chez lui, m'avait donné des vêtements. Il m'avait littéralement caché dans sa maison. Il m'avait aussi aidé à retrouver ma mémoire. Au bout d'un an je me souvenais de tout. Ou presque. Tout sauf toi et cette journée.
Je gardai le silence, laissant le temps à mon cerveau de traiter l'information qu'il venait de me donner.
- Qu...qu'est ce que Jun Myeon t'avait dit ensuite? Sur moi et sur ce jour?
- Il m'avait dit qu'on sortait ensemble, qu'on était follement amoureux l'un de l'autre, qu'on était inséparables et que tu avais accepté de sortir avec moi même si tu savais que Jun Myeon m'aimait aussi. Je me rappelle de tout ce qu'il te faisait subir et je crois que...il avait raison de le faire.
Ses mots eurent l'effet d'un poignard dans mon coeur.
Il avait raison de le faire...
Il a tant changé alors?
- Et puis, ce jour, ah cette fameuse journée maudite. Cette journée lorsque tu m'avais regardé m'éteindre dans tes bras, indifférent. Au point que c'était un passant qui avait appelé aux urgences! Ho, mais n'est ce p...
- Je ne t'avais pas laissé mourir Jae Sung! criai je.
Ils se retournèrent tous vers ma chambre, me regardant depuis le salon.
- Ah bon? Ce n'est pourtant pas ce qu'il m'avait dit.
- Jun Myeon a toujours été un menteur, c'est tout ce qu'il a fait, blesser les autres pour son propre plaisir!
- Et pourquoi tu pense qu'il était gentil avec moi?
- Il t'aimait, c'était la seule raison. Il pouvait enfin t'avoir à lui seul, c'est pour ça.
- Huh, et si c'était parce qu'il n'était pas aussi chiant que tu le dis? Tu as été son meilleur ami avant, tu devrais être capable de reconnaître que je ne ments pas.
- Il m'a trahi juste à cause de...
Youngjae prit alors le téléphone de ma main et le mis à haut parleur.
- Qui est tu? demanda t-il en tremabant.
Il eut un long silence de l'autre côté de la ligne.
- Youngjae...
Sa voix était plus faible, plus triste.
- Non, chuchota Youngjae pour lui même sur le bord de la panique. Non, tu es mort. Tu n'es pas Jae sung, non...
- Pourtant c'est moi, c'est ma voix.
Les larmes commencèrent à couler le long de ses joues.
- Non, je ne te crois pas...
- Je n'ai jamais été mort Youngjae.
À ce moment, j'avais l'impression d'entendre le même Jae Sung de avant. J'avais l'impression que j'étais revenu 6 ans en arrière, avant qu'il "meure".
J'entendis Yugyeom appeler Bambam, puis quelqu'un claqua la porte d'entrée. Bambam était sorti.
Je regardai Youngjae une dernière fois et sorti en courant de notre dortoir. Je couru jusqu'à l'ascenseur, où Bambam l'attendait en silence. Son visage n'avait plus aucune expression, comme si son âme l'avait quitté. Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent et il voulu rentrer, mais je l'attrapai par le bras, le serrant contre moi, l'entourant de mes bras pour ne pas le laisser partir. Il ne bougea pas, il resta immobile dans mes bras, tremblant doucement.
- Bambam...
- Vas parler à Jae Sung, maintenant que il est revenu tu n'as plus besoin de moi je suppose.
- Arrête, je ne l'aime plus, c'est toi que j'aime.
- Tes yeux ne disaient pas la même chose tantôt, quand tu lui parlait au téléphone.
- Alors dis moi, qu'est ce que mes yeux te disaient?
Il garda le silence.
- Bambam, tu es le seul que je veux, tu es les seul dont j'ai réellement besoin, je pourrais passer ma vie juste avec toi, sans personne d'autre. Tu es mon univers, tu es mon soleil, ma lune, mon oxygène.
Il passa alors ses bras autour de ma taille et me serra contre lui, échappant un sanglot, puis il murmura un "Je t'aime" presque inaudible contre mon torse. Je caressai cheveux, un petit sourire ornant mes lèvres. Même après toutes ces années je n'arrivais toujours pas à croire que ce n'était pas un rêve, que ce petit ange que j'aimais tant était vraiment à moi. Mais non, ce n'était pas un rêve

Je suis désolée pour ce groooos retard >< mais je suis assez chargée ces derniers temps du coup j'arrive pas a écrire souvent. Mais au moins c'est un chapitre un peu plus long que d'habitude et aussi le avant dernier chapitre normalement. Je suis pas encore sure. Bref. J'espère que vous avez aimé et n'hésitez pas à commenter et à voter!

~ Sakura-chan