Chapitre 84

5.5K 467 254
                                    

NDA : Annonce importante en fin de chapitre. /!\

J'avais remarquée que Gwendoline était très timide en présence d'Icare, lorsque j'avais expliquée à ce dernier se qu'il s'était passé le soir de ma rencontre avec la petite plante il ne put s'empêcher de partir dans un fou-rire incontrôlable.

- Tu es devenue amie, avec une plante ? Bafouilla-t-il entre deux éclats de rire.

Je me vexais. Je ne voyais pas le mal à entretenir une certaine amitié avec elle.

- Continu à rire et je m'assurerais personnellement que tu n'ais pas de descendance, si tu vois ce que je veux dire, dis-je en imitant un violent coup de genoux.

- Boh... Ce n'est pas trop grave, dit-il calmement. Enfin, peut-être que si pour certaines personnes...

Oh non... Cela m'avait fait repenser à son potentiel refus d'avoir des enfants. Je devais l'avouer, je n'y avais pas beaucoup pensée ces derniers temps entre le bestiaire et les "cours " du soir de ma mère. Mais là, la triste réalité m'avait rattrapé. Je m'assis calmement à côté de lui, sur mon lit. Les rayons du soleil illuminaient la pièce d'une douce incandescence.

Je n'avais pas la force de relever sa remarque. Il avait remarqué que quelque chose n'allait pas.

- Pourquoi cet air triste tout à coup ?

- Triste ? Non, m'indignai-je, pensif oui.

- Pourquoi cet air pensif ET triste, insista-til.

Cette histoire me trottait vraiment dans la tête, même si ce n'était bien sûr pas d'actualité, une part de moi voulait connaître son avis sur la chose. Mais il allait me prendre pour une folle... Parler d'enfants...

- Lydia, tu dois t'exprimer tu sais ?

Son ton calme ne m'aida pas à me concentrer, au contraire. Mais je me connaissais, si je ne lui en parlais pas, cela allait me dévorer à petit feu. Autant crever l'abcès maintenant.

- Je... Hum... Je ne veux pas te faire peur ou quoi que ce soit et puis ce n'est pas vraiment im... Important, tentai-je en proie au stresse.

Il me regardait mâchouiller mes mots et sourit, attendrit par la scène.

- Enfin, important pour le moment du moins, mais... Tu as des réactions étranges lorsque je parle d'enfants... Ou de... Grossesse... et j'en suis venue à me demander si... Toi, tu voulais des enfants... Plus tard, bien entendu.

Je repris mon souffle. J'avais tout déballée, enfin, je me sentais si légère. Je venais d'ôter un poids de mes frêles épaules. Je fixais le sol en triturant mes mains nerveusement. Je me demandais si j'avais bien fait de mettre ça sur le tapis maintenant.

- Quoi ?... Je... Oui enfin non...

Je l'observais pleine de tristesse et d'incompréhension. Sa réponse ne m'aidait en rien. Absolument rien. Il soupira et me souleva pour m'asseoir sur ses genoux.

- Écoute, je suis désolé si penser que je n'en veux pas t'ai rendue malheureuse, dit-il en attrapant mon visage avec ses mains. Mais si ça peut te soulager, je t'offrirai tous les enfants que tu souhaiteras avoir.

Mon visage dû s'éclaircir à l'entente de ces mots, car Icare gloussa avant de m'offrir un baiser au goût salé sur mes lèvres. Je passai mes bras autour de sa nuque et le couvrit de minuscule baiser sur son cou pour lui exprimer ma joie intérieure. Comme une chaperonne, Gwendoline se mit à émettre un couinement. Elle n'avait pas l'intention d'assister à une scène qui pourrait la rendre mal à l'aise.

Florebo Quocumque Ferar TOME I ( Réécriture En Cours )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant