Chapitre 36

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J'étais aux anges. Littéralement. Il appréciait ma compagnie ? ! Hum... Il était évident qu'il sollicitait ma présence, qui étais-je pour refuser une telle demande ?

- Hum.. Oui, pourquoi pas... Finis-je enfin par articuler après plusieurs instants à rêver intérieurement. Quand ?

- Ce soir, vingt-deux heures trente, dans le parc juste à côté de chez toi.

Sa rapidité à me répondre était déconcertante. Il avait déjà tout planifié bien avant que je n'accepte sa proposition ? Mais, sérieusement ? Comment allais-je pouvoir sortir à cette heure-là ? Mes parents ne me laisseraient jamais aller quelque part seule aussi tard. C'était du suicide. Néanmoins, si cela rimait avec passer, ne serait-ce que quelques petits moments de plus en compagnie d'Icare, je me débrouillerais le moment venu.

- Parfait ! Je te promets d'être là, tu n'as pas intérêt à arriver en retard, le menaçai-je.

Il ne répondit que par un énième sourire avant de disparaître de ma chambre. Mon pauvre petit cœur, à force de s'affoler ainsi, allait finir par me lâcher. Icare me faisait de l'effet. Beaucoup trop d'effet à mon goût. Mais j'imagine que ce genre de choses, ne se contrôlait pas vraiment. Hier j'étais triste de ne plus avoir de prétexte pour passer du temps avec lui, et aujourd'hui Icare m'avait apporté la solution, le tout servis sur un plateau d'argent. Nous n'avions pas besoin de prétextes pour se voir... Il fallait juste le vouloir.

Je descendis de ma chambre tout exciter à l'idée de retrouver le vampire ce soir. Je me dirigeais vers le canapé du salon, lorsque ma mère apparut, habillée de sa veste.

- Oui, d'accord. J'arrive tout de suite attends-moi là-bas. Dit-elle en raccrochant le téléphone que je venais de remarquer.

- Maman ? Qu'est-ce qu'il y a ? M'enquis-je, en voyant son empressement soudain à chercher les clés de sa voiture.

Aucune réponse. Elle n'avait même pas dû remarquer ma présence.

- Maman ? ! Repris-je, plus fort cette fois.

- Ah ! Tu tombes bien ma puce, ton père a eu un problème avec sa voiture, elle refuse de démarrer. Je dois aller le chercher à son boulot, alors tu es toute seule jusqu'à ce que l'on revienne. Je t'ai laissée de l'argent sur la table de la cuisine, fais-toi livrer une pizza. Je ne sais pas quand est-ce que l'on rentrera. La radio nous a prévenu du vents violent ce soir.

- Hein ? ! Mais... Mais Avery ? Demandai-je pour le moins surprise.

- Elle vient de partir. Ta sœur est invitée chez la voisine pour une pyjama-party. Je suis désolée de devoir te laisser toute seule ma chérie, je t'aime fort.

Une fois ses clés en poche, elle vint me faire une accolade avant de refermer la porte lors de son départ. Le dernier son que je pus alors entendre, était le bruit du moteur de sa voiture s'éloigner au loin.

Florebo Quocumque Ferar TOME I ( Réécriture En Cours )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant