Trois mots en valent mille.

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N'aie pas peur. Je suis là. Wow, je m'étais jamais vraiment rendue compte que t'étais aussi belle. Enfin si, mais...
Écoute, je dois te dire un truc. C'est important, je crois. Quoi? Arrête, faut pas que tu aies peur, regarde-toi, tu es si pâle... Ne t'inquiète pas, ce n'est rien de grave.
Alors voilà. Depuis qu'on se connaît, toutes les deux, je suis plus vraiment pareille. Quelque chose a changé chez moi. Tu veux savoir ce que c'est? Ben maintenant, tu vois, je suis heureuse. T'as provoqué quelque chose chez moi, un déclic s'est fait quand je t'ai vu sourire pour la première fois. Tu m'as plu quand je t'ai vu rire pour la première fois. Je t'ai aimée quand tu étais collée à moi pour la première fois. Je suis tombée amoureuse quand tu m'as parlé de lui pour la première fois. Quand tu me parlais de lui, c'était comme si tu parlais de moi. Et j'adorais ça.
Nos doigts entrelacés, pour toi c'est de l'amitié.
Nos sourires échangés, pour toi c'est de la complicité.
Je t'aime. Je sais que jamais ça ne sera réciproque, je sais que jamais tu ne m'aimeras. Mais en fait, j'm'en fous. J'veux juste continuer comme avant, que tu me prennes dans tes bras en pensant qu'il n'y a rien, que tu me parles de lui à n'en plus finir, que tu sois là, simplement. Moi ce que je veux, c'est que tu sois heureuse. Et jamais tu ne le seras avec moi.
Alors tu peux partir, partir voir des gens "normaux" s'il y a normalité, partir chercher l'amour si amour il y a, mais je te demande une chose, juste une : quoi que tu penses de moi maintenant, ne m'oublie jamais.

Recueil de textesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant