Chapitre 17

652 61 36
                                    

* Préparer vos mouchoirs, ce chapitre n'est pas le plus facile sentimentalement parlant. Bonne lecture mes Pandicornes. Merci encore pour les 5,5K vous êtes au top *

"Quand j'avais 10/12 ans, à peu près, je n'avais jamais eu de petite amie et je n'avais pas beaucoup de copains. J'était souvent tout seul. Le seul vrai ami que j'avais, c'était mon frère, qui était plus vieux que moi : j'était en 6ème et lui en 3ème. Et puis, un jour, il y a eu un nouveau dans la classe : il s'appelait Armand. Il était comme moi, il ne parlait pas beaucoup, et était timide. Un après-midi j'étais assis sur un banc et puis des 3ème sont venus vers Armand et ont commencé à l''insulter de tapette, de PD, de pédale : tout ce qui peut blesser un enfant de 6ème. Je n'était pas bien grand, pas bien gros et j'avait un sens de la répartit pourri, mais j'était allé le défendre. En arrivant devant Armand, je vis que mon frère faisait partit de la bande de con qui l'insultait. J'etait quand même intervenu et mon frère m'avais giflé en disant que je ne devais pas m'occuper des gens comme Armand et surtout ne pas m'opposer à lui. J'avais une belle marque rouge sur la joue gauche. Armand m'a remercié et je lui avait promis de veiller sur lui toute ma vie. Et depuis ce fameux jour on ne s'était plus jamais quittés. Mais ce qui devait arriver arriva. On passait de plus en plus de temps tout les deux, nous étions en 3ème, on avait 14/15 ans quand c'est arrivé. On avait fait les quatre cents coups ensembles. On passait du bon temps, on était très tactiles, trop tactiles pour de simples amis. Un jour, il m'a annoncé qu'il ne déménageait, pas loin, mais il déménageait. Le jour de son départ, il m'avait donné rendez-vous devant le petit lac où on se retrouvait tout les deux. Et là, j'ai compris que les filles ce n'était pas pour moi : Armand m'a embrassé tendrement et je n'ai rien fais pour empêcher cela. Non, bien au contraire, j'ai approfondi ce baiser pour qu'il devienne plus magique qu'il ne l'était déjà. Et il m'a laissé, il est parti. J'ai commencé à pleurer et là, mon frère est sorti de derrière un buisson, il avait tout vu. Il a commencé à m'insulter de la même façon qu'il avait insulté Armand quand on était petits. Il s'est énervé et a commencé à me frapper. Je ne réagissais pas, car il était plus grand et plus fort que moi. En rentrant, il avait dit aux parents que j'était tombé et qu'il m'avait sauvé. Pendant des années, c'était le chouchou des parents. Quelques jours après cet événement, mon père avait appris, grâce à mon chère frère, que j'étais gay et le cauchemar a commencé. Presque tous les soirs mon frère et mon père rentraient dans ma chambre et me battait en me disant que je n'étais pas de leur famille, que je n'étais pas humain. Je ne sais pas ce qui c'est passé pour que ça change, mais à l'âge de 16 ans mon père a commencé à abuser sexuellement de moi. Je n'ai jamais rien dit à personne, je ne voulais pas, je ne pouvais pas... Alors, pour me vider de tout ce mal-être et de ces persécutions, je me réfugiais dans la pire torture, mais la plus douce qui puisse exister : la mutilation. A plusieurs reprises, je voulais en finir, mais je me souvenais toujours à temps que j'avais une petite sœur magnifique que je devais protéger de ma famille tyrannique. Elle ne comprenait pas ce qu'il ce passait, mais elle était toujours collée à moi. Toutes les nuits, quand je pleurais, elle venait dans ma chambre et se blottissait contre moi. Tous les soirs, je lui répétais cette phrase : «Je ne laisserai jamais personne te faire endurer ce que je subis».

* Cours chapitre je sais mais c'est l'avant dernier dezdez à la semaine prochaine *


Ensemble *Brigrim*Où les histoires vivent. Découvrez maintenant