PARTIE 15

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  Je crois encore aux bonnes âmes.....

   
   Quand des personnes se rabaissent à maltraiter de jeunes filles comme moi, d'autres, trouvent leur bonheur en faisant de bonnes actions remarquables.

Comme le dit l'adage, "ni la pauvreté ne peut avilir les âmes fortes, ni la richesse ne peut élever les âmes basses".

Toujours est-il que les bonnes personnes, sensibles à tout problème d'autrui existe toujours. 

C'est le cas de Mansour Sow, ce magnifique homme qui m'a sauvé hier. Je me suis réveillée, trouvant sur le lit un petit déjeuner qui pourrait servir presque cinq personnes. Des croissants, des madeleines, des bâtonnets, des beignets, du gâteau,  des crocs monsieur, du pain de mil, un peu de jambon sur un petit plat, du jus d'orange et de goyave, de l'eau, du café au lait bien chaud avec une poudre de chocolat au-dessus bref il y avait du tout. Je me demandais comment j'allais pouvoir manger tout ça. C'était beaucoup trop pour ma petite personne. Je l'ai fait savoir à Mansour qui me dévorait des yeux avec mon visage un peu endormi. Oui on se tutoie. Il m'a interdit de l'appeler "docteur".

__ C'est beaucoup trop pour un petit déjeuner. Merci (dis-je avec une petite voix)

__ Rien n'est de trop pour une si belle demoiselle.

__(moi muette comme une carpe)

J'étais un peu timide. Je me sentais trop mal à l'aise avec son regard sur moi.

__ (lui en me tenant mon menton) Ne reste pas silencieuse Zahra. Tu es jeune et belle. Tu ne mérites pas de souffrir. Je te laisse déjeuner et prendre ton bain. Tu trouveras tout ce dont tu auras besoin là-bas.

__ Ok merci Mansour.

__ Notre discussion est loin d'être terminée. On se voit après. Affirme t'il en me faisant un bisou sur la joue.

Wtf... En plus de sa beauté, il est très doux. Sa bise a été comme du velours sur mes joues. Son teint clair gisant le long de son corps musclés me trouble comme pas possible. 

Après avoir fini mon bain, je me dirige vers mon sac, celui que j'avais hier en venant. Je cherche une robe à porter et je tombe sur mon téléphone qui s'était déchargé depuis la veille. J'avais oublié que Mouhamed Khalil devait m'appeler et aussi Fatima(ma copine de la banlieue). Je porte la première robe que je voit et me précipite vers le salon.

__ euh..Mansour je veux un chargeur qui va sur mon smartphone. (En lui tendant l'appareil)

__ (en prenant le prenant) Donne je vais voir dans ma chambre.

Il revint deux minutes après avec le chargeur pour le brancher sur la prise à côté de moi. En passant, il m'a touché avec sa main pour prendre appuie, mais inutile de vous dire les milliers de frissons qui ont parcourus mon corps à cet instant.
Il a vite remarqué ma perturbation. J'ai honte vu la tête qu'il fait. Il doit sûrement penser que je n'ai jamais rencontré d'hommes. Ce n'est pas de ma faute aussi si les hommes (à savoir Khalil et Mansour) sont aussi beau et sexy.

__ Bon Zahra, il faut qu'on parle. Je ne suis pas partie au bureau pour qu'on discute. Depuis tout à l'heure tu fais tout pour me mener en bateau. Mais c'est décidé. Ouvre toi à moi et parle moi de ce qui te tourmente.
 
               Parle moi!!

          ouvre toi à moi!!

Je suis une écoute attentive, tu peux tout me dire..

Ne garde pas tout ça au fond de toi au point d'en souffrir..

Je t'entends, raconte moi ce qui ne va pas..

    Je t'assure je te jugerai pas.

                 Parle moi

Les Tourments De Ma VieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant