Inquiétude

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PDV de Jade :

Je pleurais à chaude larme depuis une bonne dizaines de minutes la tête enfouis dans mes genoux, quand soudain une personne passa dans le couloir et s'arrêta devant moi. Je me tus en espérant que celle-ci se lasserais de me fixer. Après quelques minutes, je me risqua à jeter un œil pour identifier "l'inconnu".

Oh non... Tout mais pas lui !

- Va t-en. Essayais-je d'articuler entre deux sanglots.

- Et si je refuse ?

- Alors c'est moi qui part.

Je me leva en prenant soin de cacher mon visage, je ne veux pas paraître faible devant lui une nouvelle fois. Mais a mon grand étonnement il m'obligea à rester en mettant sa main au mur me forçant donc à regarder ses magnifiques iris bleus.

- Shuu, laisse moi.

- Pourquoi pleures-tu ?

- Ça ne te regarde pas.

- C'est vrai... mais laisse moi achever ce que j'avais commencer.

Je le fixa avec un regard interrogateur, quand une lueur de sadisme passa dans ses yeux. Il approcha ses canines de mon cou et pris mes mains m'empêchant de toute part de bouger.

- Je crois l'avoir entendu te dire de la laisser, Subaru ne sera pas content d'apprendre que tu la toucher.

L'aîné s'écarta me laissant voire Raito.

- Ais-je l'air d'avoir peur de lui ?

De la rage se faisait entendre dans sa voix, le rouquin soupira avant de me prendre et de lui dire :

- J'ai besoin d'elle de toutes manières.

Il m'arracha de ses bras.

- Rien à faire ! Demande à l'autre humaine ! Cracha t-il.

Raito sembla agacé par la remarque de Shuu.

- Premièrement, son nom est Inès, deuxièmement, il me reprit, ce n'est pas la bonne solution.

Le blond arrêta tout et me laissa à son frère avant de partir tête basse. Je me tourna alors vers celui-ci attendant une quelconque réponse à son comportement mais au lieu de ça il me prit le poignée et m'emmena dans ma chambre.

- Repose toi.

- Attends ! Tu peux m'expliquer ce qu'il vient de se passer ?

Il me regarda du coin de l'œil avant d'ajouter :

- Il ne s'est rien passé, oublie.

- Tu pense réellement que je vais rester bien sagement dans ma chambre maintenant ?

- Non effectivement, il sortis une clefs en souriant, sur ordre de Reiji je dois t'enfermer.

- C'est une blague ?

Il sortit et j'entendis le verrous.

Apparemment non.

Je me coucha sur mon lit en fixant le plafond. Que des rêves étranges... D'abord celui avec le tableau puis ensuite celui-ci.... Je mis mes mains sur mes yeux en lâchant un cri de frustration. Je ne veux pas dormir, pas encore. Tout ça me rends folle, je n'avais même pas conscience que cela était un rêve ! J'avais vraiment l'impression de marcher dans les couloirs du manoir. Soudain une idée me vint à l'esprit. Et si j'essayais de prouver mon passage ? C'est pas vraiment clair, mais si par exemple je faisais tomber un vase ou que je décalais un tableau ? Je le remarquerais forcément !

...

Cette idée aurais pus être géniale si je n'étais pas enfermée dans ma chambre , sans possibilité de sortir. Une fois encore je reviens au point de départ. Malgré mes tentatives, aucune autres idées ne parvient à mon cerveau. Il fallait que j'appelle un des frères ou même Inès, je me mit à tambouriner contre ma porte dans l'espoir d'être entendus. Aucune personne ne répondit, pourtant je suis sûr qu'ils sont là. Peu importe si ils ne viennent pas quand je lès appelle je trouverais un autre moyen. Je chercha un objet coupant pour les attirer par l'odeur du sang mais je ne possédais aucune chose assez coupante, je fouilla dans la table de chevet et dans un tiroir se trouvait un magnifique poignard avec une rose gravé sur le manche. Je ne perdis pas de temps et approcha la lame de mon bras.

- Tu fais quoi là ?

Je sursauta et lâcha l'arme, je me trouva nez-à-nez avec Subaru.

- Ah c'est donc ici que je l'avais oublié ... il la saisit puis se tourna vers moi, Tu es devenue suicidaire ?

Je lui souris et me jeta dans ses bras.

- Enfin quelqu'un !

- Comment ça ?

- Personne ne m'entendait dehors !

- Je ne sais pas, si ils ne t'ont pas ouvert ça doit être pour une bonne raison... Enfin si je suis là c'est pour m'assurer que mon crétin de frère ne t'a rien fait.

Il se mit à m'inspecter.

- Shuu ? Non, il n'a pas eût le temps Raito est arriver avant.

- Raito ?

J'hocha la tête et il prit mon visage entre ses mains.

- Ne t'approche plus de Shuu, promet le moi.

- Mais ...

- Promet le.

- Bien, je le promet.

Il souria et rapprocha doucement ses lèvres des mienne et y déposa un doux baiser avant de se lever pour partir.

- Hé ! Attends ! il se retourna, Ne ferme pas la porte à clefs s'il te plait.

- Je ne veux pas que tu te lève.

- Non je te jure, c'est pour un test !

- Un test ? demanda t-il.

- Fais moi confiance, je t'expliquerai plus tard, le suppliais-je.

Il soupira et sortit, je n'entendis pas le son du verrous alors j'alla m'installer dans mon lit et le sommeille ne tarda pas à venir me prendre.

// Quelques heures plus tard//

Je me réveilla doucement, sans aucun souvenir d'un quelconque rêve. Fallait sans douter, un truc comme ça, ça ne se commande pas. J'était déçus, je refusa de bouger alors je me mit à fixer le plafond quand soudain une sorte de filtre passa devant mes yeux, me revoilà plongée dans cette univers sombre, je me redressa et l'homme sans visage m'attendais une nouvelle fois.

A moi de jouer ...

Diabolik Lovers : SouffranceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant