Tu vois ça, c'est moi. Seule, triste et désolée. Désolée d'être qui je suis, finalement. Mais tu vois j'y peux rien. Je tiens ça en moi et je peux pas le retirer. Mon amour pour toi? Infini. Profond. Mais non réciproque.
Tu vois, au début, j'me persuadais que je ressentais rien, que je t'aimais pas. "Je ne l'aime pas, je ne l'aime pas, je ne l'aime pas". Tu vois, ça, c'est ce qui circulait en boucle dans mon cerveau. Seulement tu m'attirais, tu étais comme un aimant, je n'y pouvais rien. Dès que je te voyais, mon cœur s'accélérait, mes mots se perdaient et mon estomac se nouait. Pas très original. Je sais. Mais j'en ai plus rien à foutre, maintenant ce que je veux c'est toi, toi et seulement toi, la seule qui fait pleurer mon cœur et saigner mes yeux.
Je rêve chaque nuit, chaque nuit de tes lèvres roses parfaitement dessinées sur le bas de ton visage, de ta voix mélodieuse semblable au son d'une harpe, de tes cheveux parfumés aux agrumes frais, de ta peau lisse, aussi blanche et pâle qu'un drap, mais d'une beauté semblable à la peau d'une déesse grecque. J'ai trop longtemps renié ma passion pour toi. Jamais tu ne m'aimeras. Seulement je t'attends, dans cette salle de musique, j'y déposerai ma plume quand tu arriveras. J'attendrai s'il le faut, à en crever sûrement, mais j'attendrai. ©
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Recueil de textes
PoetryLa quasi-totalité de mes textes, réunis dans un seul recueil. À lire dans le désordre, assis dans son lit avec un carré de chocolat. Enjoy! [pour plus de textes, rejoins moi sur Instagram : @heartbreakeuse ]
