Chapitre 2: Le pont du rêve

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Je m'endors pas tout de suite, faut que je me décide si je pars ou pas. Je reste longtemps couchée sur mon lit les yeux grand ouverts, puis finalement au bout d'une heure et demi ayant réfléchis au pour et au contre je mets mon réveil pour 3h.

-C'est décidé je part...

Je me dis ses paroles en pensant à mon grand frère, je me retiens de pleurer et m'endors cette fois si. Mon réveil sonne donc à 3h, je me lève laissant mes volets fermés pour faire le moins de bruit possible. Je prends une rapide douche me lavant juste le corps, une fois sèche je m'habille avec un tee-shirt manche longue noir à col roulé, mon jean en cuire avec ma chaîne, je prends ma veste noire avec des manches 3/4 de la fausse fourrure à l'intérieur et une capuche, j'enfile mes bottines à petits talons et avec des clous argent, je m'attache les cheveux en queue de cheval haute avec des tresses qui tiennent les petites mèches, vite fait je me mets du crayon noir en muqueuse puis je me faufile dans la chambre de mon frère, je sens mon cœur battre en le regardant dormir, j'ai mal au cœur de le laisser peut-être pour tout jamais, je sers les points et va prendre un papier pour lui écrire un mot:

Grand frère,

Coucou j'espère que tu as bien dormis ? je suis partis... je veux te soigner grand frère ! je suis désolée pardonne moi de t'avoir désobéis mais j'ai pris ma décision.. je reviendrais avec la fleur, et peut-être la paix de nos deux mondes. Ne dit rien à papa et maman laisse moi faire n'en parle à personne. Je t'aime grand frère.

Ma vue commence à se brouiller, je me frotte les yeux et je continue d'écrire.

Prend soin de toi, bisous

Hermance

Je pose le stylo et prend la lettre contre moi, une larmes tombe dessus se qui me la fait poer, je pars en regardant son beau visage. Une fois dans le couloir j'essaye de me calmer en respirant profondément puis je marche d'un pas rapide vers la porte de derrière qui se trouve dans la cuisine. rien qu'en passant devant je ne peux pas m'empêcher de prendre quelque chose pour manger et alors je suis pas un ange noir pour rien ! j'engloutis mon cookie puis sors, un coup d'air froid me soulève les cheveux et une bourrasque de vent les font voler dans tout les sens, je ressert mon élastique et mets mes gants, il fait encore nuit mais je sais où est le pont qui sépare les deux mondes. En courant j'ai failli me payer une branche qui c'est décroché de l'arbre, je respire fort pour ne pas prendre de point de côté, une fumée blanche sort de ma bouche à chaque expiration. Une fois mes jardins passés je sorts de chez moi, j'ai envie de me retourner mais c'est trop tard j'ai passé ma maison. Les gardes me regardent bizarre je leur sourie et il ne bouge plus.

-Ouf....eux de moins ! dit-je.

La joie m'envahis alors je court en pensant à mes aventures, à l'idée de rencontrer un ange blanc me redonne de la force pour continuer ma course, je passe le parc principal avec pleins de sol-pleureur au feuillages noir vert et des corbeaux volent au dessus d'autre croasse par terre, les anges blancs disent que le corbeau est l'oiseau du malheur donc de la mort mais pour nous c'est tout à fait normal d'en voir, ces oiseaux au plumage d'un noir profond leur grandes ailes et leur croassement à glacer le sang, je me sens rassuré de les entendres. Une chose qui me fait moins rire c'est la lumière qui va avoir à Archangel, ce soleil rien qu'en n'y pensant je me trouve bête je me suis habillé comme pour rester chez moi, les anges noires on un instinct à faire chauffer les mecs par leur séduction moi cela me fait rire mais cela ne me déplais pas non plus ben quoi c'est bien non ? J'arrive dans la rue commerçante à cette heure ils mettent en rayon je décide de faire le tour pour ne pas me faire repérer, je passe donc dans une petite rue sombre, je m'arrête un moment je regarde le ciel il est noir un peu bleu parfois.

Ressemblance InverséeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant