Tome 1 Le bonheur en héritage

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Cette nuit-là, Katherine dormit très peu, angoissée malgré tout par ce qui était arrivé à Sam. Vers trois heures du matin, elle se décida à se lever, car elle ne trouvait vraiment pas le sommeil. Mais que faire à cette heure de la nuit ? Soudain, elle eut l'idée de faire des pâtisseries. C'est ce qu'elle faisait en général, quand elle était nerveuse...

Quand le soleil culmina au sommet vers l'horizon, l'îlot central était recouvert d'un gâteau moelleux au chocolat, d'un cake aux fruits confits, de crêpes à la confiture de fraise, de gaufres à la pâte à tartiner et à la banane... bref, de tout un assortiment de pâtisseries aussi belles que savoureuses !

Katherine en avait trop fait, aussi, elle décida d'en donner quelques uns à la maison de quartiers qui s'occupait des sans-abris. Elle garda cependant quelques gaufres et crêpes pour les apporter à Sam.

Vers quatorze heures, l'attente était insoutenable. Après s'être douchée et changée, elle prit son sac à main, ses clés et son paquet de gourmandises et descendit au garage, où elle récupéra sa voiture, une NewBeetle décapotable jaune citron, s'installa au volant, déposa le paquet sur le siège passager et démarra.

Elle trouva une place pour se garer, puis s'engouffra dans l'allée qui menait au centre hospitalier. Au service de chirurgie, elle alla directement à la chambre de Sam, qui était seul.

– Salut !

– Hé, Kat, tu m'as manqué ! Dit-il en l'attirant dans ses bras pour l'embrasser.

– Vraiment ?

– Bien sûr, Bébé ! J'avais hâte que tu reviennes me voir !

Puis, il vit le paquet dans les bras de la jeune femme.

– Qu'est-ce que c'est ?

– Je n'arrivais pas à dormir alors j'ai fait des crêpes, des gaufres et d'autres pâtisseries une partie de la nuit, et je t'en ai gardé quelques unes !

Katherine lui tendit le paquet qu'il s'empressa d'ouvrir et des odeurs délicieuses montèrent à ses narines.

– Mon amour, tu es un ange de penser à mon estomac !

– Alors ? Ça te plaît ?

– Ce sont les meilleures gaufres que j'ai jamais mangées ! Mais ne le dis pas à ma petite sœur !

Katherine reçut le compliment avec beaucoup de plaisir.

– Le médecin t'a-t-il dit quand tu pourrais sortir ?

Le Docteur Brooks entra en même temps qu'elle posait la question.

– Justement, je m'apprêtais à le lui annoncer !

– Bonjour, Docteur. Je vous présente ma petite-amie, Katherine Miller !

Katherine ne l'avait jamais entendu parler d'elle en la qualifiant de cette façon.

– Mademoiselle !

– Bonjour, Docteur !

– Monsieur Jordan, il semble que vous vous rétablissiez assez vite. Je ne vois donc aucun inconvénient à signer votre sortie aujourd'hui. Toutefois, je vais vous demander d'être très rigoureux quant au nettoyage de vos plaies. Il faudra changer les bandages tous les jours. Et je ne saurai trop vous recommander beaucoup de repos. Après un traumatisme pareil, vous ne devez pas reprendre le travail avant une semaine !

– Une semaine ? Mais je sors à peine de vacances, Docteur !

– Une semaine de repos. Si vous ne vous y pliez pas, je ne signe pas votre bon de sortie. À vous de choisir ?